La Presse Bisontine 51 - Janvier 2005
UN VI LLAGE À L’HONNEUR
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E NTREPRISE
Depuis 7 ans à Auxon-Dessous
La Comtoise de mécanique, une entreprise en pleine forme ! Créée il y a 16 ans par André Roy, toujours directeur, l’entreprise est ins- tallée à Auxon-Dessous depuis 7 ans. Sa diversité lui permet de subir de façon amoindrie les fluctuations du marché.
A près des débuts à la pépinière dentreprises à Besançon, la Com- toise de mécanique sest ins- tallée à École-Valentin. Le ter- rain devenu rapidement trop petit compte tenu de lexten- sion de lentreprise, André Roy, créateur et dirigeant de la socié- té, sest adressé à différentes municipalités pour trouver un nouvel emplacement avant dar- rêter son choix à Auxon-Des- sous. Lemplacement nous convenait, explique-t-il et le prix du terrain nétait pas aus- si excessif quà École-Valentin. Nous avons été très bien accueillis par la mairie et les gens du village sont sympas. Au niveau de lenvironnement
Nous avons une présentation, une finition et une qualité de travail quils nont pas. Notre réussite, nous la devons à des prix corrects, à une qualité par- faite et à un service hors pair. Lentreprise dispose de 50 ares de terrain, quelle avait ache- tés à lépoque en prévision dune éventuelle extension. Aucun agrandissement nest toutefois à lordre du jour bien que lentreprise se porte bien. Le domaine de la mécanique est un peu en dents de scie, conclut André Roy. On a du travail aujourdhui, mais il est difficile de dire quelle sera la situation au-delà de 2 mois. Dans ces conditions, la pru- dence simpose. !
des découpeurs, des moulistes, pour linjection plastique, le médical, larmement. Nos clients sont très diversifiés, ce qui repré- sente un atout pour nous. Le fait davoir une activité aussi variée nous assure une charge de travail assez régulière. Len- treprise travaille pour une clien- tèle française majoritairement. La Suisse, la Turquie ou lIr- lande représentent les quelques pays étrangers pour lesquels elle exporte. Quant à la concur- rence, relativement nombreu- se, elle ne semble pas pour autant inquiéter André Roy. La concurrence existe, mais la plupart des entreprises de même taille ne sattachent pas aux détails comme nous le faisons.
de travail, on ne pouvait pas faire mieux. En bordure despaces verts, la zone dactivité dAuxon-Des- sous offre en effet à ses occu- pants un cadre agréable. La Comtoise de mécanique était lune des premières entreprises à sy installer. En lespace de 3 ans, les autres sociétés ont complété la zone. 9 personnes, dont 7 à temps complet, tra- vaillent à la Comtoise de méca- nique. Ils réalisent des pièces techniques de très haute pré- cision, travaillant soit sur plan, ou alors réalisant eux-mêmes les études pour certaines pièces. Nous ne faisons que des pièces de petite taille, avec une tolé- rance de 2 à 5 microns, pour
La Comtoise de mécanique, dirigée par André Roy, dispose de plusieurs machines à commande numérique.
S ECURITÉ ROUTIÈRE
Claude Guillemin, la passion d’écrire E CRITURE Un quatrième livre en cours Sculpteur, aquarelliste et animateur bénévole en arts plastiques, Claude Guillemin est aussi écrivain. Cette dernière activité prend le pas sur les autres depuis qu’il a commencé à écrire pour ses petits-enfants en 2002.
Depuis 14 ans
Attention chaussée glissante ! Depuis 1991, des centaines d’automobilistes ont pu tester leurs réflexes sur le circuit de sécurité auto à Auxon-Dessous. Per- fectionnement, évitement d’obstacles, freinage d’urgence… Ils apprennent à maîtriser l’imprévu.
L e circuit dAuxon dispose dune piste particulière : une fois mouillée, grâce à un revêtement lisse, la piste permet de simuler une adhé- rence proche du verglas.Ajou- té à celades voitures avec pneus lisses à larrière, il nen faut pas plus pour recréer des situa- tions difficiles face auxquelles les stagiaires doivent apprendre à réagir. Lobjectif est de sen- sibiliser les gens au phénomè- ne de perte dadhérence, explique Michel
dents du travail sont dus aux accidents de la route. Ces stages peuvent entrer dans le cadre de la formation professionnel- le. Depuis 41 ans dans le domai- ne de la formation routière, Michel Rubeaux a eu lidée douvrir un circuit de sécurité auto, après un reportage à la télévision il y a 14 ans. Le cir- cuit est aujourdhui le seul en Franche-Comté. Durant les stages, Michel Rubeaux insis- te sur les limitations de vites- se à respecter. On peut rat- traper des situations difficiles, mais si lon na pas dépassé cer- taines limites, constate-t-il. Beaucoup daccidents sont dus à une allure inadaptée. On constate aussi de plus en plus dendormissement au volant. Après deux heures de condui- te, il faut savoir que le niveau de réflexe est le même quavec 0,5 gramme dalcool dans le sang. Michel Rubeaux pense que des contrôles devraient être obli- gatoires régulièrement, ne serait-ce que pour les tests de vue. La vue au volant, cest la vie ! Il ny a pas assez de visites médicales. Jimposerais une visite médicale tous les 10 ans minimum, un recyclage du code de la route et une révision sur conduite personnelle, sans sanc- tionner évidemment. Juste pour que les gens se rendent comp- tent de leurs mauvaises habi- tudes. 93% des automobilistes sestiment bons conducteurs. Les stages proposés à Auxon- Dessous permettent de se remettre en cause et de se rap- peler les notions élémentaires de sécurité routière. !
