La Presse Bisontine 58 - Septembre 2005

BESANÇON

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P ARAPENTE

En bref

Un club de passionnés fait voler six enfants malades Toujours plus haut dans le ciel

Musée Le musée rural de Foucherans est ouvert jusqu’à la fin dumois d’août. Dans une immense fer- me de 1642, les différents aspects de la vie paysanne sont représentés. Visites guidées tous les jours sauf lemardi. Ren- seignements au 03 81 86 73 20. Radio Jusqu’au 28 août, France Bleu Besançon est aux couleurs du Brésil. Durant tout l'été, l’anten- neestrythméedemusiquesbré- siliennes. Sur101.4ou102.8F.M. Vide-grenier Le 4 septembre, vide-grenier au centre du village d’Avanne- Aveney. Entrée gratuite aupublic dès 7 heures. Organisé par l’as- sociation de parents et d’élèves d’Avanne-Aveney-Rancenay. Rens. au 06 72 37 69 48. Médecin Pour plus d’informations sur le dispositif du médecin traitant mais en place par l’assurance maladie sur le secteur deBesan- çon, consulter le site www.besancon-ameli.fr Micronora La 16 ème édition du salon inter- national des microtechniques aura lieu du 26 au 29 sep- tembre 2006.

Ils sont six enfants malades, soignés à l’hôpital Saint-Jacques. Le 23 septembre, ils s’envoleront en parapente en ouverture de la coupe Icare, en Isère, l’un des plus gros rassemblements de la discipline en France. Comme pour prendre un nouveau départ.

L e crâne rendu chauve par les traitements, Sébastien a le regard captivé par le film. Sur l’écran, une cassette de présen- tationde parapentes défile. Pour le petit garçon de huit ans, voler est un rêve. Plus que celamême. Dans sa chambre, les posters d’hélicoptères, avions, parapentes en tout genre commencent à envahir les murs. “Depuis qu’il a fait sa rechute, il est passion- né. Il veut absolument aller voir ce qu’il y a dans le ciel. Peut-être parce qu’un jour, on lui a dit que sa grand-mère était au ciel, je ne sais pas” , explique sa mère en souriant. Alors, depuis qu’il sait qu’il va voler en parapen- te, il compte les jours et s’im- patiente. “Ça lui a donné une force énorme pour faire face à ses traitements, il ne pense plus qu’à cela” , reprend sa mère. Comme cinq autres enfants malades de 7 à 15 ans, atteints comme lui de leucémie ou de cancer, Sébastien a été choisi pour faire partie de l’opération “L’aile aux enfants”. Les 23 et

adolescent fluet, avec sa cas- quette grise sur la tête. Dès qu’il a entendu parler du projet, il a dit oui. “C’était vraiment un truc que je voulais faire, le parapen- te” , dit-il doucement. Depuis un an, il se bat avec la maladie, a dû suivre des cours par corres- pondance, faute de pouvoir aller à l’école. Désormais, il est en rémission et est retourné chez ses parents. Le vol en parapen- te, c’est un peu aussi le symbo- le d’un nouveau départ, la fin

24 septembre prochains, tous s’envoleront enparapente bipla- ce des hauteurs de Saint-Hilai- re-du-Touvet, en Isère, pour l’ou- verture de la coupe Icare, l’un des plus grands festivals dugen- re, qui attire chaque année près de 80 000 passionnés de la dis- cipline. L’opération est née d’une ren- contre entre le clubde parapente Decouv’air, basé àMontfaucon, et l’un des médecins de l’hôpi- tal Saint-Jacques de Besançon,

Premiers contacts avec le parapente. Le 23 septembre, Sébastien, Dimitri et quatre autres enfants malades de l’hôpital Saint-Jacques de Besançon devraient effectuer leur baptême de l’air en parapente, en ouverture d’un des grands festivals de la discipline.

des séjours à l’hô- pital et de la pério- de sombre de la maladie. “Et puis ça va aider à oublier un petit peu” , ajoute-t-il.

