La Presse Bisontine 247 - Janvier 2023

12 Besançon

La Presse Bisontine n°247 - Janvier 2023

SANTÉ

Les 30 ans de Saint-Vincent Une trentenaire en parfaite santé

N ous parlons là d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Une époque où les chirurgiens ouvraient leur propre cli nique. Un classique dans les années 60-70. Créée en 1961 par le professeur Pierre Alexandre, la clinique Saint Vincent était initialement située rue des Deux Princesses dans le quartier des Chaprais. Pierre Alexandre, chi rurgien généraliste, s’installe avec le premier anesthésiste formé à Besançon, le docteur Pierre Baumann, créateur du centre de transfusion sanguine, ainsi qu’avec le docteur Dominique Simonin chirurgien orthopédiste, le premier à réaliser une prothèse de genou et une prothèse de hanche dans la capitale comtoise. Au décès de Pierre Alexandre en 1968, mort d’un cancer dans “sa” clinique, le docteur Édouard Pélissier le remplace. Compte tenu de l’évolution croissante de son activité, la clinique déménage sur le plateau des Tilleroyes en 1992. C’est l’anniversaire de cette installation qui est fêté cette année. “Beaucoup d’anesthésistes et de praticiens avaient été recrutés à l’époque” se souvient Patrice Gayet, historien de la médecine et chirurgien vasculaire depuis 23 ans dans l’établissement. Aujourd’hui, la clinique accueille 16 disciplines (10 chirurgicales et 6 médi cales) parmi lesquelles la cardiologie, la radiologie, l’orthopédie, l’anesthésie, la gériatrie mais aussi les services de chirurgie vasculaire, urologique, esthé tique et chirurgie du rachis. Elle compte

En septembre 1992, la clinique Saint-Vincent était inaugurée sur le plateau des Tilleroyes. À l’occasion des 30 ans de son installation, Brigitte Lemarquis responsable de communication et Patrice Gayet, chirurgien, se souviennent. Zoom La clinique en chiffres

Brigitte Lemarquis et Patrice Gayet

La répartition des séjours par spécialité : Gastro-entérologie (34 %), orthopédie (25 %), chirurgie générale et viscérale (11 %), ophtalmologie (10 %), chirurgie plastique (9 %), urologie (4 %), chirurgie vasculaire (4 %), O.R.L. (2 %), gynéco logie (1 %).. n

43,8 millions d’euros de chiffre d’affaires, 400 collaborateurs sur le site des Tille royes, 254 lits, 18 000 séjours en chirurgie par an, 32 000 actes d’anesthésie par an, 29 984 m² de terrain. Depuis février dernier, Caroline Trahand en est sa directrice. Elle a remplacé Valé rie Fakhoury.

participent à l’activité toujours

grandissante de la clinique Saint Vincent.

254 lits. “La clinique Saint-Vincent est l’une des plus grandes du Grand Est” se félicite Brigitte Lemarquis, respon sable communication de l’établisse

lui apporter une prise en charge la plus efficiente possible. À l’avenir, nous vou lons faire perdurer nos activités à l’heure où les cliniques ferment les unes après les autres. À plus grande échelle, le groupe Elsan (le leader de l’hospitali sation en France) à laquelle la clinique Saint-Vincent appartient depuis 2021, a un vaste projet de territoire pour avoir des pôles de compétence dans chacune de ses cliniques (120 en France, et notamment à Dole, Lons-le-Saunier, Vesoul, Pontarlier et donc Besançon en Franche-Comté).” Une dynamique de territoire pour une offre de soins com plète. n A.A.

ment. “ Elle innove dans toutes les disciplines. Récemment, nous avons investi dans une salle de coronarographie, dans de la robotique pour le service orthopé die, dans des micro scopes de très grande qualité en ophtalmolo gie… Le patient est au centre de toutes nos réflexions.Nous voulons

Une clinique innovante et efficiente.

Photo d’archives de la construction de la clinique Saint-Vincent en 1991-1992 sur le plateau des Tilleroyes (photo Clinique Saint-Vincent).

PALENTE

Collecte solidaire Des boîtes de Noël distribuées aux plus démunis

Le centre social de la M.J.C. Palente a appelé, un peu avant les fêtes, à la solidarité générale. Plusieurs habitants du quartier y ont répondu en confectionnant des boîtes cadeaux pour les plus précaires.

P arce qu’un Noël sans cadeau n’est pas vrai ment un Noël, la M.J.C. Palente a souhaité s’as socier cette année à l’opération solidaire des boîtes de Noël et a organisé, à son tour, une col lecte. Le principe ? Remplir des boîtes à chaussure de petits cadeaux utiles, que l’on offre ensuite aux plus démunis. Décli nées depuis plusieurs années dans diverses villes, ces collectes solidaires semblent avoir trouvé un écho encore plus large cette année avec l’inflation ambiante. “On voit bien que les inégalités se creusent et que cela devient compliqué pour certains de nos adhérents de joindre les deux bouts” , remarque Samira Fel lous, référente famille à laM.J.C. “Cela touche y compris certains actifs, qui se retrouvent écrasés par la hausse des factures éner gétiques, du carburant… et bas culent dans la précarité.” Dans une logique d’entraide et

“afin de remettre l’humain au centre de ces fêtes de fin d’année” , les équipes ont ainsi naturelle ment pensé à ces boîtes cadeaux. Les habitants volontaires étaient invités à glisser à l’intérieur un truc chaud (chaussettes, écharpe…), un truc bon (alimen taire non périssable), un loisir (jeu, cartes, livre…), un produit de beauté et un mot doux. Le tout joliment emballé, en pré cisant si cela s’adressait plutôt

de distribution était, lui, tout trouvé. “Nous avons des échanges réguliers avec l’association Potages et papotages qui fournit une aide alimentaire sur Palente, Orchamps et les Cras.” LaM.J.C. s’est associée à eux sur une jour née à la mi-décembre pour remettre les précieux paquets. Des cadeaux ont été aussi déli vrés à l’association Espoir et Fraternité et au Centre d’accueil des demandeurs d’asile. Un après-midi convivial a été orga nisé, dans la même veine, à la M.J.C. avec des migrants appre nant le français, “parmi les publics les plus isolés” , note Samira Fel lous, qui rappelle que “le partage ne s’arrête pas àNoël et qu’il doit vivre toute l’année !” n S.G. Mathilde Boulet, directrice de la M.J.C., a vu son bureau envahi de cadeaux.

à un homme, une femme ou un enfant. La M.J.C. a pu compter - comme souvent à Palente - sur la solidarité de voisinage, et le bureau de sa directrice s’est rapidement trans formé en hotte du Père Noël, au fur et à mesure des apports.Le mode

Grosse solidarité de voisinage dans le quartier.

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