La Presse Bisontine 60 - Novembre 2005

BESANÇON

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B ANQUE A LIMENTAIRE Collecte les 25 et 26 novembre L’hiver social commence Comme chaque année, la Banque alimentaire organise sa collecte fin novembre, dans tous les supermarchés du département. Près de 15 000 personnes bénéficient des produits récoltés.

B EURE Une douzaine de plaintes L’entreprise Besançon Nautic prend l’eau La société spécialisée dans la vente de bateaux de plaisance a été mise en redressement judiciaire. Son lourd passif laisse présager une liquidation pro- chaine. Plusieurs plaintes pèsent aussi sur son gérant soupçonné d’escroquerie.

A u fond de l’entrepôt de la Banque alimentai- re, une vingtaine de grandes caisses bour- rées de paquets de pâtes ali- mentaires et de riz de toutes sortes attendent encore d’être distribuées. Juste à côté, les réserves de l’association en sucre et en café remplissent à peine deux bacs. “Pour être sûr de pouvoir aller jusqu’à la collecte, on essaye de ration- ner ces produits depuis la fin de l’été. Les pâtes, on n’en

tatives soutenues par la Banque alimentaire, et qui se chargent ensuite de la redis- tribution aux personnes dému- nies. Près de 700 tonnes devraient être distribuées cet- te saison. “Le nombre de per- sonnes bénéficiaires augmen-

deux jours, dans une centaine de supermarchés du départe- ment. L’enjeu est important. Car le produit de la collecte représente près de 17 % du total des quantités redistri- buées tout au long de l’année. Le reste provient des dons de l’Union européenne - des mon- tagnes de palettes de briques de laits et de boîtes de conser- ve - et des invendus des hyper- marchés Carrefour et Métro pour les produits frais, légumes, laitages ou viandes.

te, c’est évident, même si c’est difficilement chiffrable. En une année, 15 000 personnes ont reçu aumoins une fois une aide de la Banque alimentaire” , ajouteArnaud Hincelin. Alors en un mot, donnez… O S.D.

L a sociétéBesançonNautic, installée au bord duDoubs entre Besançon et Beure, a étéplacée enredressement judi- ciaire par un jugement du tri- bunal de commerce du25 juillet dernier pour cause de cessation de paiement. La poursuite de l’activitéaétéautorisée jusqu’au

plaintesde clientsqui s’estiment lésés. Selonnos informations, au moins une douzaine de plaintes pour abus de confiance et escro- querie auraient déjà été enre- gistrées. Legérantauraitnotam- mentconservél’argentdelavente de bateaux d’occasion mis en dépôt par ses clients, reçu des acomptes pour des livraisons de

25 novembre pro- chain, mais au vu dulourdpassifaccu- sépar l’entreprise - “plusieurscentaines demilliers d’euros” selon le représen- tant des créanciers

Reçu des acomptes pour des bateaux jamais livrés.

bateaux jamais effectuées ou enco- re rendu des répa- rationsavecdenom- breusesmalfaçons. Le montant global

Lors de la collec- te, la Banque a besoin de tous les produits alimen- taires non péris- sables, mais sur- tout donc de sucre,

manque jamais. Par contre, on a toujours besoin de sucre, d’huile, de café ou de boîtes de thon. Ce sont des produits

Tous les produits alimentaires non périssables.

de l’argent ainsi détournédépas- serait les300000eurosaudétri- ment des clients et des fournis- seurs de Besançon Nautic. L’activité de Besançon Nautic se poursuivra jusqu’à la pro- chaine décision du tribunal fin novembre. À côté des locaux de la route de Lyon, l’activité de Besac Plongée (école de plon- gée) se poursuit tout à fait nor- malement. Les deux entités sont désormais totalement indé- pendantes. O J.-F.H.

