La Presse Bisontine 48 - Octobre 2004

LE GRAND BESANÇON

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En bref

M ONTFAUCON Château médiéval

Le toilettage d’automne se termine

" Consommation L’U.F.C.-Que Choisir met à la disposition des consomma- teurs la réglette “Climact”. Il s’agit d’un outil ludique qui per- met à chacun de prendre conscience de sa responsabi- lité dans le réchauffement de la planète. Pour l’obtenir, se rendre au siège de l’associa- tion (place du 8 septembre, 1 er étage de l’hôtel de ville) lesmar- dis, mercredis et jeudis après- midis. Renseignements au 03 81 81 23 46. Concours La JeuneChambre Économique de Besançon organise la sélec- tion locale au concours natio- nal de l’entreprise innovante et du développement durable. Les lauréats représentant la Franche-Comté seront présents au salon Innovact de Reims du 5 au 7 octobre. Renseigne- ments au 03 81 50 72 00 ou 06 88 20 21 68. Concert L’A.C.A.T. de l’agglomération bisontine organise, pour le 30 ème anniversaire de ce mouvement des droits humains visant à l’abolition de toute torture, un concert qui sera donné par la chorale “Les enfants de l’es- poir” le 10 octobre à 15 heures, en l’église Saint-Pierre de Besançon. Renseignements au 03 81 61 03 50. Voix La Mission Voix de Franche- Comté démarre sa nouvelle sai- son. L’association propose au public stages, ateliers et ren- contres. La reprise des cours s’effectue début octobre. Ren- seignements au 03 81 83 18 69. Conférence “La relation de confiance entre parents et assistante mater- nelle”, c’est le thème de la conférence organisée mercre- di 6 octobre à 20 h 15, salle des fêtes de Montferrand-le- Château. Avec Anne-Marie Car- pentier, formatrice en relations humaines. Renseignements : 03 81 52 09 47. " " " "

Le château de Montfaucon nécessite un entretien régulier. C’est le rôle d’une association chargée de cette mission qui organi- se des périodes de chantier en vue de sécuriser le site.

S ans l’intervention de l’as- sociation de défense du site de Montfaucon, les vestiges du château ne respi- reraient pas la même quiétu- de. À raison de deux samedis matins par mois et de deux semaines complètes par an de chantier, une trentaine de béné- voles se consacre à l’entretien des lieux pour le rendre acces- sible au public et propice à la balade. Pour 2004, la seconde session de travaux vient de se termi- ner, avec au programme, l’en- tretien des espaces verts, du débroussaillage et la sécurisa- tion du bâti. “Notre volonté n’est pas de reconstruire le château, car nous n’en avons ni les moyens physiques, ni finan- ciers. Le but est de sauvegar- der l’existant, de le sécuriser, de le rendre lisible et attrayant” explique Robert Michel, prési- dent de l’association. Pour le gros œuvre, elle fait

Sur le terrain, les équipes s’or- ganisent. La plupart des membres de la défense du site de Montfaucon sont des retrai- tés. Ils proviennent tous d’ho- rizons et de milieux différents, mais se réunissent autour d’une même passion pour ce château. L’ambiance est joviale. “Il y a des gens issus de tous les

appelle à une entreprise pri- vée qui se charge en ce moment de consolider unmur d’enceinte de 35 m. “Dès qu’il y a des risques ou que les travaux demandes des compétences par- ticulières, on préfère solliciter les services de professionnels.” L’ensemble du chantier est sui- vi par un ingénieur en archéo-

logie missionné par la direction régiona- le des affaires cultu- relles. De façon régu- lière, l’architecte des bâtiments de Fran- ce supervise lui aus- si les interventions sur ce site inscrit à l’inventaire des monuments histo-

milieux, c’est ce qui fait la richesse de notre association. Personne ne fait de complexes, car tout le monde apporte quelque cho- se à son niveau” pour- suit RobertMichel, lui- même ancienmilitaire à la retraite. Quel- quefois, des étudiants

“Notre bjectif n’est pas de reconstruire le château.”

L’ambiance est conviviale dans l’équipe de bénévoles char- gée d’entretenir les vestiges du château de Montfaucon.

en histoire de l’art ou en archéo- logie rejoignent l’équipe dans le cadre de leurs études. “On recrute toujours.” L’association a besoin de bras pour entretenir ce château datant de 1250 et démoli natu-

riques depuis 1976. Chaque année, la D.R.A.C., le Conseil régional et le Conseil général versent une subvention globa- le à l’association de 35 000 euros pour assurer le financement des travaux.

vestiges et les rendre attrayants. Un travail récompensé puis- qu’aujourd’hui, différentes manifestations se déroulent sur ce site aménagé. ! T.C.

rellement par l’érosion. Depuis 1984, année à laquelle l’édifi- ce passe sous le contrôle de la municipalité de Montfaucon, les bénévoles donnent de leur temps pour sauvegarder les

É TUDE Une somme d’informations

Bilan de santé des Francs-Comtois

L’Union Régionale des caisses d’assurance maladie vient de publier une vaste étude consacrée à la santé des habi- tants de Franche-Comté. Un document de référence.

cours de l’année 1999. La densité de médecins généralistes et spécialistes

Du côté des hommes, c’est le cancer de la prostate qui domine (720 cas chaque

est également passée au crible, canton par canton, tout comme l’offre de soin dans les cliniques et hôpitaux de la région. Bref, ce recueil “La santé en Franche-Comté” est une véri- table somme d’informations, clairement synthétisées et présentées, principalement destinée aux professionnels de santé mais censée concer-

année), puis le poumon (480), le colon-rectum (370) et les voies aérodigestives (360). Que les infarctus du myocar- de touchent 77 % d’hommes et 23 % de femmes. Que plus de 2 000 patients diabétiques sont diagnostiqués chaque année en Franche-Comté. Que 200 personnes meurent par suicide tous les ans en terre franc-comtoise. Qu’en 2002,

10 148 personnes sont décédées en Franche- Comté en un an.

“C omment se portent les Francs- Comtois ?” C’est la simple ques- tion que s’est posée l’U.R.C.A.M. Franche-Comté en lan- çant une enquête d’envergure auprès de tous les protagonistes de la santé. Y sont tour à tour passés à la loupe de nombreux thèmes intéressants sou- vent de près notre vie quotidienne. La qualité de l’air, le saturnisme, l’in- toxication au gaz carbonique, les mala- dies cardio-vasculaires, le diabète, la santé mentale, le suicide, les accidents de la route, la consommation de tabac et d’alcool… En une quarantaine de

fiches claires, l’U.R.C.A.M. (en parte- nariat avec la D.R.A.S.S., l’A.R.H., l’O.R.S. et l’I.N.S.E.E.) a dressé un panorama complet de la santé en Franche-Comté. Que faut-il retenir de ces données ? Que les statistiques des cancers sont à peu près semblables en Franche- Comté que dans les autres régions fran- çaises. Pour les femmes par exemple, 730 cas nouveaux de cancers du sein sont dépistés chaque année dans notre région. Viennent ensuite le colon-rec- tum (300 cas nouveaux) et l’utérus (140).

ner tout malade potentiel, c’est-à-dire toute la population franc-comtoise. Une réussite du genre. ! J.-F.H.

175 personnes ont perdu la vie sur les routes régionales. La Franche-Comté présente sur ce point un taux de gra- vité des accidents corporels beaucoup plus fort que celui de la moyenne natio- nale. Ou encore que 10 148 personnes sont décédées en Franche-Comté au

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