La Presse Bisontine 221 - Septembre 2020
LE GRAND BESANÇON 32
La Presse Bisontine n°221 - Septembre 2020
EN BREF
ÉCOLE-VALENTIN Le dossier enfin débloqué Privés d’Internet à cause
Familles L’Association des
Familles de Besançon (12, rue de la Famille) offre la possibilité à tous les enfants du territoire de vivre un moment agréable pendant les vacances dans une famille. L’idée est de permettre à un enfant, de 1 à 18 ans, durant un week-end ou des vacances scolaires, de changer d’air, de bénéficier de la bienveillance d’une famille vacances, de faire avec elle des activités diverses, de partager de bons moments, dans un cadre rassurant et aimant. Les familles intéressées peuvent en savoir plus au 03 81 88 47 38. Latino Le festival “Latino Corazón” se déroulera du 21 au 28 novembre avec notamment le promotionnelle en ville avec Batu’ Caem. Cette année, 7 films latino- américains récents seront projetés, dont une avant-première : “Araña”, le film chilien d’Andrés Wood. Plus de renseignements sur le blog latinoamericalli. blogspot.com samedi 21 une déambulation
d’une gaine endommagée
Depuis plus d’un an, les habitants d’une co-propriété flambant neuve d’École-Valentin étaient privés d’une connexion Internet.
Architecture Atelier-conseil du C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) “Chaux devant ! Expérimenter l’isolation chaux-chanvre” le 18 septembre à 14 heures à l’Arsenal à Besançon (Ancienne faculté de médecine- pharmacie). Vous souhaitez vous adapter aux changements climatiques en cours et apprendre à utiliser des matériaux de construction biosourcés. L’atelier chanvre est fait pour vous. Tenue de chantier exigée ! Inscription en ligne : http://www.caue25.org/c haux-devant/ C.H.U. En pleine crise sanitaire, 212 volontaires (identifiés en une journée !) avaient été formés à la mise en décubitus ventral (D.V.) des patients placés sous respirateur artificiel et sédatés (c’est-à-dire endormis pour mieux tolérer la ventilation artificielle). Entre le 27 mars et le 15 avril, 67 patients avaient été pris en charge par les Teams D.V. L’efficacité de cette “team D.V.” vient d’être validée par une prestigieuse revue scientifique : “Annals of Surgery”. I ls attendaient cela depuis des mois. Les quinze appar- tements, situés au 1, rue des Marronniers à École-Valen- tin, vont enfin pouvoir être rac- cordés à Internet. Alors qu’Orange arrive en fin de déploiement de la fibre optique sur la commune, cette copro- priété neuve livrée à l’été 2019 demeurait dans une impasse. Les différents intervenants se renvoyant la balle sur les raisons du blocage. Certains évoquaient une centrale de branchement a priori sous-dimensionnée pour toute la rue, tandis que d’autres mettaient en cause les procé- dures administratives. Le pro- blème n’était en tout cas pas imputable au réseau interne, bienmis en place par le construc- teur. Contacté par nos soins, Orange signale qu’il y a eu en fait un problème de génie civil. “Une gaine était endommagée à envi- ron 400 m de ce collectif, et comme elle se trouve sur une zone privée, nous ne pouvions EN BREF
intervenir” , précise-t-on à la direction de la communication du secteur Grand Nord Est. Res- tait à savoir qui de la munici- palité ou du constructeur allait prendre en charge la répara- tion ? D’après les informations de l’opé- rateur, le maire se serait déplacé durant l’été pour constater que la conduite était bel et bien cas-
sée et depuis, Grand Besançon Métropole serait intervenu pour la réparer. “Ce genre de pro- blème de génie civil arrive de temps en temps. Quand on le rencontre sur le domaine public, on le prend à notre charge” , remarque notre interlocuteur chez Orange. Dans le cas inverse, cela peut donc prendre plus de temps. L’opérateur assure
Grand Besançon Métropole serait intervenu pour la réparer.
