La Presse Bisontine 215 - Décembre 2019

16 BESANÇON

La Presse Bisontine n°215 - Décembre 2019

ARTISANAT

En vente à partir du 3 décembre

Une tablette de chocolat grand cru à l’effigie de Besançon

Le pâtissier-chocolatier bisontin Xavier Brignon met en avant la ville dans une nouvelle gourmandise. Il a sélectionné 15 grands crus de cacao et élaboré une tablette avec le designer Patrick Perrod, qui collabore avec l’horloger Utinam.

I l y aura fallu deux ans de réflexion et de travail pour que le projet prenne vie. Le voilà abouti. Dans leur pochette brune, les pre- mières tablettes attendent aujourd’hui d’être dégustées dans la boutique du Bisontin (sise 53, rue de Vesoul). 80 g de chocolat grand cru s’offrent ici aux papilles dans une large diversité d’arômes. “J’ai voulu proposer un produit haut de gamme, avec parmi les meilleurs chocolats au monde” , remarque le pâtissier. Sa sélection, en pro- venance de République Domi- nicaine, de Cuba, de Madagas- car…, inclut le saint des saints “Chuao”. Un cacao très rare du Venezuela cultivé sur seulement 130 hectares et qu’il est généralement difficile de se procurer. “Nous avons eu la chance d’en avoir, car cela s’ins- crivait dans une démarche spé- ciale.” Cette démarche, c’est la création de cette tablette unique repré- sentant la ville, qui a nécessité la fabrication de moules sur

mesure.À l’image de son slogan, “From Besançon with love”, Xavier Brignon tenait à ce qu’elle soit au mieux mise en lumière. Il a donc laissé la main pour les dessins à son ami Patrick Perrod, qui a déjà signé plusieurs montres avec Philippe Lebru. “Le design était pour ainsi dire tout prêt” , confie ce dernier. Quelques engrenages horlogers et le contour de la

Citadelle ont été choisis pour refléter la capitale comtoise. “Je tenais aussi à ce qu’on retrouve ces carreaux de chocolat caractéristiques avec le côté régressif de l’enfance” , note Xavier Brignon. C’est au départ sur demande de ses clients que le pâtis- sier,qui travaillait le chocolat en mousse, en ganache, en pra- liné maison…, a eu l’idée de cette tablette. “Ils vou-

Chuao, un cru réputé et rare.

De premières tablettes ont été écoulées sur Talents et Saveurs.

le chocolat peut être galvaudé en grande surface, on se dit vrai- ment qu’il vaut mieux que ça !” Vendue à partir de 5,90 euros, la tablette se décline donc pour le moment en 15 origines (dont une version blanc et lait caramel “très gourmandes”) et pourra être amenée à s’étoffer. n

laient offrir quelque chose se rapportant à Besançon.” Il y a trouvé au passage une façon de faire voyager aux quatre coins du monde et de soutenir les pro- ducteurs locaux de cacao. “Je suis allé au printemps dernier dans une plantation à Mada- gascar et je me suis rendu compte du travail énorme qu’ils four- nissaient. Quand on voit comme

De droite à gauche, Xavier Brignon, Patrick Perrod et Manon Moriniere, responsable de la chocolaterie, sont fiers de cette création.

S.G.

SPORT 120 000 euros Peau neuve pour le stade Léo-Lagrange Afin de répondre à la demande des clubs, la mairie entreprend la rénovation complète de la pelouse du stade Léo-Lagrange.

L a pelouse du stade Léo-Lagrange, qui accueille notamment le Racing Club Besançon et le Besançon Football Club, n’a pas connu de rénovation depuis 2001. “Pour une pelouse comme celle que l’on trouve à Léo-Lagrange, il faut compter un renouvellement environ tous les dix ans. Afin de répondre aux besoins des clubs, nous avons entrepris de faire peau neuve à partir du mois de mai, nous voulions attendre la fin du cham- pionnat” expliqueAbdel Ghezali, adjoint aux sports de laVille de Besançon. Un tel chantier représente la somme de 120 000 euros pour une pelouse flam- bant neuve. Tout était prêt pour que les travaux soient terminés au début de la saison 2019-2020. Oui mais voilà, les aléas climatiques en ont décidé autrement. Cet été a connu une forte période de canicule, ce qui n’a pas per- mis à la pelouse de s’installer comme c’était prévu. En effet, les fortes chaleurs

Supporters et joueurs pourront bientôt retrouver leur stade.

et l’arrêté préfectoral sur la sécheresse ont eu raison des deux premières semences qui ne se sont pas dévelop- pées. La conséquence directe de cet été com- pliqué est l’impossibilité pour les équipes de jouer dans leur stade à la reprise de la saison. Elles sont contraintes d’occuper d’autres terrains de la ville pouvant accueillir moins de spectateurs. “Actuellement, nous rece-

qu’elle se fasse (elle a été plantée le 28 août). Dernier point à vérifier et non des moindres, l’enracinement. En effet, la levée ne suffit pas à garantir une bonne durée de vie, la formation des racines offre une pérennité suffi- sante. Le 28 novembre, la direction des espaces verts et Parc et Sports devait se réunir et ce dernier donnera ou non son feu vert. C’est un rendez-vous important pour la suite de la saison, après sa qualifi- cation à Tahiti pour le 8 ème tour de coupe de France. Le Racing peut rece- voir le week-end du 7 et 8 décembre.

“Ce rendez-vous en coupe de France doit se faire au stade Léo-Lagrange, pour l’image du club et de la ville… De plus, le match le plus attendu de cette fin d’année est le derby entre les deux clubs bisontins, qui ne peut se faire ailleurs qu’au stade Léo-Lagrange” note Jean-Luc Manso. Année compliquée pour le stade Léo- Lagrange qui aura vu son nouveau revêtement arrivé plus tard que prévu, mais une attente qui permettra aux clubs de jouer sur un terrain neuf et ce pour les prochaines années. n N.P.

charge de l’installation) travaillent d’arrache-pied pour que le stade soit de nouveau accessible dans les plus brefs délais mais aussi dans les meil- leures conditions. L’adjoint aux sports ajoute : “Notre objectif est de livrer cette pelouse dans le plus rapidement pos- sible certes, mais nous voulons que ce soit fait le mieux possible et on doit s’assurer que l’enracinement prenne pour avoir un terrain qui ne s’abîme dans les mois à venir.” Aujourd’hui, le bilan est encourageant, la levée s’est bien effectuée, sachant qu’il faut une centaine de jours pour

vons à Rosemont, ce qui est moins confortable pour accueillir du public” explique Jean Luc Manso du Besançon Football Club. Ce désagrément est en passe de se résoudre, depuis début septembre et le retour d’un climat plus propice au dévelop- pement du tapis vert, l’en- treprise Parc et Sports (en

120 000 euros pour une pelouse flambant neuve.

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