La Presse Bisontine 51 - Janvier 2005

ÉCONOMI E

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En bref

P ATRIMOINE Établissement 3 étoiles 15 années de prestige pour l’Hôtel Castan Racheté il y a 15 ans par Gérard Dintroz, l’hôtel particulier du square Castan est devenu l’Hôtel Castan, un endroit de prestige offrant élégance, calme, grand confort et situation privilégiée.

" Récompense La société Bâtilor, basée à Valentin, vient d’obtenir deux distinctions régionales : le tro- phée de la maison individuel- le Vivrélec 2004 (elle concourt au niveau national le 21 jan- vier prochain) et le prix spé- cial du développement durable remis par E.D.F., pour unmodè- le de maison adapté aux per- sonnes à mobilité réduite. Mouillère Dans le cadre de l’aménage- ment de la Z.A.C. de la Mouillè- re, la rue des Fontenottes va être recalibrée. En 2006, elle se doublera d’une piste cyclable permettant de rejoindre le parc Micaud par un souterrain. Les travaux qui ont débuté dureront environ 7 mois. Exposition Une exposition consacrée à Planoise a lieu jusqu’au 23 décembre au collège Vol- taire. Elle circulera ensuite au collège Diderot (3 janvier au 5 février), au lycée Tristan-Ber- nard (21 février au 26 mars) et au lycée Victor-Hugo (du 29 mars au 14 mai). À cette occasion, le Conseil général du Doubs a édité un ouvrage de 80 pages sur Planoise. Rens. : 03 81 25 88 00. " "

D epuis 4 siècles, la bâtis- se appartenait à une famille noble : des juristes venus en Franche-Comté à la demande du Cardinal Gran- velle, à l’époque où il voulait fonder l’université. Suite au décès de la Comtesse Paul De Rival, Gérard Dintroz a pu sai- sir l’opportunité de racheter l’hôtel particulier au neveu de cette comtesse. “C’était un coup de cœur pour l’établissement,

des entrées supplémentaires…” Finalement, les travaux ont abouti à un hôtel très luxueux, classé trois étoiles et figurant dans le guide rouge Michelin des meilleurs hôtels. Autour d’une paisible cour intérieure, chaque chambre possède le confort le plus sophistiqué : salles de bains luxueuses, déco- ration très raffinée, télévision grand écran, téléphone direct, coffre, mini-bar, fruits d’accueil

vent dans la chambre des chaus- sons et peignoirs, des petits cho- colats et fruits d’accueil. Cer- taines chambres disposent d’un jacuzzi personnel. Nous ser- vons un petit-déjeuner parti- culier, avec de la confiture et des yaourts faits maison, du pain grillé, du chocolat chaud à l’ancienne…” Tout est pensé pour accueillir au mieux la clientèle. En 15 ans, l’Hôtel Castan a vu passer quelques personnali- tés, parmi lesquelles Patrick Poivre d’Arvor, les Miss Fran- ce, le président Bouteflika, Umberto Eco, Laurent Gerra, Nicolas Sarkozy, Francis Cabrel, Charles Aznavour, Juliette Gréco, le Mime Mar- ceau, Sonny Rollins, Claude Nougaro, Joan Baez, EddyMit- chell… Et le constat est tou- jours le même : les clients sont fidèles et reviennent. Il y a 15 ans, l’hôtel avait ouvert en septembre pour accueillir les grands chefs d’orchestre

Récemment, l’hôtel a servi de décor au créateur Érick Sébastian pour réaliser des photographies de ses dernières créations.

À Besançon, la moyenne du séjour en hôtel est d’une nuit et demi. Besançon est consi- déré comme une ville de hal- te, de transit ou de petite visi- te. Gérard Dintroz est co-président du club hôtelier, avec le directeur de l’Hôtel Novotel, une association regrou- pant 90 % des hôtels locaux. Avec l’office de tourisme, la vil- le et la C.C.I., ils œuvrent pour que le touriste reste un peu plus longtemps dans la capi- tale comtoise, au bénéfice de tous les acteurs locaux : hôtels, restaurants, commerces et dif- férentes structures de com- merce. ! G.C.

participant au festival inter- national de musique de Besan- çon, qui depuis, l’honorent de leur fidélité chaque année. La clientèle est composée d’un tiers de clients fidèles et de 65 % d’étrangers, soit le double de la fréquentation étrangère des hôtels de Besançon et de Franche-Comté. Beaucoup de Belges, Allemands ou Nor- diques, pour qui Besançon est une halte avant de rejoindre la Côte d’Azur ou l’Espagne, ainsi que des clients suisses découvrent l’hôtel pour le week- end. La fréquentation est com- plétée la semaine par une clien- tèle d’affaire.

et lit préparé chaque soir... 10 chambres accueillent une clien- tèle habituée au haut de gamme, avec laquelle on ne peut se permettre aucu- ne erreur. “Nous avons gardé toutes les boiseries du

explique-t-il, qui fut suivi d’un coup de rein ! Deux ans et demi de travaux ont été nécessaires pour transformer l’hôtel. Il n’y avait pas d’eau ni de chauffage au premier étage. Par endroits, il pleuvait

Patrick Poivre d’Arvor, les Miss France, le président Bouteflika…

XVIII ème siècle, continue Gérard Dintroz. Le mobilier est, pour 80 %, de l’ancien. Nous avons une literie très haut de gam- me, avec des draps en percale, 4 oreillers… Les clients trou-

à travers le toit. Cet hôtel par- ticulier était construit comme un château, c’est-à-dire qu’on passait d’une pièce à l’autre. Il a donc fallu fermer des portes, aménager des couloirs, créer

Pierre EXPOSITION

Le Val de Morteau en photos Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales du Haut-Doubs

Bertin

Le Val de Morteau

de A… à Z

GALERIE CART

Exposition tout le mois de décembre GALERIE CART 12, rue Moncey - Besançon - 03 81 81 16 00 Pierre Bertin expose pour la 15 ème fois à la galerie Cart et nous offre une gerbe épanouie de “fleurs” cueillies ça et là au gré de son inspiration. On y verra que si sa technique a murî, elle a su conserver à l’aquarelle surtout son caractère primesautier. Le choix judicieux des sujets et une composi- tion rigoureuse ne doivent pas faire oublier l’émotion et la sincérité qui demeurent à l’origine de sa création. Venez découvrir cet artiste exilé dans la chaleur du midi mais qui reste le fils de la Comté et son peintre typique.

Photos Didier Jacquot

Pour les fêtes de fin d’année, offrez un cadeau inédit ! En vente à la Maison de la Presse Grande rue - Besançon Préface de Patrick Poivre d’Arvor

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