La Presse Bisontine 218 - Mars 2020

A g e n d a

La Presse Bisontine n°218 - Mars 2020

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Inventeurs et savants en terre de Franche-Comté Avec plus de deux cents personnages, cet ouvrage consacré aux inventeurs et savants comtois réper- torie les plus illustres mais aussi d’autres moins connus qui ont contribué à faire de notre région une terre tournée vers l’avenir et le progrès. Livre sortie Le 10 mars

ConCert

samedi 14 mars

A vec ses 70 musiciens, l’Orchestre Univer- sitaire de Besançon-Franche-Comté invite les spectateurs à embarquer pour un voyage visuel et sonore outre-Atlantique.Thomas Meyer (comédien et musicien pour plusieurs compagnies bisontines) qui sera guide d’un soir, les conduira pour visiter les plus grandes villes américaines : Chicago dans les années vingt, ensembles : le big band et l’orchestre symphonique. L’occasion de mêler les styles musicaux du jazz, du blues et du jazz symphonique. L’orchestre universitaire fait son show Pour célébrer son 30 ème anniversaire, l’Orchestre Universitaire Besançon Franche-Comté réunit ses deux

avec ses cabarets et ses jazz-clubs. Puis avec le maître Léonard Bernstein à la découverte de Manhattan où au milieu des années cin- quante, les Jets et les Sharks s’affrontent tout en chantant et dansant. C’est West Side Story. La balade se poursuit en compagnie de l’immense Louis Armstrong dans les rues animées de la Nouvelle-Orléans. “Le big band est dirigé depuis septembre 2018 par Mehdi Mabed, étudiant en master de physique. Cette formation joue une variété de musiques jazz, dans des styles tradi- tionnels mais aussi parfois plus modernes, tout en laissant une grande part à l’improvisation” précise l’Orchestre. L’Orchestre symphonique, lui, est dirigé par Loïc Sebile, professeur de pra- tiques collectives dans de nombreuses écoles de musiques de la région. Les activités de l’orchestre sont ouvertes aux étudiants de l’Université, à l’ensemble de ses personnels, aux auditeurs de l’Université Ouverte ainsi qu’aux anciens étudiants. Plus de rensei- gnements à l’adresse : orchestreuniv.besac@gmail.com ou orchestre.uni- versitaire@univ-fcomte.fr n L’orchestre universitaire fait son show Samedi 14 mars à 20 h - Entrée libre Grand Kursaal de Besançon

science et de l’industrie : Japy et Mégevand donnèrent un for- midable élan à l’horlogerie, Jouf- froy d’Abbans réalisa ses essais de bateau à vapeur sur le Doubs à Baume-les-Dames, Charles Sauria inventa les allumettes chimiques au collège de l’Arc à Dole, les Peugeot fabriquèrent outils, appareilsménagers, vélo- cipèdes et automobiles autour de Montbéliard, histoire qui se poursuit, Oehmichen effectua le premier vol en hélicoptère à l’aérodrome de Courcelles-lès- Montbéliard, et Léon Bel lança la Vache qui rit à Lons-le-Sau- nier, pour ne citer qu’eux. Pour Éric Coulon, “les savants comtois ont aussi contribué à l’essor de la médecine, grâce à l’anatomie, la vaccination, la radiologie, l’échographie, l’anes- thésie, la cancérologie et les secours aux victimes, déjà le fait des chirurgiens militaires du premier Empire. La physique, la chimie, la géologie, l’archéo- logie, les mathématiques, l’an- thropologie, leur doivent égale- ment beaucoup, au même titre que des spécialités bien com- toises, les sciences naturelles, la botanique et la mycologie.” Son ouvrage se présente sous la forme d’un passionnant diction- naire déroulant la vie et l’œuvre de plus de 200 ingénieux per- sonnages comtois. n Inventeurs et savants en terre de Franche-Comté Par Éric Coulon Aux Éditions du Palais

É ric Coulon est un pas- sionné de la Franche- Comté, lui qui a déjà consacré une bonne dizaine d’ouvrages à sa région natale. “Je me suis passionné très tôt pour l’histoire et en par- ticulier celle de ma région” dit ce natif de Mandeure qui a quitté la région il y a une tren- taine d’années pour des raisons professionnelles. Depuis les moines de l’abbaye de Saint-Claude et les artisans duHaut-Jura,laFranche-Comté a toujours été une terre d’in- ventions et d’innovations.Grâce à l’habileté des montagnards,

aux qualités intrinsèques de capacité de travail, de rigueur, de volonté et de curiosité de ses habitants, la qualité de son enseignement, obligatoire dans le Pays de Montbéliard plus de trois siècles avant la France, elle a vu naître des savants de renommée internationale dont les noms de Bichat, Cuvier, Pas- teur ou des frères Lumière, sont connus de tous. Si beaucoup d’entre eux ont émi- gré vers la capitale, où ils ont accompli l’essentiel de leur car- rière, la Franche-Comté a néan- moins été le théâtre d’inventions qui ont marqué l’histoire de la

C’est le quatorzième ouvrage signé Éric Coulon, un passionné d’histoire.

