La Presse Bisontine 52 - Février 2005

LE GRAND BESANÇON

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M ORRE

En bref

Ouverture début février

Il reste encore quelques touches à apporter aux amé- nagements intérieurs et extérieurs avant que la nouvel- le discothèque de Morre ouvre ses portes début février. L’Arc-en-ciel entre dans la danse

" Théâtre la compagnie Anda Jaléo pré- sente : “J’ai muré les murs et les fenêtres”, au théâtre de la Bouloie les 23 et 24 février. Rens. 03 81 82 30 34. R.M.I. Le nombre de bénéficiaires du R.M.I. dans le Doubs s’élevait à 7 845 au 30 juin 2004. Une augmentation de 10,35 % par rapport au 31 décembre 2003. Exposition Expo intitulée “Logic’art”, du 13 janvier au 13 février au Gymnase, espace culturel de l’I.U.F.M. du fort Griffon. point commun de toutes les ouvres présentées : la logique mathé- matique. Service La fédération des particuliers employeurs étend ses heures d’ouverture au 3, rue Beau- regard à Besançon. Désor- mais, la F.E.P.E.M. est ouver- te du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30. Rens. : Josette Jeantet au 03 81 50 07 12. Loisirs La brochure printemps-été 2005 de l’A.R.O.E.V.E.N. de Besançon-Franche-Comté est sortie. Disponible au 03 81 88 20 72. " " " "

L a commissionde sécurité a visité l’éta- blissement le 28 décembre dernier. Toutes les conditions sont désormais requises pour que l’Arc-en-ciel ouvre ses portes début février. C’est en tout cas la volonté du gérant Robert Cunchon qui met une dernière touche à l’aménagement de sa discothèque située à la sortie du villa- ge de Morre en direction de Besançon. L’endroit qui surplombe la Nationale 57 est bien connu des fêtards de l’aggloméra- tion. Depuis plus de 30 ans, cette maison a toujours abrité une discothèque qui chan- geait de nomenmême temps qu’el- le changeait de propriétaire. “Ça a été le Beau site, puis le Twenty Five dans les années 60. Il y a eu aussi plus récemment l’Ambassy, leMayer- ling, le Lady’s” raconteRobert Cun- chon. La dernière enseigne en date qu’ait porté cet établissement est le “Vic- tor Hugo” fermé depuis 3 ans. La discothèque reprend donc du service et s’apprête à accueillir le public dans unnou- veau décor. Mais le gérant prévient d’avan- ce qu’il va donner une couleur particuliè- re à l’Arc-en-ciel. “J’ai choisi de faire de mon établissement un lieu réservé aux gays. L’entrée sera gratuite. Nous avons entière- ment refait l’intérieur de la discothèque que j’ai reprise enmai 2004” annonce d’emblée celui qui fut l’ancien responsable de laBohè- me. C’est donc la seconde discothèque qui revendique cette étiquette à Besançon. Une des conditions à remplir pour pré-

tendre ouvrir l’Arc-en-ciel était d’amélio- rer les conditions d’accès au site. Àune cer- taine époque, les clients de la discothèque stationnaient leur véhicule le long de la côte deMorre faute de pouvoir se garer sur le parking aménagé à l’arrière de l’éta- blissement et souvent bondé. Pour éviter d’éventuels désordres, Robert Cunchon a délimité “une soixantaine de places de par- king à côté de la discothèque. Chaque soir d’ouverture, une personne sera chargée d’or- ganiser le stationnement. Si le parking est plein, nous avons convenu avec la mairie

que les véhicules se garent sur le parking qui se trouve un peu plus haut sur la R.N. 57, juste avant le pont de cheminde fer” explique- t-il. Mais c’est au petitmatin qu’il fau- dra être vigilant quand les clients

“Un lieu réservé aux gays.”

quitteront la discothèque. “Je placerai une personne en bas du chemin, au carrefour avec la côte de Morre” qui sera chargée de guider les automobilistes. D’autres amé- nagements destinés à améliorer la sécuri- té pourraient envisager à l’avenir. Néamoins, la sécurité préoccupe la muni- cipalité dont l’avis - favorable ou non -sera déterminant pour l’ouverture. Au total, la discothèque l’Arc-en-C iel va générer 6 emplois. Elle ouvrira les jeudis, vendredis et samedis soir de 22 heures à 4 heures du matin. ! T.C.

