La Presse Bisontine 51 - Janvier 2005

LE GRAND BESANÇON

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A MÉNAGEMENTS

C OMMERCE Livraison du bâtiment en mai 2005 Nouveaux locaux commerciaux à Chemaudin Après plusieurs années de discussions et démarches, le projet est en cours de réalisation. Un bâtiment abritant plusieurs cellules, commerciales et médi- cales, sera prêt pour mai 2005, place de la Mare.

Peu de perturbations sur la circulation

Carrefour de Gennes : les travaux commencent Après le rond-point de la Pérouse, c’est au tour du carrefour de Gennes d’être amé- nagé. Un rond-point et une voie parallèle à la Départementale seront opération- nels en mai 2005. D’ici là, tout est fait pour gêner le moins possible la circulation.

L orsque la municipalité a été sollicitée par la Ferme des 3 rivières pour un nouveau local, elle a souhaité réflé- chir à la mise en place d’un pôle commercial attractif. Très vite, diverses demandes ont conforté l’équipe municipale dans son choix. “Nous avons eu une demande pour un bar-tabac et pour de la res- tauration rapide, confirme Gil- bert Gavignet, maire de Che- maudin. Un médecin s’est installé à Chemaudin en novembre 2003 dans l’optique d’intégrer une de ces cellules par la suite. Nous

nérée en dehors de l’exploitation, explique Maud Goudeau, agri- cultrice membre du G.I.E. (grou- pement d’intérêt économique). On a créé un atelier de diversifica- tion et deux ou trois jeunes sont venus se greffer.” Chaque exploitant agricole appor- te ses produits qui sont alors ven- dus au public et les 8 membres se répartissent les permanences. Le groupement était d’abord ins- tallé dans une salle de classe du centre de formation agricole à Châteaufarine avant de venir à Chemaudin où la municipalité

proposait un local. “Notre gros problè- me était alors le manque de gamme. Mais aujourd’hui, nous avons un large choix : viande (veau, bœuf, porc, volaille), œufs, légumes, fari-

avons alors prévu une seconde cellule médicale pour com- pléter l’offre, et c’est un kinésithérapeu- te qui s’y installera.” Les travaux ont débuté en septembre dernier et la livrai-

2 000 véhicules par jour devant le pôle commercial.

L’aménagement futur permettra de supprimer des accès dangereux et de sécuriser le carrefour de Gennes (doc. S.T.A.).

son du bâtiment de 500 m 2 est prévue pour fin mai-début juin. La mairie a pu obtenir des sub- ventions (F.I.S.A.C.) pour les cel- lules commerciales (les cellules médicales étant réservées à des professions libérales ne peuvent bénéficier de subventions). 600 000 euros sont nécessaires à la créa- tion de ce bâtiment, dessiné par le cabinet d’architecte Ferrini Arnoux. L’implantation place de la Mare permettra aux commerces de jouir d’un passage de près de 2 000 véhicules par jour. “Comme son nom l’indique, la place était avant une mare, précise Gilbert Gavi- gnet. Nous avons donc dû réali- ser des sondages et le bâtiment est porté par des pieux dont l’un descend à 15 mètres.” La Fermes des 3 rivières prendra place dans l’une des 3 cellules commerciales. Créée en novembre 1991, elle fut le premier groupe- ment d’exploitants agricoles de la région. “Au début, c’était un groupement de femmes qui cher- chaient à avoir une activité rému-

ne, produits laitiers, charcuterie, yaourts, vins du Jura et de la val- lée de la Loue, fromages, miel, escargots, chocolats, jus de fruits, tisanes, pain, alcool fort, foie gras, et en ce moment des sapins pour Noël. Au début, nous avions beau- coup de personnes âgées, mainte- nant nous touchons toutes les tranches d’âge et toutes les caté- gories sociales. La clientèle vient des alentours, d’une quinzaine de kilomètres, et nous avons aussi des personnes occasionnelles.” Après un incendie en septembre et un cambriolage, la Ferme des 3 rivières intégrera bientôt la nou- velle structure. La surface de ven- te sera similaire, mais les capa- cités de stockage seront plus importantes avec deux chambres froides et un coin cuisine. Rap- pelons que la Ferme des 3 rivières reste ouverte durant toute la durée des travaux, deux jours par semai- ne : le vendredi de 9 h 30 à 18 heures et le samedi de 9 h 30 à 13 heures. ! G.C.

