La Presse Bisontine 60 - Novembre 2005

LE GRAND BESANÇON M ÉREY - SOUS -M ONTROND Deux équipages crées dans le Doubs depuis 1998 Disparue depuis une quarantaine d’années dans le Doubs, la chasse à courre fait son retour et séduit de nouveaux adeptes. Ils se disent passionnés de la nature et des chiens de chasse. La chasse à courre connaît son renouveau

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En bref

Maltraitance Depuis le 1er octobre, le numé- ro vert d’A.L.M.A. Franche- Comté (Allô maltraitance per- sonnes âgées) fonctionne. Appeler le 08 00 00 83 75. Rein Près de 3 millions de Français ont les reins malades et l’igno- rent. Semaine du rein jusqu’au 23 octobre. Renseignements au 03 81 21 85 85. Jardin La commune de Châtillon-le- Duc organise la 3 ème édition des “Rencontres au jardin”, samedi 22 et dimanche 23 octobre. Dans un cadre champêtre, artistes, artisans et écrivains vous proposent de découvrir leur talent. Dédi- caces, animations et lecture de contes avec des auteurs comtois. Au centre Bellevue de Châtillon. Petite restaura- tion sur place. Renseigne- ments au 03 81 58 83 86 ou 03 81 56 83 93. Conférence Conférence sur le thème “Franc-maçonnerie. Laïcité. République” par Jacques Lafouge, ancien grand maître du Grand Orient de France, mercredi 19 octobre à 20 h 30, salle Battant à Besançon. Entrée libre.

L a forêt et les champs d’Amancey sont encore noyés dans la brume. Devant, les chiens quadrillent frénétiquement les sous-bois, truffes collées au sol. Le temps, pourtant, n’est pas propice à la chasse. “La pluie a lessivé les traces et les odeurs des lièvres. Si on arrive à en attra- per aujourd’hui, ce sera excep- tionnel” , commente Hervé Cart. Sans fusil mais un cor de chasse autour du cou, l’hom- me observe ses chiens qui flai- rant une trace, traversent en aboyant la prairie. Depuis sept ans, Hervé Cart et une demi-douzaine de pas- sionnés de son association, le rallye Loue-Lison, pratiquent la chasse à courre au lièvre. La pratique, disparue depuis les années cinquante dans le Doubs, est en pleine renais- sance et compte de plus en plus d’adeptes. En 2003, un second équipage s’est formé dans le département, à Lizi- ne, un autre s’est mis en pla- ce l’année dernière dans le département voisin du Jura. Après avoir parcouru pendant 25 ans les forêts avec son fusil, le chasseur de Mérey-sous-

son mari. Pas vraiment pour chasser mais “surtout pour voir passer le lièvre” et “se pro- mener dans la nature, voir le travail des chiens aussi.” “En tout cas, c’est beaucoup mieux que la chasse à tir” , affirme- t-elle. Dans le champ, les chiens tournent en rond. La trace est perdue, la terre fraîche colle aux pattes du gibier et emporte son odeur. Pas de prise aujourd’hui. L’essor de cette activité pour- tant est loin de faire l’unani- mité. À Levier, une associa-

Montrond a choisi de raccro- cher son arme pour se lancer dans la vénerie. Le lièvre se faisait plus rare. “Les dernières années, je ne tirais plus. Je trouvais un peu ridicule de les tuer quand on sait qu’on ne les retrouvera pas le lende- main. Et j’avais la passion du chien” , affirme-t-il. Six mois durant, Hervé Cart sillonne les bois du départe- ment avec sa meute, chasse sur le plateau d’Amancey, à Mérey, mais aussi au gré des invitations des sociétés de

En 80 sorties de chasse par an, les chiens du rallye Loue-Lison ont ramené quatre lièvres seulement. “Si on chasse, c’est surtout pour faire plaisir à nos chiens.”

tion anti-chasse, le rassemblement anti- chasse (R.A.C.) s’est fixé pour principal objectif l’interdiction pure et simple de la vénerie et a envoyé un courrier à tous les députés en ce sens. Principal grief de

chasse, à Longemai- son, Métabief ou dans les forêts de Levier. Chasse sportive et sans arme - c’est la meute qui débusque puis poursuit le gibier jusqu’à épui- sement, les hommes se contentent de

De plus en plus de jeunes et de femmes.

lisés dans les lièvres, mais cer- tains équipages de grandes véneries au cerf avec chiens et chevaux peuvent atteindre des budgets de plus de 100 000 euros. “Quant à la cause ani- male, il serait plus utile de limiter la circulation routiè- re pour épargner les lièvres.” En 80 sorties l’année derniè- re, les chiens de l’équipage ont ramené quatre lièvres seu- lement. “Si on chasse, c’est surtout pour faire plaisir à nos chiens.” O S.D.