Marc Estavoyer, l’un despropriétaires, devant la résidence.
toutefois avoir demandé, à son partenaire sur place, de remettre l’intervention au planning dès que la situation s’est débloquée. Ce qui fait qu’en ce mois de sep-
tembre, ces derniers Écovaliens privés d’Internet devraient retrouver le sourire. L’ironie veut qu’ils étaient l’exception à la règle. “On a déjà raccordé
1 050 foyers à la fibre sur cette commune. On a un taux de rac- cordable qui est à plus de 97 %” , indique Orange. n S.G.
BEURE
Fabrication artisanale Une recette de pain à l’eau de mer Les vacances se prolongent Ô Fournil de Beure, où l’on propose de déguster un pain alliant farine de blé et concentré d’eau de mer. De quoi booster le moral, mais aussi faire le plein de magnésium.
Thierry Gambade pense que manger du pain, riche en minéraux, peut être un nouveau geste santé.
À défaut d’avoir pu se rendre cet été à la mer, les clients de la bou- langerie Ô Fournil se la voient offerte sur un plateau. “J’ai ren- contré Joël-Pascal Lescure qui m’a parlé de sa panification enrichie avec des oligo- éléments marins appelés atoligomer, et j’ai tout de suite voulu essayer” , explique Thierry Gambade, propriétaire de la boulangerie beurote, qui n’en est pas à sa première originalité. Après le pain à la betterave, à l’encre de seiche ou à la fleur (rose, violette…
), cet artisan Banette se lance ainsi dans une recette surprenante à l’eau de mer. Au-delà de l’envie d’apporter des nou- veautés à sa clientèle, il reconnaît à ce pain de nombreux bienfaits. “L’atoligomer est naturellement riche en magnésium mais aussi en iode, en sélénium… Tout cela participe à préserver sa santé.À l’ap- proche de l’hiver, pourquoi s’en priver ? Et cela vaut mieux que l’absorption de médicaments ou compléments alimen- taires.” Commercialisé sous la marque “Pain cœur”, ce pain est réalisé avec une recette dite à l’ancienne (utilisant très peu d’ad- ditifs) alliant farine de blé et concentré d’eau de mer, développée en laboratoire et avec des diététiciens. La démarche est sensiblement la même qu’avec un pain traditionnel. “On me fournit en eau de mer concentrée et je me charge de la fabrication sur place.” Si on ne voit pas beaucoup de différence gustativement, à en croire Thierry Gambade, “cela apporte en revanche tous les oligo-élé- ments essentiels. Là où un sandwich fabriqué avec une baguette traditionnelle
née. Celle-ci était initialement prévue le 5 avril, mais a dû être reportée à cause de la crise sanitaire. La baguette sera vendue 1,10 euro et le prix des gros pains se fera au kilo. Pour ce chef traiteur de métier (qui a travaillé 25 ans chez Bonnet), il est important de bousculer la tradition. “On se voit de plus en plus chahuté par de grosses boulangeries telles que Marie Blachère et on ne veut pas leur ressem- bler.” La survie de la fabrication artisa- nale tient à la qualité et à une touche d’originalité selon lui. n S.G.
contient 32,5 mg de magnésium, celui fabriqué avec le pain cœur en contient 206 mg, soit six fois plus.” Le boulanger, qui en a l’exclusivité sur l’agglomération bisontine, va d’ailleurs démarcher les sandwicheries et les res- taurants. “Je fournis déjà Le Chapelier à Besançon pour ses pains hamburgers et cette recette semble aussi l’intéresser. L’idée est de proposer des produits meil- leurs pour la santé.” La clientèle vegan ne devrait également pas y être insensible. Pour se faire une idée, il organise une dégustation le 6 sep- tembre à l’occasion de la première four-
La boulangerie Ô Fournil de Beure propose d’autres originalités comme le pain à la betterave ou aux fleurs.
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