La Presse Bisontine 57 - Juillet-Août 2005
19 LE DOSSIER NOUVEAUX HORAIRES du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 18h + LE SAMEDI MATIN
D ISCOTHÈQUE Un nouveau D.J. pour le KGB Au plus chaud de la nuit C’est de lui que dépend une partie de la réussite d’une soi- rée. Au plan musical en tout cas. Savoir chauffer l’ambian- ce, faire monter la tension, tout un art.
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I l est presque caché sur son perchoir qui sur- plombe la piste de dan- se. De là-bas, il embras- se du regard toute la salle, encore vide en ce début de nuit. Et casque sur les oreilles, repè- re le goût musical des gens présents. “À leur façon de s’ha- biller, tu comprends tout de suite si tu as affaire à des gars qui viennent pour le R & B ou qui sont fans de house. Ça se sent au visuel” , affirme-t-il d’un ton sûr. Comme tous les D.J., il a un surnom un peu loufoque, amé- ricanisé. Lui, c’est Jeff. D.J. Jeff. Il a 30 ans, dont 16 pas- sés dans la musique et la fonc- tion de D.J., ce qui commen- ce à faire un joli palmarès. Depuis deux
propres disques. Son dernier opus, de la house , son style musical, marche bien dans les boîtes de nuit partout en Fran- ce, affirme-t-il. Jeff l’a conçu la nuit, les jours de fermetu- re. “Parce que le jour, j’arrive pas à me concentrer. Je sais pas, ça vient de la lumière. Moi, je ne peux bosser que la nuit.” O
peux passer ce que je veux, même quand ce n’est pas enco- re diffusé à la radio. À Dole, il fallait que ce soit connu pour que le public accepte” , assène- t-il. Petite barbichette branchée sur le menton, il a commencé en remplaçant au pied levé son frère dans une discothèque. Le virus est familial, son père aussi est dans la musique. Voie presque toute tracée donc. Autour de lui, dans son nid d’aigle, des caisses de vinyle et de C.D. pleins à craquer dans lesquelles il puise au hasard. Petit à petit, sur la piste, des jeunes se rappro- chent. “Plutôt R & B ce soir” commente le D.J., tout en jouant avec la console qui com-
mande les effets de lumières. Il affirme ne pas avoir de recet- te. Pour une bonne soirée, “il faut juste réussir à mettre ce que les gens atten- dent. Et quand ils démarrent au quart
L’oiseau de nuit a touché
semaines seulement, c’est lui qui officie aux platines de la dis- cothèque le KGB, une boîte installée dans d’anciens entrepôts des Prés-de-Vaux, après avoir été aux
à tout ou presque.
manettes d’une des grandes boîtes de Dole. Un transfert vers Besançon dont il n’est pas mécontent. “Le public ici est beaucoup plus pointu musi- calement. Ils n’hésitent pas à apprécier les nouveautés, je
de tour au moindre de tes enchaînements, là tu prends vraiment ton pied.” L’oiseau de nuit a touché à tout ou presque. A aussi été animateur radio, puis compo- siteur et producteur de ses
Pour D.J. Jeff, “à leur façon de s’habiller, tu comprends tout de suite si tu as affaire à des gars qui viennent pour le R&B ou qui sont fans de house. Ça se sent au visuel.”
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