La Presse Bisontine 48 - Octobre 2004

LE GRAND BESANÇON

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P LATEAU DE S AÔNE Olympiades

Ils ont entre 88 et 95 ans. Les pensionnaires des maisons de retraite du Doubs se retrouvent pour participer aux 8 èmes Olympiades. Les seniors sont de plus en plus nombreux en maison de retraite, et ils ont la pêche. Les maisons de retraite de plus en plus prisées

L e 24 septembre à Saône se déroulent les 8 èmes Olympiades pour per- sonnes âgées. Cette manifes- tation regroupe une partie des pensionnaires de 16 maisons de retraite du département du Doubs. Pendant toute une jour- née, ils défendent les couleurs de leur établissement en se pliant aux différentes épreuves proposées. Au programme, du billard, du basket, du lancé au but, des jeux de mémoire, des

peu participer sans distinction. Et puis après tout, le plaisir est d’abord de se retrouver, même si l’esprit de compéti- tion n’est jamais très loin. Pour Christian Morel, ces Olympiades ont un intérêt qui va au-delà de cette seule jour- née. Elles témoignent d’un cer- tain dynamisme insufflé dans les maisons de retraite depuis quelques années. Des Olym- piades, ça se prépare. “Le pre- mier point est de développer

directeur de lamaison de retrai- te de Mamirolle. Au total, 320 résidents se réunissent dans l’espace du marais à Saône. Pour préve- nir tous les risques liés à leur âge avancé, ils seront accom- pagnés de 80 personnels d’en- cadrement. En moyenne, l’âge des participants oscille entre 88 et 95 ans. “Toutes les épreuves sont adaptées aux per- sonnes handicapées dépen- dantes.” Comme cela, chacun

quilles, des fléchettes, autant de discipline dans lesquels il faut se distinguer pour espé- rer gagner le concours. Lamaison de retraite deMami- rolle s’était imposée lors des précédentes Olympiades. Le 24 septembre elle défend son titre. Les épreuves commen- cent dès 10 heures du matin, après que le “comité organi- sateur” a allumé la flamme, “un peu comme aux J.O.” remarque Christian Morel,

La maison de retraite de Mamirolle a en attente une quarantaine de demandes.

“Mais nous avons une liste d’at- tente d’une quarantaine de per- sonnes.” Le manque de structures est criant, le phénomène devrait

dans nos établissements une activité physique adaptée aux personnes âgées. Cela permet de prévenir la perte d’autono- mie. On recherche une pratique

S ERVICES

s’aggraver avec le vieillissement si une politique d’investis- sement n’est pas soutenue. Car à chaque refus de dos- sier, les directeurs de maisons de retraite doivent fai- re face à la détres- se des familles en quête d’un accueil pour une personne âgée. “Je rencontre

sportive une fois par semaine pour nos pen- sionnaires” dit-il. L’or- ganisation d’un pro- gramme physique régulier permet aus- si aux maisons de retraites de promou- voir leur image, “car longtemps, nos éta- blissements ont été considérés comme des mouroirs. Il y a une véritable évolution.

“L’animation a une place aussi importante

que les soins.”

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des gens qui veulent que l’on réponde à leur demande dans l’urgence. Mais je dois leur expli- quer que le délai d’attente pour accueillir une personne âgée est de 6 mois.” Ces propos ne sont pas tou- jours faciles à entendre. “Quand une famille frappe à notre por- te, c’est qu’elle ne peut plus fai- re face pour assumer la prise en charge d’une personne. Der- nièrement, j’ai eu le cas de gens qui se relayaient nuit et jour, à tour de rôle, pour assister leur maman” déplore Christian Morel. Ce type de situation s’accom- pagne de phénomènes secon- daires, comme des tensions dans le reste de la cellule fami- liale qui entoure le malade. ! T.C.

Aujourd’hui, l’animation a une place aussi importante que les soins. Ici, à Mamirolle, 6 ani- mateurs interviennent toute l’année. C’est une manière d’ac- compagner nos pensionnaires jusqu’à la fin de vie dans les meilleures conditions” pour- suit Christian Morel qui va entreprendre à Mamirolle la construction début 2005 d’un centre d’accueil de jour, et d’un service de 15 places pour les personnes atteintes de la mala- die d’Alzheimer. La capacité d’accueil va enco- re s’étoffer dans les mois à venir dans cette maison de retraite rénovée, mais parallèlement, la demande ne cesse d’aug- menter. Aujourd’hui, ce centre compte 135 résidents dont 25 vivent à la maison de Saône.

Du 8 septembre au 16 octobre 2004

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En bref

" Allocations La C.A.F. de Besançon met à disposition des étudiants un ser- vice sur internet pour faciliter leurs démarches administratives. Jusqu’au 15 octobre, un stand est à leur service au siège de la C.A.F. (2, rue Denis Papin) et à la permanence C.AF. du C.R.O.U.S. à partir du 23 septembre. Sinon, ils peuvent suivre les instruc- tions sur le site www.caf.fr Entreprises Dans le cadre d’un partenariat entre l’E.S.B.-M. et un club de handball slovène, 4 entreprises de Slovénie ont rencontré les 26 et 27 août, 17 entreprises du Grand Besançon afin d’amorcer des échanges commerciaux. Départ Myriam Decœur-Michel a quitté la direction de l’A.D.I.L. (Agen- ce Départementale d’Information sur le Logement). Elle a rejoint Paris où elle occupe depuis le 6 septembre les fonctions de délé- gué général de la chambre syndicale nationale de vente et de services automatiques. " "

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