L’orchestre universitaire est composé d’étudiants, d’enseignants, du personnel universitaire…

Livre

Humour

“Fuites de cerveau” Par Angel Carriqui

Avec Angel, de la détente en peu de temps Troisième volet d’une série faite de “punchlines”. Une phrase par page pour se marrer ou réfléchir. L’ancien professeur de guitare joue avec les mots.

Disponible à la librairie L’Intranquille (18 euros). Renseignements : www.angelcarriqui.net

Time is Tomi (Ungerer) Le Musée du Temps rend hommage à un des plus brillants dessinateurs de sa génération, Tomi Ungerer, originaire de Strasbourg et disparu en février dernier. exposition Jusqu’au 28 Juin

L’ expositionTime isTomi se proposed’explorer la rela- tion particulière de Tomi Ungerer au temps. Ima- ginée en partenariat avec le musée Tomi Ungerer-Centre international de l’Illustration à Strasbourg, l’exposition met en parallèle l’œuvre de l’artiste et l’histoire familiale des Ungerer, constructeurs d’horloges astro- nomiquesetd’édificeàStrasbourg à partir du milieu du XIX ème siè- cle. S’il choisit de s’engager dans la voie artistique plutôt que de reprendre l’entreprise familiale, Tomi Ungerer garde unattache- ment certainà cet héritage,décli- nant le thème du temps dans tous les aspects de son œuvre. Une sélection d’une soixantaine

P age 174. “Il paraît que la fessée engendre des pro- blèmes cutanés.” Vous l’avez ? Si non, en voici deux autres : “Avec un mec qui veut vous faire la tête au carré,mieux vaut arrondir les angles.” Ou “doit-on commencer par être dame pipi avant de devenir chef de cabinet ?” Ces phrases, aphorismes, pen- sées, punchlines, appelez-les comme vous voulez, sortent du cerveau d’Angel Carriqui qui publie le troisième tome de “C’est inquiétant toutes ces his- toires de fuites de cerveau, je n’aimerais pas que ça m’arrive” disponible à la librairie L’In- tranquille à Besançon et en vente sur son site Internet

de dessins issus des collections du musée Tomi Ungerer, donne ainsi à voir combien les méca- nismes et automates sont omni- présentsdans l’œuvrede l’artiste, tandis que la mort y apparaît commeunthèmemajeur,presque obsessionnel. “Encontrepoint aux dessins de Tomi Ungerer, l’expo- sition est l’occasion de raconter l’histoire de la fabrique d’horlo- gerie d’édifice Ungerer. Ce sont plusde 150ansd’histoire qui sont retracés” ajoute le Musée. Au cœur des thématiques du musée du Temps, Time is Tomi est la première rétrospective en France consacréeàTomiUngerer sur le thème du temps qui lui étaitcheretquiinscritrésolument le dessinateur dans la filiation de sa famille d’horlogers. n

(angelcarriqui.net). 220 pages de pensées (courtes) se mêlent. Angel a lancé - comme pour le dernier tome - un financement participatif pour éditer cet ouvrage. Les internautes et ses amis l’ont soutenu. “Certains attendaient la sortie de ce troi- sième tome que j’ai écrit rapi- dement” relate l’ancien parolier du groupe Machin, groupe folk comtois du début des années quatre-vingt. Son groupe par- ticipait aux enregistrements d’Hubert-Félix Thiéfaine. “Pour manger” comme il le dit, Angel est devenu professeur de guitare. Il est désormais à la retraite. Arrivé à l’âge de 7 ans en France, à Étupes dans le Pays de Montbéliard, Angel

Angel Carriqui, ancien professeur de guitare, et parolier, présente son livre.

Time is Tomi Le temps en héritage Jusqu’au 28 juin au Musée du Temps à Besançon Jean-Thomas Ungerer, dit Tomi, né le 28 novembre 1931 à Strasbourg est mort le 9 février 2019 à Cork en Irlande (photo P. Bastien).

l’Espagnol ne parlait pas notre langue. Très vite, il est devenu l’un des meilleurs élèves de sa classe. Une façon sans doute de se venger de ceux qui osaient se moquer de son accent. Il a surtout trouvé avec la langue française les doubles sens. n