C es travaux entrent dans le cadre d’une opération globale de sécu- risation de la R.D. 464. Une réflexion en concertation avec les élus locaux et les maires concer- nés a permis de déterminer deux points à aménager : le rond-point de la Pérouse (récemment réalisé) et le carrefour de Gennes. Pour cette deuxième et dernière phase, les tra- vaux ont commencé le 6 décembre et devraient s’achever en mai. Un rond-point sera construit à hau- teur de l’entrée dans le village de Gennes et une voie parallèle à la Départementale permettra de sup- primer des accès dangereux. “Cette solution est la plus adaptée pour bien sécuriser le carrefour, même si elle est un peu pénalisante pour les uti- lisateurs de la Départementale, esti- me le service territorial d’aména- gement du Conseil général du Doubs. Une grande partie des accès exis- tants sera supprimée et rabattus sur la voie parallèle raccordée au gira-

On l’a bien vu lors de la réalisation du rond-point de la Pérouse aux heures de pointe. Vu l’importance du trafic sur cette Départementale, nous avons choisi cette solution, qui n’en- traînera qu’un petit ralentissement puisque la route sera plus sinueuse.” Le budget de cet aménagement est de 600 000 euros T.T.C. hors études et acquisition foncière (400 000 pour les travaux sur la route départe- mentale, et 200 000 pour la voie paral- lèle d’une longueur de 1 200 mètres). Le Conseil général et la commune de Gennes sont les principaux finan- ceurs. Après ces travaux, le secteur

toire. Cette voie parallèle sera construite du côté Sud, c’est-à-dire du côté de l’étang, côté Saône, et per- mettra de supprimer 5 intersections. La route qui permettait d’aller jus- qu’alors à Saône sera maintenue comme liaison douce uniquement, c’est-à-dire réservée aux piétons et cycles. Les automobilistes en prove- nance de Nancray devront aller jus- qu’au rond-point de la Pérouse pour se rendre à Saône, ce qui représen- te une différence de temps insigni- fiante.” La première phase de travaux consis- te à créer la voie parallèle. Grâce à

aura été entièrement sécu- risé. Ne restera plus alors que quelques travaux de réfection de la chaussée en direction de Nancray, puis le réaménagement de l’échangeur du “Trou au loup”, dans le cadre de la

un élargissement provisoire (la largeur finale sera de 3,50 mètres), cette voie pourra ensuite servir de déviation lors de la deuxième phase des travaux concernant le rond-point. “Nous aurions pu adopter un système d’alter-

Un budget de 600 000 euros.

voie des Mercureaux. !

nance avec des feux, mais c’est très pénalisant pour les automobilistes.

G.C.

bilité est en cours et devrait durer 3 mois. C’est une étu- de technique, urbanistique et commerciale. Nous regardons également pour Bernard Guyon présente les principaux projets de la mairie Suite à quelques bouleversements au sein du conseil munici- pal, il est apparu opportun de faire le point avec Bernard Guyon, maire de Saône. L’occasion aussi de revenir sur les projets actuels de la municipalité. M UNICIPALITÉ Démission au conseil municipal Une zone veaux magasins d’alimentation à Saône ? B.G. : Nous sommes dans un marché libéral. Il doit y avoir de la place pour tout le monde.

chit sur la base de critères objectifs pour répartir les sub- ventions. L.P.B. : Quelle est la position de la municipalité par rapport aux pro- jets travaux vers l’aérodrome de La Vèze ? B.G. : Il n’y a pas de projet d’agrandissement de la pis- te. Il est simplement envisa- gé quelques modifications sur la largeur. Nous n’avons donc pas à nous positionner. L.P.B. : Comment avance le projet de zone d’activité en cours sur Saô- ne ? B.G. : Le projet de zone démar- re bien. Une étude de faisa-

l’équipement d’une voie publique, la rue du Cheneau Blond. Cette zone d’activité n’accueillera que du commerce, pas d’ar-

d’habitat de 12 hectares.

L.P.B. : Quels sont les autres projets majeurs de la commune ? B.G. : Une zone d’ha-

L a Presse Bisontine : On par- le de plusieurs démissions au sein du conseil municipal, qu’en est-il ? Bernard Guyon : Il n’y a en fait eu qu’une démission, celle de Louis Huot-Marchand, due en partie à une certaine lassitu- de, et je le regrette. Pour connaître les motifs exacts de sa démission, il faut s’adres- ser directement à lui [N.D.L.R.

sa place d’adjoint. Christian Praon a été remplacé par Phi- lippe Lantuejoul. L.P.B. : Comment sont attribuées les subventions aux différentes associations de la commune ? B.G. : Nous avons un budget global de 127 000 euros, alloué aux associations. La com- mission animation est char- gée de l’attribution. Elle réflé-

: afin de ne pas créer de polé- mique, Louis Huot-Marchand n’a pas souhaité revenir sur les motifs de sa démission]. Il était chargé des animations, et c’est maintenant Madame Filsjean qui le remplace. Les autres cas ne posent aucun problème. Certains élus, à mi- mandat, sont moins dispo- nibles. Un adjoint est ainsi devenu élu, et un élu a pris

bitat se crée au lieu-dit La Gilleroye. C’est une procédu- re Z.A.C., zone d’aménage- ment concertée. 12 hectares sont réservés pour ce projet. ! Propos recueillis par G.C.

tisans. Nous avons de très bons contacts avec des com- merces assez divers. Les deux magasins de discounts (Aldi et Netto) s’implanteront aus- si sur cette zone. L.P.B. : Que pensez-vous de l’ac- cord en C.D.E.C. de ces deux nou-

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