La Presse Bisontine 51 - Janvier 2005

SPORT

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C OURSE À PIED

5 courses différentes Passage original de 2004 à 2005 : la Corrida de Besançon

A u cœur de la vieille vil- le, l’A.S.P.T.T. propose un circuit en boucle à travers les rues piétonnes. Départ et arrivée place du 8 Septembre (place Saint-Pierre), avec passage par laGrande rue, la place Victor Hugo, la rue des

25 ème édition déjà pour cette traditionnelle course de fin d’année qui permet le passage d’une année à l’autre, selon la tradition sud américaine. Le 26 décembre, le rendez-vous est donné à tous les sportifs, déguisés si possible !

Granges et la place duMarché. Cette manifestation, populaire avant tout, s’adresse à tous : aux jeunes et moins jeunes, aux coureurs du dimanche, sans oublier les élites et les handi- sports. 5 courses sont proposées : jeunes, vétérans, A.S. Femmes (à cou-

le cadre des événements de fin d’année organisés par Besan- çon. Chaque participant pour- ra courir la dernière course, “la Bisontine”, en semi-nocturne. ” Les spectateurs quant à eux pourront voir un monstre à deux têtes ou une gigantesque chenille traverser les rues de

14 h 30 : course jeunes (pous- sins, benjamins, minimes) : 1 810 m 14 h 50 : course vétérans (cadets et vétérans) : 7 300 m 15 h 30 : course A.S. Femmes (Cadettes, juniors, espoirs, seniors et vétéranes) : 5470 m 16 h 10 : course A.S. Hommes (cadets, juniors, seniors) : 9 130 m 17 heures : La Bisontine (à partir des cadets et cadettes) : 5 470 m Tarif réduit jusqu'au 24 décembre : 6 € Tarif le jour de la course : 7 € Tarifs Poussins, Benjamins, Minimes : 3 € Renseignements : A.S.P.T.T. au 03 81 47 20 20 Programme

Besançon. Un tee- shirt sera offert aux 800 premiers inscrits et un ravitaillement copieux à chaque cou- reur. De nombreux lots (coupes, médailles, bons d’achat, tickets de cinéma, fleurs, lunettes Weps…)

rir en moins de 35 minutes),A.S. Hommes (en moins de 45 minutes) et enfin la "Bisontine”. Cette cour- se populaire est la der- nière de cette grande journée. “La corrida est une course qui permet de passer d’une année à l’autre, expliqueMarie

Un monstre à deux têtes ou une gigantesque chenille.

récompenseront les premiers et premières de chaque cour- se. Pour la 25 ème édition, l’A.S.P.T.T. n’a prévu aucune manifestation spéciale, puisque la Corrida n’a pas tout à fait 25 ans. La première édition avait eu lieu en 1978. Deux éditions avaient été annulées, l’une en raison de problèmes d’organisation, l’autre en 1999 suite à la tempête. L’an der- nier, 645 coureurs avaient par- ticipé à l’événement. L’A.S.P.T.T. en espère 800 pour l’édition 2004. Les rues du centre-ville promettent d’être bien animées en cette fin d’année. !

Mesnier, de l’A.S.P.T.T. C’est une tradition venue d’Amérique du Sud où les habitants se dégui- sent pour l’occasion. À Besan- çon, la course a lieu chaque dernier dimanche de l’année afin de célébrer ce passage à la nouvelle année et nous invitons tous les sportifs à se déguiser. En plus de son attrait sportif, la Corrida se veut conviviale et festive car elle s’inscrit dans

La course populaire par excellence fête sa 25 ème édition.

C LUB FÉMININ

Monté en Pré-national Handball : les filles de Saint-Vit plus

motivées que jamais 7 équipes composent le club de handball féminin de Saint-Vit, de moins de 9 ans aux seniors. Les résultats sont prometteurs et l’une des sec- tions vient d’effectuer un stage en Martinique.

À Saint-Vit, l’école de handball commence avec une section moins de 9 ans, regroupant une quinzaine d’enfants et une dizai- ne de moins de 11 ans. 10 filles com- posent la section moins de 13 ans, et une quinzaine la section moins de 16 ans. Ces deux dernières fonc- tionnent très bien, grâce à une cer-

disposent même de deux entraîneurs puisqu’elles préparent le champion- nat national. L’équipe senior obtient également de bons résultats, se plaçant 4 ème ex-aequo avec 3 clubs, à 4 points seulement de la première équipe. Cette formation vient ainsi de monter en niveau Pré- national. L’objectif est maintenant le

te de calendrier, soirée créole, tour- nois…) les filles de l’équipe senior ont pu partir une semaine enMartinique. “Nous avons été accueillies par le “Club du Lorrain” en Martinique et avons passé tout le séjour avec les joueuses martiniquaises, soit pour jouer et dis- puter des matches, soit pour visiter l’île, explique Frédérique Verdera, capitaine de l’équipe. C’est une for- midable expérience humaine, nous avons beaucoup appris. La cohésion du groupe s’est renforcée et cela se res- sent dans le jeu. Il y a plus de com- munication, de complicité et moins de situations conflictuelles.” Au printemps prochain, les Saint- Vitoises accueilleront à leur tour les joueuses martiniquaises, avant d’y retourner en 2006. Elles continuent ainsi leurs démarches pour financer leurs projets. “Pour l’équipe, l’objec-

taine dynamique et à des entraîneurs investis. Les moins de 18 ans se répar- tissent en deux sections, A et B, et une section senior regroupe enfin une quinzaine de filles. Les

maintien en Pré-national. “Quand j’ai repris le club, il n’y avait pas d’entraî- neurs et peu de filles, rap- pelle Teddy Beneteau De La Prairie, directeur tech- nique du club. Il a fallu

“La cohésion du groupe s’est renforcée.”

Durant les vacances de la Toussaint, les joueuses de Saint-Vit ont pu effectuer un stage en Martinique.

Les conditions de jeu à Saint-Vit don- nent envie aux filles de rester au sein des équipes. Cette fidélité est éga- lement due au soutien des sponsors, de la ville de Saint-Vit et aux actions d’un bureau particulièrement dyna- mique. ! G.C.

tif est avant tout le maintien dans le haut du tableau, précise Teddy Bene- teau De La Prairie, pour pouvoir accéder en N 3 dans les années à venir. Le groupe qui arrive derrière est excellent et va pouvoir renforcer l’équipe.”

jeunes sportives sont encadrées par des entraîneurs compétents, de for- mation fédérale, et travaillant en collaboration avec le directeur tech- nique. Chaque section a son propre entraîneur, les moins de 18 ans A

mettre en place des projets pour retrou- ver une certaine dynamique.” C’est ainsi qu’un stage aux Antilles a été organisé. Après avoir démarché pour récolter les fonds nécessaires (tombolas, ven-