-, la liquidationde laplusancien- ne entreprise de nautisme de la régionparaîtinéluctable.D’après maître Leclerc, le représentant des créanciers, “la société aurait des dettes vis-à-vis de clients, de fournisseurs, des caisses sociales et des caisses fiscales.” Mais les difficultés traversées par l’entreprisene s’arrêtent pas là. Songérant,DenisAcerbi, fait actuellement l’objetd’uneenquê- te de la gendarmerie de Tarra- gnoz suite à de nombreuses

d’huile ou de tablettes de cho- colat. “Car il ne faut pas que de la quantité, on doit aussi faire attention à la diversité des produits, la qualité” , selon le délégué général. Chaque année, les quantités distribuées augmentent. En 2005, 610 tonnes de nourritu- re ont été offertes en 2005 à la quarantaine d’associations cari-

relativement chers. Et si on vient à en manquer, on ne sait pas gérer la situation” , com- mente Arnaud Hincelin, le délégué général de la Banque alimentaire à Besançon. Les 25 et 26 novembre pro- chains, l’association caritati- ve organise sa collecte annuel- le. Une opération qui mobilise près de 2 000 bénévoles sur les

Près de 700 tonnes devraient être distribuées.

Micro-Méga fête 100 ans d’innovation à Besançon L’entreprise spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’ins- truments de chirurgie dentaire célèbre son 100 ème anniversaire. Micro-Méga emploie 250 salariés et poursuit la politique d’innovation engagée par Étienne Garnier, le fondateur.

O n peut avoir 100 ans et rester à la pointe de la technologie. L’entrepriseMicro-Méga, 100 ans après sa fondation, garde tou- jours le même esprit novateur, celui qui a propulsé l’entreprise de la rue du Tunnel à Besan- çon parmi les leaders mondiaux en matière de matériel de chirurgie dentaire. Dès 1907, cette politique axée sur la créativité permettait au fon- dateur Étienne Garnier de commercialiser le pre- mier tire-nerf qui donnera àMicro-Méga une enver- gure internationale. Sans cesse à la pointe des technologies, Micro-Méga s’adapte ou anticipe les progrès réalisés par la chirurgie dentaire. “En 1996, Micro-Méga introduisait le nickel-titane dans ces instruments. Ce matériau à mémoire de for-

me a permis de créer des instruments beaucoup plus maniables et précis” note à titre d’exemple Audrey Stefani, responsable marketing de Micro- Méga. Grâce à ses gammes de produits dépas- sant les 4 000 références, Micro-Méga conforte sa position de spécialiste de l’endodontie, disci- pline de la dentisterie qui concerne la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies de la pulpe dentaire. “Nous sommes les seuls au mon- de à fabriquer certains types de produits comme les “manches pignons” où le pignon d’entraîne- ment fait partie de la lime. cela offre au praticien et au patient plus de confort dans le sens où l’ins- trument est beaucoup plus petit” illustre la res- ponsable marketing.

L’entreprise Micro-Méga est installée depuis 1932 rue du Tunnel.

PUBLI-REPORTAGE

Ces technologies innovantes appliquées à l’ins- trumentation dentaire s’appuient sur le long savoir- faire des salariés de Micro-Méga. Le positionne- ment de Besançon en matière de microtechniques permet à Micro-Méga de conserver la longueur d’avance qu’il a acquise au fil de ses 100 années d’expérience. “Un contre-angle est constitué de 40 à 45 pièces et la précision nécessaire pour monter ces pièces est au micron près. Le savoir- faire de notre personnel est une de nos grandes richesses.” Aujourd’hui, la société Micro-Méga distribue ses produits à travers 125 pays dans le monde. cer- tifiée I.S.O. 9 001 version 2000 et E.N. 13 485, Micro-Méga a fait de la qualité un credo perma- nent. Grâce à ses compétences, l’entreprise bison- tine s’est également diversifiée dans la fabrica- tion d’aiguilles d’épilation ou d’acupuncture. Traditionnelle mais résolument moderne, Micro- Méga entame allégrement son deuxième siècle d’existence, sans perdre de vue ce qui a contri- bué à asseoir sa réputation au fil des précédentes décennies : la fiabilité et le service.

Micro-Méga intervient dans trois domaines principaux de l’endodontie :

Micro-Méga anticipe les progrès de la chirurgie dentaire. MICRO-MÉGA 12 et 5, rue du Tunnel 25000 Besançon Tél. : 03 81 54 42 42 www.micro-mega.com

les pièces à main et

contre-angles, l’obturation et l’hygiène.

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