La Presse Bisontine 56 - Juin 2005

7 L’ÉVÉNEMENT Le palmarès des communes Revenus les plus élevés : Montfaucon (20 935 euros par U.C.) suivie de Tallenay, Pirey, Châ- tillon-le-Duc et Miserey-Salines : toutes les 5 ont un revenu médian par U.C. supérieur à 19 000 euros. Revenus les plus faibles : Novillars (13 453 euros par U.C.) suivie de Deluz, Chaucenne, Gennes et Besançon. Hors C.A.G.B., on trouve aussi Jallerange, Laissey ou Champlive. Quelques autres communes : D ÉMOGRAPHIE Palente, population vieillissante P alente et Les Orchamps ne figurent pas parmi les quartiers où se concentrent les Boussières : 15 679 euros. Marchaux : 15 880 euros. Saint-Vit (hors C.A.G.B.) : 15 105 euros.

Petit balade dans le Grand Besançon des revenus fiscaux

R EVENUS LES PLUS FAIBLES Novillars, commune “sociale” N ovillars, village “social” et “solidaire”. De par la forte pré- sence d’habitats

L ES PLUS “ RICHES ” Les revenus élevés vivent en première

couronne C e n’est pas une sur- prise, les ménages les plus aisés vivent dans les communes de la proche périphérie bisontine. Avanne-Aveney, Pirey, École- Valentin, Miserey-Salines, les deux Auxon, Tallenay mais aussi Thise, Chalezeule, Cha- lèze, Montfaucon, Fontain et Arguel, toutes dépassent les 17 000 euros par U.C. Les ménages optent pour un cadre champêtre à quelques enca- blures de la ville. Forcément, le coût de l’immobilier s’en ressent. Le prix de mètre car- ré à construire y atteint des sommets, jusqu’à 100 euros parfois. O

peu plus de 1 500 habitants, cohabitent plus de 200 habi- tations à loyers modérés, dont une grande partie est occupée par des familles en difficulté socio-économique. En 2004, sur 580 personnes imposables, 170 étaient exonérées par- tiellement. La vocation socia- le de Novillars s’explique aus- si par le fait que la commune abrite 5 établissements sani- taires et sociaux. O

sociaux, Novillars accueille logiquement une population qui connaît une certaine pré- carité, d’où la dernière place qu’elle occupe parmi les com- munes de la C.A.G.B. avec un revenu médian de 13 453 euros. Dans cette commune de l’Est bisontin comptant un

population, plus âgée en moyenne que dans le reste de la ville. ÀPalente, près de 30% des revenus des habitants éma- nent des pensions de retraite. Ce n’est pas le seul quartier où cette proportion est aussi forte. On retrouve les mêmes taux aux Cras et aux Chaprais. point commun : ces quartiers sont tous mitoyens. Y ferait- il meilleur pour passer une paisible retraite ? O

plus hauts revenus, loin s’en faut. Ce quartier de l’Est bison- tin dépasse à peine les 10 000 euros par Unité de consom- mation. Une des particulari- tés qui caractérisent ce quar- tier composé d’un mélange de résidences et d’habitat collec- tif, c’est la composition de sa

L ES QUARTIERS LES MOINS DOTÉS Forte urbanisation, faibles revenus L es vastes zones d’habi- tat collectif regroupent les revenus fiscaux les moins élevés. À Besan-

Pirey, une commune qui affiche un revenu médian par unité de consommation supérieur à 18 000 euros.

T ENDANCE Battant, quartier des “Bobos” O n les appelle les “Bobos” pour “bour- geois-bohêmes”. C’est une catégorie d’ur- modeste et quelques revenus élevés, ce qui explique un reve- nu médian “moyen”. Battant est sans doute un bel exemple de mixité sociale. O

record absolu parmi ces quar- tiers est à trouver à Ile-de- France avec un revenu par U.C. d’à peine 6 087 euros. Dans une moindre mesure, on trouve d’autres quartiers peu dotés comme Palente- Orchamps ou Clairs-Soleils. Là, le revenu médian est tout de même d’environ 10 500 euros. Logiquement, les chô- meurs et ouvriers sont les catégories les plus représen- tées dans tous ces secteurs de Besançon. O

çon, certains quartiers sont en dessous de 8 000 euros par unité de consommation, voi- re moins encore. Les taux les plus faibles sont atteints dans les îlots urbains suivants : Planoise-Ile-de-France, Dide- rot, Cassin, Époisses, Bour- gogne et dans le quartier de La Grette. Ainsi que dans le secteur Chopin (Palente). Le

bains, branchés et un tantinet “cultureux”, loin du bon chic bon genre de la rueMorand ou du square Saint-Amour par exemple. Certains de ces Bison- tins dans le vent ont investi Battant, ce qui fait de ce quar- tier autrefois populeux, un joyeux mélange où se côtoient aussi bien les paumés que les catégories aisées. Résultat : Battant ne figure pas parmi les quartiers aux revenus les plus élevés, malgré sa proxi- mité de la Boucle. Il regroupe à la fois une population assez

Dans certains secteurs de Palente, la part des pen- sions de retraite dans le revenu global des habi- tants peut atteindre jus- qu’à 34,4 %.

Revenus modestes et élevés cohabitent harmonieusement à Battant.

L A B OUCLE La Boucle d’or du patrimoine L’ étude menée par l’A.U.D.A.B. a décor- tiqué la nature des revenus des Bison-

La Grette n’atteint même pas les 10 000 euros par U.C.

S TATISTIQUES Combien de Bisontins sont imposés ? Pourcentage des foyers soumis à l’impôt sur le revenu France 60 % Franche-Comté 59,4 % Doubs 61,6 % C.A.G.B. 62,5 %

les revenus liés à la posses- sion d’un patrimoine immo- bilier. Il s’avère que c’est dans la Boucle et dans sa périphé- rie immédiate (Mouillère, Bre- gille et Vieilles-Perrières) qu’il y a la part la plus importan- te du revenu émanant de reve- nus du patrimoine et des pro- fessions non salariées (dont professions libérales ) de tout Besançon. À l’inverse, la plus forte proportion de revenus salariaux se situe à Planoise et aux Tilleroyes. O

tins. Il en ressort que “le reve- nu fiscal des Bisontins se répar- tit de la manière suivante : 67,10 % de revenus salariaux (dont les indemnités de mala- die et les allocation de chô- mage), 22,60 % de retraites (hors minimum vieillesse), 6,60 % de revenus des profes- sions non salariées et 3,70 % d’autres revenus” , c’est-à-dire

Dans la Boucle, beaucoup de revenus liés au foncier.

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