que ce n’est pas une tradition locale dans le Doubs” , affirme le R.A.C. Des arguments que refuse Her- vé Cart. “Cela confine aux cli- chés. On est du coin. Dans notre groupe, on est tous des gens modestes. Des employés de banque, des enseignants, ébénistes…” , dit-il. Les tradi- tions de la vénerie persistent, la pratique s’est démocrati- sée. Un peu moins de 5 000 euros pour entretenir la tren- taine de chiens de la meute du rallye Loue-Lison, spécia-

l’association, “la cruauté et la barbarie de la chasse à cour- re” , mais aussi la connotation sociale de la vénerie, long- temps apanage de la nobles- se. “Ce sont des chasses sei- gneuriales, qui sont réservées à des initiés. Ça n’a rien de républicain. Et le pire, c’est

suivre en courant ou en V.T.T. - la vénerie séduit surtout de plus en plus les jeunes et les femmes. Comme Bernadette, qui sur- veille de loin les chiens et s’est postée près de la route avec sa fille. Tous les week-ends, elle vient de Haute-Saône avec

P U B L I - R E P O R T A G E

VF Confort forme et informe Leader régional sur le marché des équipements de chauf-

fage en tout genre, VF Confort joue la carte de l’informa- tion auprès du grand public sur les évolutions technolo- giques dans ce domaine, et de formation des installateurs.

d’hui l’entreprise de Thise pré- sente en Franche-Comté et en Bourgogne à travers dix éta- blissements est leader régional sur le marché du chauffage. Elle est proche de tenir une place

le P.D.G. L’entreprise de Thise veut renforcer encore sa colla- boration avec son réseau d’ar- tisans en leur proposant des séances de formation à tous les nouveaux systèmes de chauf-

L’ entreprise VF Confort poursuit son développe- ment. Spécialisée dans la commercialisation de systèmes de chauffages, sanitaire et de climatisation, elle vient de prendre le contrôle de la socié- té C.T.R. 25 qui distribue des équipements pour chauffage et ventilation. En intégrant dans son giron cette structure qui est dotée d’un bureau d’études élec-

tricité-ventilation, VF Confort élargit son champ de compé- tences. “Grâce à C.T.R., nous offrons désormais la panoplie la plus large dans tous les modes de chauffage. Du bois, qui connaît en ce moment une forte crois- sance, à la pompe à chaleur, en passant par l’électrique, le solai- re et le fuel” indique Jean-Louis Vuillemin, P.D.G. de VF Confort. Ce n’est pas un hasard si aujour-

“Nous travaillons de façon forte

avec 400 professionnels.”

identique dans la distribution de systèmes de climatisation puisqu’elle occupe 20% de parts de marché. Son organisation propre lui permet de maintenir sa position. “Une des forces de l’entreprise est que nos techni- ciens sont des spécialistes d’une énergie. Nous ne sommes pas généralistes mais multi-spé- cialistes. Chaque activité est gérée comme une entreprise” poursuit Jean-Louis Vuillemin qui a à ses côtés 120 collabo- rateurs. Tous mettent leurs compétences et leur savoir-faire au service des artisans. Ils viennent cher- cher chez VF Confort des équi- pements dont ils connaissent la qualité. Ces installateurs répon- dent ainsi aux attentes de leurs clients les plus exigeants. “Nous travaillons de façon forte avec 400 professionnels” remarque

fage, sanitaire et climatisation qui arrivent sur le marché. “Notre rôle va au-delà de la simple commercialisation de produit. Nous n’avons pas le droit d’accepter que l’utilisateur d’un produit ne soit pas satis- fait. Nous venons d’être agréés centre de formation. En parallèle, VF Confort assu- re aussi un travail d’informa- tion auprès du grand public invité à découvrir les halls d’ex- position de l’entreprise. Tous les équipements sanitaires, chauffage, climatisation sont présentés dans ces espaces. Des professionnels compétents sont là pour accueillir la clientèle et répondre à toutes ses questions sur, par exemple, les nouvelles énergies. Former et informer sont deux devoirs que s’impo- se VF Confort au bénéfice de la satisfaction du client. O

Le bâtiment de C.T.R. 25, spécialiste des équipements de chauffage électrique et de ventilation. Le hall d’exposition est à découvrir.

Jean-Louis Vuillemin : “Nous ne sommes pas généralistes mais multi-spécialistes.”

VF Confort Chauffage, sanitaire, climatisation

Z.I. de Thise - B.P. 929 25021 Besançon CEDEX

Tél. : 03 81 61 68 62 Fax : 03 81 50 91 82

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