La Presse Bisontine 56 - Juin 2005

LE GRAND BESANÇON É COLE -V ALENTIN 3,5 millions d’euros d’investissement La gendarmerie s’installe dans ses nouveaux quartiers Les premières familles de gendarmes vont aménager dans la nouvelle brigade à partir du 23 mai. Le site devrait être définitivement opérationnel début juin.

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En bref

Concert Concert des élèves et des pro- fesseurs de l’académie de musique Tchaïkovsky (piano et violon), dimanche 26 juin à 17 heures à la chapelle du centre de long séjour de Bel- levaux (29, quai de Strasbourg à Besançon). Renseignements au 03 81 81 16 64. Eau La station de pompage de Chenecey-Buillon qui alimente en eau potable 35% des habi- tants de Besançon va faire l’objet de travaux de mise aux normes, notamment la mise en place d’une station d’aler- te qui doit permettre de pré- venir d’une éventuelle pollu- tion de la Loue en amont. Nomination Frédéric Viseur, administrateur civil au secrétariat général du ministère de l’Intérieur a été nommé sous-préfet de Besan- çon et directeur de cabinet du préfet de Franche-Comté. Il a pris ses fonctions le 9 mai. Diocèse Dans le cadre de l’inaugura- tion du centre diocésain de Besançon, une représenta- tion théâtrale est program- mée entre le 3 et le 12 juin :

L e chantier de la gendarmerie d’É- cole-Valentin qui abritera la futu- re Communauté de brigade d’É- cole-Valentin touche à sa fin. Les travaux qui devaient se terminer ini- tialement pour le mois de février ont pris du retard du fait des intempéries. Les forces de l’ordre ont accepté ce report de délai jusqu’à un certain point. Elles ont insisté pour que 6 premières familles

ont coûté 3,5 millions d’euros T.T.C. L’É- tat a participé financièrement à cette opération à hauteur de 485 000 euros. Le Conseil général de son côté a appor- té dans la balance 228 000 euros et la communauté d’agglomération du Grand Besançon 61 000 euros. Malgré l’apport de ces partenaires, cet investissement pèse lourd sur les finances communales. “On sera endet-

de militaires de la Brigade de Besançon Nord puissent prendre leurs quartiers avant le 23 mai. Les entreprises ont dû mettre les bouchées doubles pour respecter cette échéance. À partir du mois de juin, la nouvelle gendarmerie devrait

té pendant une demi-dou- zaine d’années. Ensuite, nous atteindrons l’équilibre” indique André Baverel, le maire. Pour la municipali- té qui doit honorer ses emprunts, il y a aussi une urgence à ce que les travaux

Des rentrées d’argent équivalentes à 183 000 euros.

se terminent dans les meilleurs délais. Dès l’arrivée des premiers gendarmes, elle pourra percevoir les loyers. Au final, elle pourra compter sur des rentrées d’argent équivalentes à 183 000 euros par an qui correspondent au montant total de ces loyers. O T.C.

être entièrement opérationnelle. Les 20 hommes en place travailleront sur un secteur qui s’étend de Vieilley à Serre- les-Sapins. C’est la commune d’École-Valentin qui est maître d’ouvrage de ce projet. C’est elle qui a financé la construction des 20 logements et des locaux de service qui

“le visiteur inattendu”. Rens. 03 81 65 17 40.

Les gendarmes disposereont de nouvelles conditions d’exercice de leur métier.

C ANTON D ’A UDEUX

Le coût du tri a triplé Ordures ménagères : la flambée des prix

Le coût de collecte et de traitement des ordures ne cesse d’aug- menter. Les factures risquent d’être salées. L’exemple de la com- mune d’École-Valentin illustre bien ce phénomène général.

“L e traitement des déchets n’aura jamais subi une hausse aussi impor- tante.” C’est le sombre constat dressé par la commune d’Éco- le-Valentin qui doit faire face à plusieurs événements : aug- mentation des prix pratiqués par les entreprises chargées de la collecte, coût de l’inciné- ration gérée par la commu- nauté d’agglomération du Grand Besançon (C.A.G.B.) en forte hausse, triplement du coût du tri et prise en charge par les communes du prix des déchetteries autrefois assumé par la C.A.G.B. Pour École- Valentin, la facture ordures ménagères augmentera cette année de 140 000 euros. Dans la pratique, cela se tra- duira par exemple dès cette année par un coût de 188 euros la tonne pour le tri des maté- riaux recyclables contre 55 euros jusqu’à maintenant. À École-Valentin et dans une vingtaine de communes où la collecte est confiée au S.I.O.M.C.A. (syndicat inter- communal d’ordures ména- gères du canton d’Audeux), le coût de la collecte a presque

doublé “parce que l’entreprise qui effectue la collecte (N.D.L.R. : la société Nicollin) a révisé ses prix” selon André Baverel, maire de la commu- ne. “D’après les explications de la société Nicollin, ils perdaient de l’argent avec nous, ils ont été contraints d’augmenter le prix de la collecte” commente peu convaincu Bernard Gavi- gnet, le président du S.I.O.M.C.A.

tri et traitement des déchets. Le S.Y.B.E.R.T. facture le prix de la tonne près de 190 euros. J’estime qu’il y avait peut-être un juste milieu à trouver entre 55 euros d’avant et 190 euros de maintenant.” Bernard Gavi- gnet avance une dernière expli- cation : “La C.A.G.B. a pris la décision de ne plus financer le coût des déchetteries. Dès cet- te année, elle imputera aux com-

munes 14 euros par an et par habitant pour financer le coût de ces déchetteries.” Selon nos sources, les déchetteries représenteraient pour la C.A.G.B. un coût de 3 millions

Pour expliquer l’aug- mentation du coût global, il met en avant d’autres fac- teurs : “Nous avons été un des premiers syndicats à effectuer le tri, les gens

Tout cela fait beaucoup aux yeux des maires.

d’euros par an, d’où la réper- cussion demandée de 14 euros par habitant. Tout cela fait beaucoup aux yeux des maires du canton d’Audeux. Pour les citoyens d’École-Valen- tin, cette vaste réorganisation de la collecte et du traitement des ordures ménagères aura un impact direct sur leur feuille d’impôt foncier. “Nous sommes sur le système de la taxe, c’est- à-dire que c’est la valeur fon-

payaient donc plus cher. Ces deux dernières années, nous avons décidé de redistribuer aux administrés une partie des réserves que le syndicat s’était constituées. Aujourd’hui, le syn- dicat n’a plus de réserves. Enfin, notre marché du tri étant arri- vé à expiration fin 2004, nous avons dû intégrer le S.Y.B.E.R.T., le grand syndi- cat de l’agglomération bison- tine qui a pris la compétences

Le coût de l’incinération des ordures augmente aussi : il passera à 77 euros la tonne pour École-Valentin.

le sien : “Je payais de l’ordre de 100 euros par anpour les ordures ménagères. Ce coût doit passer cette année à 200 euros. C’est une situation assez paradoxa-

cière qui détermine le coût des ordures, indique André Bave- rel. Le taux va doubler.” Pour prendre un exemple concret, le maire d’École-Valentin cite

le car on demande aux gens de trier pour que cela coûte moins cher au final, mais nous avons l’impression que ça ne va jamais baisser.” O J.-F.H.

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