La Presse Bisontine 255 - Sepetmbre 2023

32 Économie

La Presse Bisontine n°255 - Septembre 2023

BÂTIMENT

Les 50 ans du réseau “L’esprit du Cobaty, c’est la convivialité !”

L a Presse Bisontine : L’association Cobaty Besançon a été fondée en 1973. De quoi s’agit-il ? Fanny Moyse : C’est une association natio nale créée en 1957, qui compte 5 000 membres et qui a des antennes régio

Association regroupant des professionnels du secteur de la construction, le Cobaty Besançon-Franche-Comté fête ses 50 ans le 13 septembre à la Rodia. Le point avec sa présidente, la Bisontine Fanny Moyse.

sée. L’idée est de travailler ensemble à l’harmonisation des rapports profes sionnels entre nous. Ce qui fait la force des membres du réseau Cobaty, c’est aussi l’engagement de ses membres vis-à-vis du respect des normes de qua lité, des règles de sécurité et aujourd’hui plus que jamais, de l’environnement. F.M. : On essaie donc d’avoir une thé matique pour chacune de nos réunions. Cela peut être la réglementation ther mique, ou alors les règles d’urbanisme, les questions d’environnement, des questions juridiques car font aussi partie du Cobaty des avocats, huissiers et notaires. En résumé, tous les métiers qui concernent l’action de construire. On organise aussi de temps en temps des sorties, comme récemment à la nou velle cité des Climats et vins de Bour gogne à Beaune, avec son architecture si particulière. Dans un monde où les relations peuvent parfois être éphé mères, superficielles, nous sommes fiers au sein du Cobaty de cultiver ce lien fraternel entre nous. L.P.B. : Comment seront célébrés ces 50 ans de l’association le 13 septembre ? F.M. : Très simplement, dans la convi vialité, dans l’esprit de notre réseau. Nous fêterons cet anniversaire sur la terrasse de la Rodia avec les membres de l’association, leurs proches, des invi tés, et des officiels qui nous font l’hon neur de répondre présent. n Propos recueillis par J.-F.H. L.P.B. : Quels sujets abordez-vous précisé ment ?

nales un peu partout en France, 130 au total. L’association Cobaty Besan çon-Franche-Comté a été créée en 1973, à l’initiative de Messieurs Pages et Mélicourt. Elle regroupe des profes sionnels du bâtiment, de la construction, de l’urbanisme, de l’environnement. À travers des réunions conviviales, une fois par mois environ, nous nous retrou vons pour évoquer des thèmes de l’ac tualité dans notre secteur d’activité, souvent avec la présence d’un invité qui intervient sur son domaine de com pétence. Mais avant tout, le Cobaty est une association où on prend plaisir à se retrouver, en toute décontraction. Notre association compte une bonne trentaine de membres, j’en fais partie depuis 16 ans et je la préside depuis novembre dernier. L.P.B. : Un peu comme dans les clubs services genre Lions ou Kiwanis, on devient membre du Cobaty par cooptation ? F.M. : C’est un peu cela en effet. Les principes de respect, d’amitié et de soli darité, l’éthique sont les notions prin cipales au sein de notre association. On veille donc à n’intégrer que des acteurs qui répondent à ces valeurs, ce sont des personnes qui en général sont déjà bien installées dans la vie écono mique locale, qui ont une bonne répu tation. Le Cobaty intègre celles et ceux qui exercent leur profession avec pas sion, toujours en perspective avec l’in térêt général. Ce n’est pas non plus un club affaires : on y vient pour échanger, discuter, passer des bons moments, mais en aucun cas de manière intéres

Fanny Moyse préside l’association Cobaty Besançon-Franche-Comté depuis novembre dernier.

EN BREF

GRAND BESANÇON Orientations budgétaires 60 millions d’euros de nouveaux projets depuis 2020 La communauté urbaine serait sur une trajectoire extrêmement volontaire en matière d’investissements. C’est qu’en tout cas ce qu’a réaffirmé sa présidente, Anne Vignot, à l’occasion de l’ac tualisation du Plan pluriannuel d’investissement (P.P.I.), porté à 518 millions d’euros sur 2023-2027 (tous budgets confondus).

