La Presse Bisontine 256 - Octobre 2023

28 Retour sur info - Le Grand Besançon L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

La Presse Bisontine n°256 - Octobre 2023

Une nouvelle présidence au tribunal administratif

Les dérives des crèches privées pointées du doigt

de crèches privées, l’U.N.A.F. pro pose des solutions pour réduire ces dérives telles que l’encadre ment du coût pour les familles, une réforme du crédit impôt familles jugée illisible et inefficace, et du système de micro-crèches P.A.J.E. “La mise en œuvre d’un service public de la petite enfance nécessite d’articuler exigence de qualité pour les enfants, encadrement des prix pour les familles et bon usage des fonds publics. Cela suppose une régulation bien plus ferme de la place du secteur privé lucratif” , conclut ainsi l’association. n

Cathy Schmerber a pris ses fonctions le 1 er septembre.

A lors que le 1 er juin était lancé officiellement le service public de la petite enfance par le gouvernement, dont l’am bition est de garantir un accueil de chaque enfant, l’U.N.A.F. (Union nationale des associations fami liales) alerte sur les crèches privées. Et notamment les dérives que l’I.G.A.F. (Inspection générale des affaires sociales) a pu constater et rapporter dans un rapport publié en avril dernier (voir La Presse bisontine n° 251). En premier lieu, une logique de rentabilité au détri ment de la qualité qui a amené à constater des cas de maltraitances d’enfants accueillis, tels que des portions de repas diminuées, des couches non changées, etc. Le tout accompagné d’un reste à charge pour les familles très lourd financièrement, parfois jusqu’à 700 euros par mois. L’U.N.A.F.

dénonce également un dévelop pement non maîtrisé des crèches privées induisant une inégalité d’ac cès au territoire qui réussissent en outre à capter plus de financements publics que les organismes publics. Bien que non opposée au principe

L e tribunal administratif de Besançon a accueilli quatre nouveaux visages, tous féminins, dont une nouvelle pré sidente. Cathy Schmerber a pris la suite de Thierry Trottier depuis le 1 er septembre, ce dernier ayant été nommé à Marseille. Après des études dans l’admi nistration et les sciences poli tiques, Cathy Schmerber exerce d’abord dans le service d’urba nisme et d’aménagement du ter ritoire dans le Val d’Oise. Elle rejoint la magistrature en 1999 et débute au tribunal administratif de Strasbourg. Avant de poser

bles” , a ainsi souligné Cathy Schmerber lors de l’audience solennelle le 5 septembre dernier. La nouvelle présidente a égale ment salué les bons résultats du tribunal administratif. Le délai moyen de jugement constaté pour les affaires ordinaires est d’un an, un mois et 7 jours, un délai inférieur à la moyenne natio nale. En outre, le stock des affaires en instance s’élève à 1 545. Enfin, le nombre d’affaires jugées du 1 er août 2022 au 31 juil let 2023 est de 2265, soit une hausse de 11,25 % par rapport à l’année dernière. n

ses valises à Besançon, elle exer çait les fonctions de vice-prési dente au tribunal administratif de Lyon. En outre, alors que le tribunal administratif de Besançon a vu deux magistrats partir au cours de l’été, trois magistrates ont rejoint ses rangs depuis le 1 er juil let: Audrey Marquesuzza, Lola Kiefer et Cécilia Goyer-Tholon. “Trois départs pour quatre arri vées, pour la première fois, nous avons 10 magistrats au total, ce qui annonce des perspectives plutôt favorables. En espérant que les effectifs resteront sta

L’U.N.A.F. dénonce entre autres la logique de rentabilité des crèches privées au détriment de la qualité (photo illustration archive L.P.B.).

Le campus de la Bouloie poursuit sa mutation E ntre 2021 et 2027, pas moins de 80 millions d’eu ros seront injectés dans

velle Area Sports (avec nouveau terrain de rugby, une piste fin landaise, une piste d’athlétisme, des aires de lancer…), la Maison Campus Sport (un bâtiment de 300 m² abritant des associations étudiantes, le service des sports de l’Université et la fédération française du sport universitaire), et la place centrale de ce cam pus, ces quatre nouveautés totalisant 10 millions d’euros d’investissement. Les prochaines étapes de ce programme ambitieux arriveront

en novembre avec la livraison du nouveau Jardin des sciences et des serres botaniques (dont l’ouverture au public est prévue à la rentrée 2024). Suivra de près l’ouverture d’un nouveau Learning Centre. En 2024, ce sera au tour du bâtiment de sciences juridiques et écono miques d’être livré. Au total d’ici 2027, 40 000 m² de bâtiments auront été créés ou rénovés et 65 000 m² d’aménagements paysagers réalisés. n

la modernisation du campus étudiant de la Bouloie pour les 10 000 étudiants qui y évoluent. Officiellement lancé le 13 décembre 2021, le chantier a bien avancé. Quatre réalisa tions emblématiques ont été inaugurées le 12 septembre der nier : la rénovation énergétique du bâtiment principal de Sup microtech-E.N.S.M.M. (pour 5,490 millions d’euros), la nou

Des équipements sportifs outdoor font partie de cette Area Sports inaugurée ce mois-ci par les financeurs.

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