glissante. Nous apprenons à nos stagiaires à récupérer une situation difficile, à éviter des obstacles, à freiner durgence. Les stagiaires arrivent sur la piste glissante à 30 km/h et en deuxième, ce qui suffit à recréer les sensations que lon peut avoir à 70-80 km/h. Après un premier passage sans assis- tance, on explique alors au conducteur les réflexes à avoir, les gestes à faire et à ne pas faire. Cest souvent le premier
R etraité de lindustrie, ClaudeGuilleminest, à 67 ans, un papy moderne:actif,dyna- mique, bénévole, tou- jours occupé, adepte des nou- velles technologies et dinternet. Il sintéresse à tout. Depuis 2002, cest pour lécri- ture quil se passionne plus par- ticulièrement. Il écrit un pre- mier livre Les aventures de Sam destiné à ses petits- enfants, sorte de bande dessi- née sans images. Les adultes sintéressent tout autant que les enfants à ce livre et encou- ragent ClaudeGuilleminà conti- nuer. Depuis, deux autres ouvrages sont auto-édités et un quatrième est en cours. Lauteur utilise un style jour- nalistique, parfois humoristique ou caustique, pour décrire des faits divers, des anecdotes per- sonnelles, mêlant science-fic- tion, fantastique, récits plus touchants. Le dernier livre sera dans lamême veine que les pré- cédents, explique lécrivain. Cest-à-dire de la réelle fiction que jappellerais plutôt conte moderne. Je puise dans lac- tualité, où la réalité dépasse souvent la fiction, et je brode autour. Quand jécris, jeme pla- ce en position de spectateur, je relate des faits, je ne donne pas de jugement ni de morale. Cest au lecteur de se faire ses propres conclusions. Souvent, lhistoire démarre normalement, et tout à coup dérape pour déboucher
à ses 8 petits enfants. Jamais fatigué ? Quand quelquun a de lexpérience, je trouve utile quil la transmette aux autres, explique-t-il. Cest ce que jes- saie de faire et je trouve cela très enrichissant. Ça mapporte beaucoup de satisfaction. Cest vrai que je suis très occupé mais mon médecin me disait il ny a pas longtemps Vous au moins, vous allez bien vieillir ! Je lui fais confiance. ! Les livres de Claude Guillemin sont en dépôt dans 3 librairies (Cêtre à Besançon, libraire de la Vallée à Ornans et lIn- tranquille à Pontarlier) ou par commande : Clau- de Guillemin, 5 rue des Pierrottes, 25870 Auxon- Dessous ou sur internet : www.pounon.com
sur une chute inattendue. Ça mamuse beaucoup. Claude Guillemin a découvert lécriture par hasard et par nécessité. Ayant fait la guerre dAlgérie, il a souhaité racon- ter à sa famille son histoire en 25 pages, enrichies de photos, et ayant valeur darchive fami- liale. À la suite de quoi il a pen- sé à écrire des histoires pour ses petits-enfants. Son premier livre raconte lhistoire dun per- sonnage qui se déplace dans lespace-temps, avec unemontre et une combinaison spéciale (lécrivain est ancien horloger). Il a ensuite écrit Tracas et Fra- cas dusine et Histoires courtes et sacs de nuds, recueil de nouvelles. Le pari est réussi pour ce papy hors norme puisque depuis, cer- tains de ses petits enfants ont pris goût à la lecture ! Ses écrits lui ont valu une participation à lamanifestation annuelle les MotsDoubs. Sondernier ouvra- ge Histoire de voyages et autres fariboles est en attente dune réponse dun éditeur. Parallèlement à lécriture, Clau- de Guillemin continue à sin- téresser à lart sous dautres formes. Depuis 1998, il est ani- mateur bénévole en arts plas- tiques à la maison de quartier de Saint-Ferjeux à Besançon. Il y anime deux ateliers de pote- rie et un de sculpture. Il peint encore de temps en temps, fait partie dune chorale, surfe sur internet et consacre du temps
réflexe, mais il ne faut pas freiner. Il faut débrayer et contre-bra- quer, expliqueMichel Rubeaux. Il existe 3 modules de stage : piste glissante, audit de conduite, et recyclage code de la route. Laudit de conduite permet de fai- re un bilan sur la
60% des accidents du travail dus aux accidents de la route.
Rubeaux, gérant du circuit de sécurité auto. Il faut savoir quil ny a pas quen hiver que lon peut déraper. La pluie, les feuillesmortes, laboue peuvent être tout aus- si dangereux. Sans oublier le verglas dété qui existe toute
conduite personnelle de cha- cun. Les entreprises sont très demandeuses de ces stages, de 1 à 3 jours. Il faut en effet rap- peler que 60 à 65 % des acci-
lannée : les hydrocarbures, la poussière, lusure des pneus for- ment un amalgame sur la rou- te qui, dès quil pleut, se trans- forme en pellicule grasse et
Claude Guillemin a créé son propre site internet : www.pounon.com Rose et Colette ont vu le quartier évoluer au fil des ans.
Neige, verglas, aquaplaning, freinage d’urgence : les sta- giaires apprennent à réagir face à ces situations difficiles.
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