La Presse Bisontine 256 - Octobre 2023

Besançon 19

La Presse Bisontine n°256 - Octobre 2023

L ’ h u me u r

SPORT

Sur prescription médicale

De nouveaux créneaux dans les piscines bisontines pour les malades La Ville de Besançon étoffe son offre d’aquagym (en lien avec le réseau sport santé Bourgogne-Franche-Comté), au sein de la piscine Lafayette et bientôt à Mallarmé, pour les personnes présentant un facteur de risque ou une maladie chronique.

Bousculade

V oilà que Besançon est pas sée du statut de belle endormie à celui de capi tale de la culture ! Trop d’événe ments culturels en septembre, une bousculade de festivals, une orgie de manifestations ? Si ça a valu une empoignade entre les respon sables du festival de musique et

sement aussi encore trop de médecins qui ne nous connaissent pas. On existe pourtant depuis 12 ans localement.” Le réseau sport santé Bourgogne Franche-Comté est, en fait, missionné par l’Agence régionale de santé (A.R.S.) pour développer l’offre sportive du ter ritoire sur ordonnance. “On a cette chance d’avoir des acteurs bien impliqués localement (jeunesse et sport, A.R.S., Région) et on réussit chaque année à toucher un peu plus de monde” , se réjouit néanmoins cette professionnelle. En 2022, 2800 personnes ont ainsi pu reprendre une activité physique grâce aux actions du réseau. n S.G. les différents organisateurs. On casse la place de la Révolution qui était devenue le haut lieu des Livres dans la Boucle tout en fai sant du surplace sur l’hypothé tique projet de construction d’une salle de concert digne de ce nom. Peut-être que les deux festivals auraient intérêt à migrer à Arc et-Senans ? Là-bas, il y a d’im menses pelouses, et une salle de concert flambant neuve ! Il est vrai que ce ne sont pas l es mêmes financeurs qu’ici… l

C e jour-là sonnait la reprise pour quelques habituées, déjà pré sentes l’an dernier. Un moment qu’elles attendaient avec impa tience. À l’image de Françoise, qui a partagé les bienfaits de ces séances et motivé sa cousine à la rejoindre en cette rentrée. Si les premiers mouvements dans l’eau sont hésitants pour cette dernière, elle se prête petit à petit aux exercices de marche à reculons, d’agran dissement des foulées ou d’équilibre sur la pointe des pieds, poussée par l’exemple de ses collègues. Les profils

aux personnes atteintes d’une maladie chronique de reprendre une activité sportive en piscine, ce cours d’aquagym au sein de la piscine Lafayette a rapi dement trouvé ses adeptes. Si bien qu’un second créneau a été mis en place cette année, à la fois pour répondre à la demande, mais aussi pour proposer une meilleure prise en charge. “La direction des sports de la Ville de Besançon veut développer cela” , se félicite Marie-Lise Thiollet du réseau sport santé Bour gogne-Franche-Comté. “La piscine Lafayette disposait déjà de personnel formé “au sport santé” ce qui a facilité la chose. Mais on envisage aussi d’ouvrir un créneau en cours d’année à la piscine Mallarmé, avec un encadrant qui se montre intéressé.” Les séances, accessibles uniquement sur prescription médicale, doivent, en effet, être réalisées par du personnel sportif qualifié. Ces cours sont proposés dans diverses situations. Les personnes éligibles peuvent à la fois présenter un facteur de risque (obésité, tension arté rielle, forte sédentarité, sevrage taba gique…) ou une pathologie (fibromyalgie,

et les âges sont très variés, ce qui amène la monitrice à s’adapter. “Certaines vont progresser sur leur équilibre au quoti dien, d’autres vont gagner en amplitude articulaire. Ce type d’activité physique est d’une façon générale très bénéfique pour l’arthrose et toutes les inflamma tions articulaires” , explique Barbara Godineau. Et c’est aussi bon au moral. “Beaucoup m’ont fait part l’an dernier d’un enrichissement personnel. Cela aide également à rompre l’isolement et ça libère des hormones qui font du bien.” Ouvert à la rentrée 2022, pour permettre

ceux des Livres dans la Bou cle, c’est peut-être aussi parce que la Ville ne fait pas grand-chose pour créer de l’harmonie entre

dépression, diabète, cancer…). “L’avan tage de ces groupes, c’est qu’ils ne stig matisent pas une maladie plus qu’une autre et qu’ils sont limités à 10 personnes. Ce qui n’est pas le cas lors de séances d’aquagym ordinaires” , remarque Marie Lise Thiollet. “Des évaluations indivi duelles au début, à mi-parcours et en fin de saison permettent aussi de s’in téresser à la progression de chacun.” Un des autres avantages est l’aide finan cière de 50 % apportée la première année (dégressive ensuite sur la 2 ème , puis la 3 ème et 4 ème année). “Car si le sport se prescrit, il n’est encore pas rem boursé par la Sécurité sociale” , rappelle Marie-Lise Thiollet. “Il y a malheureu

‘

Deux créneaux

sont ouverts sur prescrip tion le mardi à 13 heures et à 19 h 45.

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