La Presse Bisontine 58 - Septembre 2005

RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON

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La mairie d’Osselle attend l’autorisation de lotir

Marie Minet, entre scène et lycée revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine

L e 27 juillet, la mairie d’Os- selle a déposé son pro- jet de lotissement com- munal auprès de la D.D.A.F. et de la D.D.E. Depuis, la municipalité est dans l’attente des autorisations de déboiser 2,4 hectares de forêt au lieu-dit “La Perrouse” pour permettre ensuite la construction de 21 maisons. “Il faudrait que fin 2006, on commence à voir les pre- mières habitations” indique le maire du village Michel Lartot. À moins que l’opposition à ce projet soit suffisamment convain- cante pour en retarder la réali- sation. Car les intentions de la collectivité dévoilées dans le bulletin municipal ne sont pas du goût de tout le monde à Osselle. Une poignée de rive- rains au futur lotissement s’est constituée en collectif pour ten- ter d’enrayer l’opération immo- bilière. Arguments à l’appui, ces habitants contestent les choix des élus qui conduisent à la destruction “du patrimoine fores- tier” au nom de l’extension du village. Pour Philippe De la Garanderie, membre du col-

chain on prévoit de faire du péri- scolaire. On doit tout faire pour maintenir des enfants sur le vil- lage.” L’accueil de nouvelles familles passe par l’ouverture de programmes immobiliers. O

lectif, il existe d’autres solutions. “Il y a 5,2 hectares de terrain privé disponibles en direction de Routelle qui ne sont pas en zone inondable. Mais aucun effort n’a été fait par la munici- palité pour tenter de convaincre les propriétaires de ces terres de les céder. Alors que le bon sens voudrait que l’on com- mence par lotir des terrains découverts. La seconde alter- native pour éviter de sacrifier près de trois hectares de forêt serait de réaliser des construc- tions ponctuelles dans le villa- ge même. L’idée serait en quelque sorte de boucher les dents creuses en priorité, plu- tôt que de poursuivre l’exten- sion d’Osselle. Par ce biais-là, on arrive facilement à accueillir 15 à 20 nouvelles familles.” Michel Lartot n’est pas si affir- matif. “80% du village est en zone inondable” dit-il. La mar- ge de manœuvre de la collec- tivité est donc réduite pour lotir, à moins de grignoter sur la forêt communale qui s’étire, tout de même, sur 320 hectares. La mairie défend sa position. Son

projet ne semble pas heurter la sensibilité des autorités com- pétentes. “Nous devons renou- veler la population à Osselle. Depuis cette année, on ouvre une cantine scolaire, l’an pro-

L a rentrée de septembre s’an- nonce chargée pour Marie Minet. La jeune fille de 17 ans, originaire de Byans-sur- Doubs qui a gagné “Entrée d’ar- tistes”, l’émission de Pascal Sevran, va mener de front un double emploi du temps de chan- teuse et d’élève de 1 ère S au lycée bisontin Claude-Nicolas Ledoux. Le calendrier ne l’effraye pas. Le 17 septembre, elle débute une tournée à Châtellerault en com- pagnie de l’animateur. 90 dates sont prévues à travers toute la France. L’aventure se terminera l’été prochain par une croisière d’une douzaine de jours sur la mer Baltique. Ce tour de chant accompagne la sortie en juin der- nier du disque “Entrée d’ar- tistes 2” qui s’est déjà vendu à 10 000 exemplaires. Ce n’est pas tout. Marie Minet prépare en ce moment l’enre-

gistrement de son premier album solo qui sortira à la fin de l’an- née. Un programme chargé. Mais ce qui surprend chez cette jeu- ne fille est sa capacité à s’in- vestir à la fois dans sa passion pour la musique comme dans ses études. Pas question pour elle de négliger l’un au bénéfice de l’autre. Pour l’instant, elle réussit sur les deux tableaux. Marie Minet trouve son équilibre. Il n’y a pas de hasard dans son parcours, mais une volonté d’al- ler de l’avant sans se laisser gri- ser par le succès. Actuellement, la chanteuse est encore dans le Sud de la Fran- ce, à Portiragnes-Plages dans l’Hérault, où elle chante chaque soir en compagnie de ses parents Christophe et Florence, eux- mêmes musiciens. Dans la famil- le, la chanson est un virus. Ça ne s’invente pas ! O

Saône : les commerces respirent

O uf ! C’est le soulagement du côté des commerçants de la rue de la Mairie qui ont vu, mi-juillet, la fin d’une série de travaux qu’ils jugeaient interminables. La chaus- sée a été entièrement rénovée, elle offre désor- mais le visage d’une artère propre et acces- sible. Limitée à 30 km/h, la circulation y a été jugulée. “Ça circule beaucoup mieux” recon- naît Alain Fève, le président de l’association des commerçants. Mais comme tout projet, celui-ci a son revers : le stationnement. “Les places de parking n’ont pas été bien pen- sées. Il y a par exemple un arrêt-minute, mais il est à gauche en montant la rue. La person- ne qui veut se garer pour aller à la boulange- rie est obligée de faire demi-tour en haut de la rue pour redescendre ensuite. L’autre sou- ci concerne la pharmacie et les commerces qui sont autour, poursuit M. Fève. Auparavant, on pouvait y aboutir par 5 rues différentes. Désormais, il n’y a plus qu’un accès par la rue de la Mairie ! C’est vraiment dissuasif.” L’avis

est partagé par Philippe Amiot, le boulanger qui avait mené une fronde contre les travaux il y a quelques mois : “La rue a belle allure, c’est vrai, il y a eu des choses positives dans ces travaux mais tout n’a pas été très bien réfléchi. Il faut quasiment faire le tour du vil- lage pour venir à la pharmacie. J’ai l’im- pression qu’on veut chasser les voitures du centre de Saône et qu’on veut les attirer en zone industrielle où on s’apprête à construi- re deux supermarchés.” Pour marquer la fin de ces longs travaux, le commerce saônois organise une semai- ne d’animation entre le 3 et 8 octobre pro- chains. “Ce sera une manifestation festive pour montrer aux gens que la rue est à nou- veau ouverte. À cette occasion, nous nous associons à la mairie qui organisera une cérémonie d’inauguration” ajoute le prési- dent des commerçants. Le vrai renouveau de la rue de la Mairie interviendra peut- être à l’automne. O

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