La Presse Bisontine 59 - Octobre 2005

BESANÇON P ROJET Un des plus larges secteurs sauvegardés

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En bref

Unesco : Dijon est aussi dans la course

Folklore Une exposition permanente consacrée à Jean Garneret, abbé folkloriste et dessinateur, a été inaugurée le 17 septembre au musée des maisons com- toises de Nancray, fondé par Jean Garneret lui-même. Champignons Chaque mardi et vendredi jus- qu’au 29 novembre, entre 7 et 9 heures, le mycologue Joël Simeray vérifie les différentes espèces mises en vente sur le Marché-Beaux arts de Besançon. Les particuliers peuvent également y faire véri- fier leur cueillette. Rensei- gnements au 03 81 87 80 90. Combattants L’association départementale des anciens combattants Algé- rie-Tunisie-Maroc organise la fête de l’amitié le 16 octobre dès 9 heures à l’Espace du Marais à Saône. Renseigne- ments auprès de Jean Perrin au 03 81 50 24 57 ou Marcel West au 03 81 52 06 62. Beaux arts Exposition consacrée au des- sin floral du 26 septembre au 21 octobre à l’école des Beaux arts de Besançon. Visite com- mentée tous les jeudis de 17 h 30 à 18 h 30. Rensei- gnements au 03 81 87 81 33.

Après l’arrivée d’Ikéa, l’inauguration pro- chaine d’un Zénith et l’ouverture d’un Pla- nétarium, Dijon volera-t-il encore la vedet- te à Besançon ? La capitale bourguignonne a déposé un projet d’inscription au patri- moine mondial de l’Unesco.

L a richesse du patrimoi- ne bisontin est incon- testable. Celle de Dijon l’est au moins autant. a municipalité élue dans la

désormais rééquilibrer sa lis- te au profit des pays du Sud, la municipalité dijonnaise a fait cause commune avec Beau- ne et toutes les villes concer-

nées par la côte viticole qui relie les deux villes. “C’est une démarche en synergie qui allie le patrimoine

capitale des Ducs de Bourgogne en 2001 a eu le déclic en s’apercevant que jamais Dijon n’avait songé à une telle recon-

La municipalité dijonnaise est très mobilisée.

naissance internationale, alors que ses richesses - urbaines et paysagères (les vignobles) - lui valent déjà une renommée tou- ristique internationale. Le centre-ville de Dijon pos- sède un des plus larges sec- teurs sauvegardés d’Europe, avec 97 hectares au total. Un dossier de candidature à l’ins- cription au patrimoine mon- dial de l’Unesco a donc été dépo- sé par l’équipe du maire François Rebsamen. Mais conscient que l’inscription est un long parcours, d’autant plus long que l’Unesco souhaite

dijonnais lui-même et la côte des vins, autre richesse de la région. Sur le plan touristique, ces deux atouts sont indisso- ciables. C’est la raison pour laquelle l’angle d’attaque du dossier de candidature a été élargi jusqu’à Beaune” expli- quent les services concernés à la mairie de Dijon. Voilà qui n’arrange peut-être pas les affaires de Besançon. Si les deux villes se disent inlas- sablement complémentaires - le maire de Besançon le répè- te à l’envi -, deux projets d’une telle envergure distants de

Besançon et ses fortifications, un argument aussi fort que Dijon et son vignoble ?

à une telle reconnaissance. Mais dernièrement, le conseil scientifique du ministère de la Culture, chargé de valider les candidatures françaises, a sou- haité étendre le réseau des 9 villes au label “Vauban”, à 12 villes. Y ont donc été ajoutées, les villes de Cussac-Fort-Médoc et Arras, ville elle-même can- didate avec d’autres cités du Nord au nom de leurs beffrois. Le chemin de l’Unesco est déci- dément long et complexe. O J.-F.H.

moins de 100 kilomètres l’un de l’autre, ont-ils des chances d’être retenus les deux ? Rien n’est moins sûr. À Dijon, on y croit autant qu’à Besançon. “Nous sommes conscients que la démarche est très longue. Cela pourramettre 10 ans mais nous avons de réelles chances. En tout cas, la municipalité dijonnaise est très mobilisée autour de ce projet” commen- tent les services municipaux qui voient en la candidature bisontine “un atout complé-

mentaire.” Le projet bisontin de classe- ment à l’Unesco suit son cours. La capitale comtoise est désor- mais reliée à une dizaine d’autres villes. Besançon est la tête de pont d’un groupe- ment de 8 cités françaises, toutes fortifiées par Vauban. Parmi les plus connues figu- rent Briançon (Hautes-Alpes), Neuf-Brisach (Haut-Rhin) ou Villefranche-de-Conflent (Pyré- nées-Orientales). Car Besan- çon seule n’aurait pu prétendre

Du 1 au 15 octobre 2005

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horaires d’ouverture : lundi 10h - 12h / 14h-19h et du mardi au samedi 9h-12h / 14h-19h

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