La Presse Bisontine 253 - Juillet 2023

28 Retour sur info - Le Grand Besançon L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le maire de Saône souhaite intégrer le Syndicat du Marais

La Presse Bisontine n°253 - Juillet 2023

Musée des maisons comtoises : début des travaux de la galerie du machinisme agricole L a première pierre a été posée mi-juin. Avec quelques semaines de retard. La galerie du

machinisme agricole, qui devait ouvrir ses portes début juillet, sera opérationnelle plutôt à l’au tomne. Ce retard est dû à des délais pour trouver une entre prise travaillant le bardage bois et la couverture en tuile. Sans compter les difficultés d’appro visionnement en tuiles. Finale ment, c’est l’entreprise de Bulle, Charpente Pontarlier, qui a été retenue. “La charpente métal lique est déjà en train d’être tra vaillée en atelier par l’entreprise Oudot d’Amancey, précise Flo rence Coutier, conservatrice du musée. Le montage sur place devra prendre quelques semaines.” À terme, cette galerie du machi nisme agricole abritera les machines et outils agricoles du Musée, qui faute de place, ne sont pas assez mises en avant : houe, herse, faux, moisson neuse-batteuse… En outre, le Musée complète ainsi sa col lection d’édifices ruraux francs

T roisième (et dernier ?) épisode du feuilleton concernant le projet d’agro-foresterie dans le marais de Saône porté par Chris tian Morel, adjoint à Saône (voir nos deux précédentes éditions). Un projet que n’avait pas goûté Ludovic Fagaut, président du Syn dicat du Marais de Saône, pas au courant de l’initiative saônoise. Cette fois, c’est le maire de Saône qui réagit pour réclamer une autre gouvernance pour ce Syndicat du Marais dont n’est pas directement membre la commune de Saône, pas plus que ses voisines Gennes, Morre et La Vèze également rive raines du marais, seulement repré sentées à travers Grand Besançon Métropole. “Au-delà des enjeux d’optimisation foncière, cette zone doit rester une zone humide. En revanche, lorsque le conseiller départemental et président du Syn dicat du Marais déplore l’absence de la commune de Saône aux réu nions, c’est qu’elle n’a malheureu C’ est sans doute un de sites à l’abandon les plus embléma tiques du Grand Besançon. La friche Brico-Stoc, du nom de cet ancien magasin de bricolage grand format aux couleurs jaunes, implanté au bord de la D 67, ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir. Cette immense friche de 3,17 hectares s’apprête à être totalement démolie. Fermé depuis 15 ans, le magasin n’a jamais retrouvé de repreneur et plutôt que voir le site vendu à un investisseur, la commune de Dannemarie-sur-Crète a fait jouer son droit de préemption et

sement pas été invitée” commente Benoît Vuillemin. Il poursuit : “Je me tiens à disposition de toute invi tation - ne pouvant habituellement siéger au syndicat uniquement en tant que représentant suppléant de la métropole bisontine, le titulaire représentant G.B.M. étant Jean Simondon, maire de Gennes. Ce fonctionnement explique que de nombreuses communes appellent à la transformation de la gouver nance du Syndicat du Marais, du

fait de leur appartenance géogra phique, et ce afin qu’elles soient membres du syndicat à part entière” plaide Benoît Vuillemin. Ce chan gement impliquerait de fait selon lui, une meilleure implication des communes riveraines au sein d’un syndicat mixte dont les décisions peuvent aussi lui échapper, comme une initiative de la commune de Saône peut échapper - et c’est le cas pour ce projet d’agro-foresterie - aux dirigeants du syndicat. n

Florence Coutier, conservatrice et Virginie Duede Fernandez, directrice, suivent l’avancée des travaux. La galerie de machinisme agricole devrait être opérationnelle à l’automne.

Le mode de gouvernance du Syndicat du Marais de Saône ne fait pas l’unanimité.

comtois avec l’acquisition de ce hangar agricole des années 1960 de type Waltefaugle, du nom de l’entreprise haut-saô noise, spécialiste de ce type de construction. Ce bâtiment appartenait auparavant à la

famille d’Anthony Chalons, agri culteur des Combes. Bien que la galerie n’ouvre pas comme prévu, la fête des trac teurs a bien lieu les 1 er et 2 juillet sur l’ensemble du site du musée. n

La friche Brico-Stoc vit ses derniers instants

a racheté l’ensemble au prix de 300 000 euros, via l’Établissement public foncier. “Enfin va-t-on voir ce bâtiment, cette verrue disparaître” se réjouit Sébas tien Perrin, le maire de la commune qui précise que dans l’opération, 95 % des matériaux du site seront revalorisés via une plateforme de récupération. La fin du démantèlement de cette friche est programmée pour septembre. La commune veut en faire une nouvelle entrée de ville exemplaire. Pour cela, le maire a consulté sa population et des propositions seront adoptées dès cet

été pour transformer cette ancienne friche en nouveau pôle d’attractivité : un peu d’habitat, des activités tertiaires, peut-être un village d’artisans… “Au moins un tiers de la superficie de ce site sera désartificialisé et rendu à la nature” précise François Rauscher, adjoint à Dannemarie. Au grand bonheur d’Anne Vignot la présidente de G.B.M. pour qui ce projet de reconversion est l’occasion de “réinventer la géographie de ce sec teur, situé sur un axe majeur, une des principales pénétrantes du Grand Besan çon.” n

Le préfet du Doubs Jean-François Colombet a tenu à assister au lancement symbolique de déconstruction de cette ancienne friche.

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