Une des conditions à remplir pour prétendre ouvrir l’Arc-en-ciel était d’améliorer les conditions d’accès au site.

R ESTAURATION

Installé au Royaume-Uni depuis 1972 Raymond Blanc, le chef franc-comtois aux 2 étoiles

Originaire de Saône mais installé en Grande-Bretagne depuis 1972, Raymond Blanc est reconnu comme l’un des plus grands chefs cuisiniers au monde. Il a été élu “chef de l’année 2004 en Grande-Bretagne” par ses pairs.

N é à Besançon en 1949, et plus précisément ori- ginaire du village de Saône, Raymond Blanc est arrivé en 1972 en Grande-Bre- tagne pour travailler comme serveur au “Rose Revived Res- taurant”. Quand le chef tom- be malade, il le remplace et moins de deux ans plus tard l’établissement entre dans le Guide Michelin ! À l’âge de 28 ans, Raymond Blanc ouvre son premier res- taurant “Les Quat’Saisons” pour lequel il obtient dès la deuxième année diverses récompenses. En 1984, il réa- lise son rêve en ouvrant un hôtel-restaurant “Le Manoir de Quat’Saisons” à Oxford en Grande-Bretagne. “Le bon ne nous intéresse pas, le sublime oui…” aime-t-il à rappeler. Son souci de la qualité tant dans la restauration que dans le confort ou les services lui vaut rapidement plusieurs récompenses et nominations : Le Manoir est le seul hôtel restaurant du Royaume-Uni à avoir obtenu et à maintenir deux étoiles au Guide Miche-

appel à Emily Todhunter, desi- gner , pour réaménager et déco- rer les 32 chambres de l’éta- blissement, avec pour objectif d’adapter le Manoir du XV ème siècle aux exigences du nou- veau millénaire. Passer une nuit dans une des 32 chambres personnalisées, très luxueuses et tout confort, coûte désor- mais entre 392 et 1 784

lin pendant 19 années. Récemment, Raymond Blanc a été nommé par ses pairs “Chef de l’année 2004”. Ce prix n’est pas décerné par des ins- pecteurs spécialisés ni même par le public mais par les chefs eux-mêmes. 1 800 chefs de Grande-Bretagne ont ainsi été sondés pour l’occasion. “Être nommé chef des chefs de l’an-

euros… “Notre but ultime est d’obtenir une troisième étoile, explique Raymond Blanc. C’est à travers le travail de toute l’équipe que nous y parviendrons. Nous

née est la plus gran- de reconnaissance d’un chef par ses pairs, estime le lau- réat.” Soucieux de trans- mettre sa passion, Raymond Blanc

L’un des plus prestigieux en Europe.

ouvre au Manoir “l’école de cuisine” en 1991, tant pour les amateurs que les cuisiniers professionnels. Il propose l’op- portunité de développer leurs compétences en leur appre- nant quelques secrets de sa cuisine. En 2003, il complète cette offre en ouvrant “La peti- te école de cuisine” avec des cours de cuisine amusants pour les enfants et les jeunes âgés de 7 à 16 ans. En 1998, le chef-cuisinier fait

souhaitons approcher l’excel- lence dans tout ce que nous faisons ici, qui que nous soyons et quel que soit notre rôle.” Quant aux menus, il faut compter de 64 euros pour le menu du jour à 135 euros pour le menu gourmand. Raymond Blanc propose une cuisine française pour laquel- le il utilise 90 types de légumes et pas moins de 70 sortes d’herbes fraîches. Le jardin du manoir permet d’approvi-

Raymond Blanc vise maintenant une troisième étoile au Guide Michelin.

sionner la cuisine pour ses besoins quotidiens 8 mois dans l’année. L’hôtel restaurant “Le Manoir des Quat’Saisons” est aujourd’hui considéré comme

l’un des plus prestigieux en Europe. Il a également contri- bué à former de nombreux chefs britanniques. “22 étoiles Michelin, sur la centaine que

compte la Grande-Bretagne, viennent du Manoir” rappel- le Raymond Blanc. ! G.C.

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