PierreRohrlich, lui aussi parapentis- te. “J’avais envie depuis plusieurs années de faire par- tager cela aux enfants. De les sor-

“On sait mieux profiter de chaque instant.”

petit garçon regrette juste une chose : devoir se déguiser en sou- ris. Les organisateurs ont choi- si d’illustrer, lors du vol, le thè- me du comté. Un premier parapentiste serahabillé enmor- ceau de fromage, les enfants en rongeurs. Alexis, lui aurait pré- féré “militaire.” LamèredeSébas- tien elle aussi sera du voyage, avec son petit frère. “Pour qu’il participe un peu à la fête. Car lui aussi a souffert de la mala- die de son frère.” O S.D.

tant. Et puis si ça peut aider à montrer que tout le monde n’est pas en bonne santé, qu’il faut penser à eux aussi.” D’une voix monocorde, il raconte la vie qui change avec la maladie, tout à coup “on ne prévoit plus rien, maintenant, on sait peut-être mieux profiter de chaque instant aussi.” Il ne pourra pas faire le déplacement pourtant jusqu’en Isère. La familled’Alexis, sept ans, elle, sera du voyage. Chapeau cou- leur camouflage sur la tête, le

Devant le film, qui montre quelques images de la coupe Ica- re, à laquelle il va participer, lui aussi a les yeux brillants. “Ça a l’air vraiment super. Je m’at- tendais pas à cela, un festival avec autant de monde” s’en- thousiasme-t-il. Richard, son père, approuve. “Pour les enfants en voie de guérison, c’est impor-

tir du cadre de l’hôpital et de s’amuser deux jours avec eux” , affirme le médecin. Chaque année, le service accueille près de 45nouveauxpatients. Il a fal- lu faireun choix, “en fonctiondes traitements de chacun et puis ensuite la motivation.” Dimitri, quinze ans, est le plus vieuxde labande. C’est ungrand

P U B L I - I N F O R M A T I O N

C’est la rentrée, courez chez Delsey ! Le magasin d’usine de la rue de Vesoul propose une vaste gamme de sacs à dos et cartables pour équiper l’écolier, de la maternelle aux études supérieures.

L a rentrée est là, avec son traditionnel cortège de fournitures à acheter pour équiper les enfants. Parmi les incon- tournables, il y a le cartable, qui se décline aujourd’hui en d’innombrables modèles où la fantaisie prend souvent le dessus sur le côté pratique.

Pour faire son choix en toute sérénité, le maga- sin de la rue de Vesoul Delsey Factory Store pro- pose sur près de 1 000 m 2 , un choix parmi les plus étendus enmatière d’équipements scolaires. “Depuis quelques années, le sac à dos est à la mode. Nous avons donc évolué en fonction de la demande. Nous proposons un vaste choix dans les gammes de produits des marques Eastpak, Camps, Rika Lewis ouKipling. Pour les plus petits, les sacs Walt Disney sont disponibles” présente Esther Favard, responsable du magasin. Delsey Factory Store est un des 5 magasins d’usine de la marque Delsey en France. Uni- quement composés de fins de série, les stocks sont constitués de produits de l’année précé- dente. Avantage du système : des prix nette- ment inférieurs au marché. “Dans un magasin d’usine, on fait vraiment de bonnes affaires. La décote est d’au moins 30 %. Elle peut aller jus- qu’à 50 %. Souvent d’une année sur l’autre, ce

Des dizaines de références différentes sont disponibles chez Delsey Factory Store.

ne sont que de petits détails qui changent selon les collections, parfois ce sont juste les couleurs. L’avantage d’un sac ou d’un bagage, c’est qu’il se démodemoins vite qu’un vêtement” poursuit Esther Favard. Entièrement rénové en 2002, spacieux et lumi- neux, lemagasin d’usine de la rue de Vesoul pro- pose aussi une gamme complète en matière de bagagerie, de sacs à main, de parapluies, d’ac- cessoires et de petitemaroquinerie. 5 personnes sont à votre disposition pour vous conseiller au mieux en cette période de rentrée… Le sourire en prime.

Delsey Factory Store (anciennement Supérior) existe depuis 1947 à Besançon

DELSEY FACTORY STORE 81, rue de Vesoul - 25000 BESANÇON - Tél. : 03 81 47 18 87 Horaires d’ouverture : Lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h Du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h

Esther Favard, responsable du magasin : “Dans un magasin d’usine, on fait vraiment de bonnes affaires.”

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