La Presse Bisontine 58 - Septembre 2005

LE GRAND BESANÇON

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V ALLÉE DE L ’O GNON

Opposition de l’association des riverains

Le T.G.V. fait craindre les riverains pour la rivière

Une association de riverains de l’Ognon monte au créneau contre la construction de la ligne T.G.V. et met en garde les conséquences de celle-ci sur la vie de la rivière. En cau- se notamment, la destruction de zones humides et le non respect de bassins versants.

“S ur près de 100 kilomètres, la future ligne de T.G.V. est parallèle à la rivière. Ce n’est pas possible qu’il n’y ait pas de consé- quences sur l’eau et tout le bassin ver- sant lorsqu’on construit un tel monstre” , s’anime Annette Lapalus, l’une des militantes de l’association des riverains de l’Ognon. Après les habitants d’Auxon-Dessus, inquiets du futur tracé de la gare d’accueil du T.G.V. et de sa route d’accès, c’est au tour des riverains de la rivière de l’Ognon de monter au créneau contre

pour les riverains concerne les rem- blais de la voie, qui devrait être sur- élevée de près de 2,5 mètres à cer- tains endroits. “On s’attend à ce qu’un certain nombre de carrières soient créées le long de la rivière, au moins une dizaine certainement. L’affluen- ce sur l’eau est difficile à calculer pour le moment. Mais ce qui est sûr, c’est que lorsqu’on creuse pour extra- ire du sable, la rivière se trouve en danger par réchauffement de l’eau” , explique Annette Lapalus. Pour la ligne T.G.V., l’association de riverains a sa solution, radicale. Ne pas construire de ligne et “aména- ger celles existantes pour que les trains puissent circuler jusqu’à 200 km/h. On n’est pas contre le T.G.V., mais contre la ligne à grande vitesse” , conclut René Alliot. Toujours est-il que pour Réseau Ferré de France, l’opposition des associations est loin d’être la seule du moment. Une autre vient de se faire jour, côté financier cette fois. Les syndicats des pro- priétaires forestiers publics et pri- vés ont appelé leurs adhérents à refu- ser les propositions d’indemnisation, les jugeant insuffisantes. Ce qui pour- rait à terme faire augmenter encore davantage la facture, fixée actuelle- ment à 2,4 milliards d’euros. O S.D.

mettent aussi en garde contre le risque d’inondations. Sur certaines portions, le tracé de la ligne “mord sur les bords de la zone classée inon- dable” , affirme René Alliot, le prési- dent de l’association des riverains de l’Ognon. “Lors d’orages, il pourrait avoir un risque d’inondations locales” , craint-il. Selon les plans actuels, la construc- tion de la ligne devrait engendrer la destruction de 76 ha de zones humides, seuls 57 devraient être reconstitués, toujours selon l’enquê-

te publique. “Et cela ne tient pas compte de ce qui pourrait être détruit ou endommagé lors des travaux” , reprendAnnet- te Lapalus. Concernant les zones

la ligne à grande vitesse. L’association des rive- rains de l’Ognon, appuyée par les associations “Franche-Comté Nature environnement” et “Saô- ne et Doubs vivants”,

“Pas contre le T.G.V., mais contre la ligne.”

humides, les associations écologistes font aussi part de leurs “inquiétudes” pour le devenir de certaines espèces animales qui y vivent. Notamment la “rainette verte d’Auxon-Dessous, coupée de celles du Val d’Ognon” par la ligne de chemin de fer. “On mesu- re le manque de réflexion sur la notion d’écosystème et de son respect” , com- mentent les deux associations de pro- tection de la nature dans un rapport remis lors de l’enquête publique. Enfin, la crainte la plus importante

reproche au tracé actuel et à l’en- quête publique réalisée sur celui-ci au titre de la loi sur l’eau de ne pas prendre suffisamment en compte les conséquences de la ligne T.G.V. sur le milieu naturel aquatique. Une enquête publique qualifiée de “par- faitement bidon” par l’association des riverains. Première récrimination, la non-prise en compte des bassins versants, qui représentent l’ensemble des cours d’eau et ruisseaux ali- mentant l’Ognon. Les associations

L’arrivée du T.G.V. en vallée de l’Ognon suscite toujours autant de craintes.

