La Presse Bisontine 218 - Mars 2020
La Presse Bisontine n°218 - Mars 2020
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l Jacques Ricciardetti Liste “Changeons Besançon” La sécurité avant tout… et le reste
Sans surprise, la sécurité est la priorité numéro 1 de la tête de liste Rassemblement national. Mais il a d’autres pistes pour améliorer l’attractivité de Besançon.
3- Deux heures de stationnement gratuit fractionnées
Afin de redonner du dynamisme au commerce de centre-ville, Jacques Ricciardetti prône un système qui permettrait à chacun, tous les jours, de bénéficier de deux heures de stationnement gratuit, mais fractionnables : c’est-à-dire une demi-heure à un endroit, puis un quart d’heure à un autre endroit, etc. “Cela permettrait de profiter du centre-ville tout en empêchant par ce fractionnement les voitures-ventouses” jus- tifie-t-il. 4 – Une zone franche commerciale. Pour soutenir les petits commerces en difficultés, le candidat R.N. propose la création de zones franches sur certains secteurs comme Battant et Arènes dit-il. Ces zones franches donneraient droit à une fiscalité locale beaucoup plus allégée dans ces secteurs afin d’y attirer de nouveaux commerces. Il souhaiterait également faire de la rue Battant une rue dédiée “aux commerces de bouche, épiceries, restaurants, boucheries, etc. Une vraie rue à thème proche de l’arrêt du tram le plus fréquenté, celui des quais.”
1 – La lutte contre les incivilités S’il est élu maire de Besançon, Jacques Ricciardetti s’engage à ce que la Ville porte plainte systématiquement à chaque incivilité constatée et que chaque Bisontin porte plainte s’il en constate une, “pour que la préfecture soit assaillie de ces pro- blèmes et consente enfin à mettre plus de policiers à Besançon.” Concernant la police municipale, qu’il doterait d’armes létales, le candidat R.N. propose une aug- mentation des effectifs de 20 %, passant ainsi de 69 à 85 policiers municipaux. Les A.S.V.P. quant à eux ne seraient plus seulement des “distributeurs de prunes” (sic), mais ils seraient formés pour faire de l’îlotage et de la surveillance. Il créerait une brigade canine dans les transports publics. Au final, le candidat Ricciardetti augmenterait le budget sécurité de 20 mil- lions d’euros.
2- La création d’un grand parc des expositions et des congrès Exit Micropolis pour les congrès et les grands événements. Jacques Ricciar- detti propose de construire un grand parc des expositions sur le site de la gare desAuxons. “Comme enAllemagne ou en Italie, les centres des congrès doi- vent désormais être directement acces- sibles par l’autoroute ou le train, d’où cette implantation aux Auxons. J’y vois une synergie également avec la Bour- gogne car c’est un produit que Dijon n’a pas non plus” justifie le candidat qui ajoute : “Les Suisses qui viennent à Micronora en ont ras le bol d’avoir les pieds dans la boue à Micropolis.” Le bâtiment emblématique de Micro- polis serait démoli pour permettre la mise à 2 X 2 voies de la R.N. 57 à cet endroit.
Jacques Ricciardetti, tête de liste du Rassemblement national.
5 – Priorité au localisme dans l’alimentation. M. Ricciardetti propose que l’intégralité de l’alimentation scolaire des écoliers de la ville provienne de producteurs situés à moins de 100 km de Besançon. “Avant de songer au bio, à l’écologie et à la verdure, pensons déjà aux circuits courts” prône-t-il. En complément, sur le quartier des Vaîtes, il souhaite y créer plutôt que des habitations, “un potager et un verger pédagogique qui serviraient à alimenter la cuisine centrale, avec une légumerie financée par l’économie sociale et soli- daire.” n J.-F.H.
l Nicole Friess Lutte ouvrière “Faire entendre le camp des travailleurs”
N icole Friess, candidate tête de liste pour Lutte ouvrière a le mérite d’être constante dans son raisonnement poli- tique. Déjà candidate aux municipales en 2014 (1,42 % des voix), la représentante du camp des travailleurs n’avait jamais évoqué d’axes de campagne bisonto-bisontins. Rebelote en 2020 dans un contexte tendu socialement lié à la réforme des retraites et au mouvement des gilets jaunes : “C’est dans cette situation combative que vont avoir lieu les municipales. Le vote ne mettra pas Ce qui les différencie des autres listes : ils ne pensent pas que ces élections “changeront la vie.” Le programme est national, uniquement tourné autour de la lutte des classes.
un coup d’arrêt au capitalisme mais permettra de faire entendre la colère. Nous ne sommes pas des politiciens notables. Le problème des hôpitaux par exemple relève de l’État, pas de la Ville. On s’oppose à Macron ! Notre camp est celui des tra- vailleurs et on veut dénoncer cette illusion élec- toraliste qui nous ferait croire qu’il y a un sauveur suprême. Ne croyez pas ceux qui vous font rêver
avec leurs programmes teintés de vert. Seule la lutte existe, sinon ce ne sont que des mensonges car pour changer les choses, tout se joue à haut niveau” explique la tête de liste. Pour Nicole Friess et ses colistiers, la campagne se résume aux mobilisations. Et aucune promesse électorale “que nous ne pourrions pas tenir” conclut-elle. n E.Ch.
“Tout se joue dans la lutte.”
Nicole Friess entourée de ses colistiers pour Lutte ouvrière.
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