Consommation L’U.D.A.F. du Doubs a lancé une enquête d’envergure pour mieux appréhender les conséquences de l’augmentation des prix de l’énergie sur le mode de vie des habitants. 891 ménages de la région ont participé à cette enquête. 4 à 5 ménages sur 10 déclarent une situation financière difficile. Pour beaucoup, l’augmentation des prix s’est traduite par une baisse de leur niveau de consommation. Les renoncements sont nombreux et multiformes. 34% indiquent avoir des difficultés à se nourrir convenablement, 39% à se déplacer, 24% à payer leur loyer ou prêt immobilier, 30% renoncent même à des visites chez des proches. Au cours des 3 derniers hivers, la moitié des ménages déclare avoir eu froid. 6 sur 10 soulignent des baisses ou coupures de chauffage par souci d’économie. Et la flambée des prix des carburants a rendu les ménages moins mobiles. Les trois quarts ont dû limiter leurs déplacements en voiture. 4 ménages sur 10 se sont reportés sur la marche ou le vélo, 1 sur 10 sur le co voiturage et 1 sur 10 sur les transports en commun lorsque cela était possible. Informations : www.udaf25.fr

136 millions d’euros sont dévolus aux projets d’équipement du territoire, comme la rénovation, ici, du campus Bouloie, à laquelle G.B.M. participe.

C’ est un P.P.I. optimisé à son maximum qui a été présenté en Conseil communautaire, au début de l’été, avec un objectif de 356 millions d’euros sur une période de 5 ans pour le seul budget principal (soit 11 millions d’euros de plus par rapport à l’an dernier). Auquel il faut ajouter les 162 millions d’euros pour les budgets annexes. Un niveau “qui constitue un maximum et traduit la très forte ambition de G.B.M.” pour son projet de territoire, comme le sou lignait Anne Vignot au moment de sa présentation à la presse. D’aucuns y verront sans doute une dan gereuse prise de risque, dans un contexte financier contraint, fait d’incertitudes.

La collectivité, elle, confirme la soute nabilité financière de ses investisse ments au passage de cette actualisation. Bien sûr, il faudra continuer de le véri fier dans les prochaines années, mais c’est aussi tout l’intérêt de cette feuille de route.G.B.M. veut ainsi garder le

communaux de rayonnement sur le bassin de vie (avec 500 000 euros pour commencer sur 2023, puis 1 million d’euros par an à partir de 2024). Mais aussi du volet énergétique du Plan local de l’habitat (renforcé à hauteur de 6 mil lions d’euros, pour booster la rénovation du parc public et privé). G.B.M., qui veut également mettre les bouchées doubles sur les énergies renou velables, a prévu enfin une nouvelle ligne budgétaire de 600 000 euros pour son grand programme d’ombrières pho tovoltaïques sur les parkings. n S.G.

d’étape et évoquer les opérations d’ores et déjà lancées, comme le projet Synergie Campus, le plan d’eau d’Osselle, la réno vation de la City, la base outdoor des Prés-de-Vaux, le programme de réno vation urbaine de Planoise, la Grande bibliothèque ou encore l’accélération du déploiement des pistes cyclables, passé à 3 millions d’euros par an sur 2023-2026 (contre 800 000 euros dans le P.P.I. antérieur à 2020 et 2 millions d’euros par an en 2021). Dans ce P.P.I. actualisé, de nouvelles enveloppes sont même fléchées en direc tion du financement des équipements

cap. “Depuis 2020, ce ne sont pas moins de 60 millions d’euros de nouveaux projets. Ce montant évoque à lui seul notre détermination sur ces trois premières années de mandat” , s’est targué sa présidente, profitant de l’occasion pour faire un point

Grande bibliothèque, plage d’Osselle, pistes cyclables…

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