S AINT -V IT Projections de peinture Des voitures repeintes par une fuite industrielle Le 12 juillet, les propriétaires d’une vingtaine de voitures garées sur un des parkings de la zone industrielle de Saint-Vit ont eu la surprise de les retrouver constellées de petites gouttelettes de pigments rouges. L’usine de peinture voisine a reconnu être responsable de la fuite.

PRESENTATION AUX PARTENAIRES DES TENUES OFFICIELLES 05/06 Chateaufarine, le 24 juin dernier

A pres une deuxième sai- son en division honneur et le maintien obtenu l’USSVFOOT réunissait ses partenaires pour cette remi- seofficielledeséquipementspour la saison qui débute. C’était la l’occasion de les remer- cier tous de leur soutien et plus encoredelacontinuitédecelui-ci. Le club qui reste sur une dyna- mique de progression suite au maintien de son équipe fanion au plus au niveau régional ne négligerapas sa formationet pui- sera dans le vivier local. Le parcours réalisé en coupe de Franche-Comté est une brillan- te illustration du potentiel des joueurs, dirigeants de ce club, de la municipalité et de son pre- mier magistrat Mr Pascal ROU- THIER. Pour eux tous disputer une rencontredevant plusde900

“I l y a trois mois, j’avais déjà retrouvé mon véhi- cule recouvert de pein- ture blanche sur l’aile avant et le pare-brise. Je n’ai pas fait le rapprochement et ai cru que c’était un gamin qui s’était amusé. Et puis le 12 juillet, c’est la majorité des salariés qui ont eu leurs voitures repeintes en rouge” , explique

une fuite provenant de l’usine de peinture industrielle voisi- ne, située à une cinquantaine de mètres du parking de sala- riés concernés. Le P.D.G. de M.B. Peinture a reconnu sa responsabilité dans la pollution colorée du 12 juillet, mais l’industriel affirme depuis avoir résolu définitivement le problème à l’origine des rejets. Il nie cependant toute impli- cation de son entreprise dans une autre pollution antérieu- re, contrairement à ce qu’af- firment certains salariés, qui évoquent des “voitures rouges repeintes à pois blancs” ou en bleu, quelques mois avant l’in- cident de juillet. Des véhicules garés devant d’autres sociétés environnantes auraient également été endom- magés. Ferjeux Maurivard craint que la pollution affecte aussi l’environnement, “parce quand on en est au stade de repeindre des voitures, c’est que cela doit commencer à être hors norme.” O S.D.

Ferjeux Maurivard, en détail. Comme une quarantaine de salariés d’E.M.T. 25, une entre- prise implantée dans la zone industrielle des Vaubrenots, à Saint-Vit, il a découvert à la sortie du travail son véhicule recouvert d’une fine pellicule de pigments rouges, “toute fine mais visible à l’œil et au tou- cher.” À l’origine de l’incident,

spectateurs à été une formidable récompense. Il est vrai que le complexeChris- tian DOUSSOT est un atout majeur pour tous les clubs de la commune. Le président Jean- LouisMONTRICHARDa visible- ment réussi à fédérer suffisam- ment demoyenset de talent pour installer durablement son club à ce niveau. Il est vrai que l’ef- fectif dont dispose le très com-

pétent Charles Da Silva adhère aux valeursprônéesdans ceclub : Travail, Rigueur, Solidarité et ce pour un plaisir maximum d’être ensemble. Tous réunis pour la même passion ! CharlesDa Silva à profité de cet- te soirée pour présenter à l’as- semblée une de ses recrues pré- sente : Yohann ROBERT attaquantduBRC.Ilaaussiconfir- mé la venue de Bastien LETOU- BLON (DOLE), de Stéphane ROBERT (MONTFAUCON). Sans départ majeur et, avec ce recru- tement de qualité, l’USSV FOOT se donne les moyens de ses ambitionspour la saison2005/06. N’oublions pas pour finir, les remerciements aus sponsors qui restent fidèles et souhaitons la bienvenue aux nouveaux arri- vées : CMDP, BIGMAT,…. . O

Le pare-brise était maculé de petits points rouges.

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