La Presse Bisontine 212 - Septembre 2019

25 La Presse Bisontine n°212 - Septembre 2019

l Immobilier L’ancien pas si cher, mais prisé À l’achat, le prix de l’ancien demeure raisonnable

l Première couronne dynamique L e fait que le prix de l’immobilier bisontin soit relativement accessible n’empêche pas les acheteurs de prospecter dans les communes avoisinantes, que ce soit pour pouvoir acheter une maison, profiter de m 2 supplémentaires ou s’offrir un jardin. Les candidats-acquéreurs n'hésitent plus d’étendre le périmètre de leur recherche immobilière. n Morre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 122 €/m² Montfaucon : . . . . . . . . . . . . . . . . .2 139 €/m² Pouilley-les-Vignes : . . . . . . . . . . .2 030 €/m² Pirey : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 015 €/m² Vieilley : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 657 €/m²

Malgré une hausse d’1,5% l’an dernier, l’immobilier reste accessible à Besançon avec une moyenne de 1 952 euros au m 2 . Des inégalités entre quartiers demeurent.

B esançon s’est débarras- sée de la tendance bais- sière qui collait au prix de son immobilier notamment en 2015 et 2016 (- 0,7 % et - 3,8 %). Selon les don- nées recueillies par le baromètre L.P.I.-SeLoger, les prix des loge- ments bisontins enregistrent une hausse d’1,5 % en mai 2019 par rapport à l’année précédente. Pour autant, l’immobilier reste abordable. En effet, le prix au m 2 à Besançon se monte à 1 952 euros du m 2 dans l’ancien.

La préfecture du Doubs compte ainsi parmi les 17 villes de plus de 100 000 habitants dans les- quelles il est possible de devenir propriétaire pour moins de 2 000 euros du m 2 , et dans le classement, qu’a établi SeLoger, des villes de plus de 100 000 habitants où acheter un loge- ment coûte le moins cher, Besan- çon occupe la 10 ème place avec un prix moyen de 205 205 euros, derrière Metz (204 533 euros) mais devant Grenoble (206 761 euros). n

(source SeLoger)

Prix moyen d’une transaction à Besançon : 205 205 euros.

l La Boucle : un quartier ultra-prisé de Besançon

l Location Légère hausse Des prix à la location qui se portent mieux Entre 2015 et 2018, les loyers dans le Grand Besançon ont augmenté d’1,5 % pour s’établir à une moyenne de 9,28 euros du m 2 .

La zone bisontine est dans la fourchette haute des loyers élevés, avec le Haut-Doubs (source : A.D.I.L.-D.R.E.A.L.).

trophe de la Boucle, le quartier des Chaprais (avenue Carnot, rue de la Cassotte, rue de la Viotte) est également très recher- ché. Le prix de son immobilier talonne par conséquent celui de la Boucle qui se situe pourtant dans la fourchette haute. Battant est également bien placé. n

L’hyper-centre historique demeure une valeur sûre. Les petites surfaces sont particuliè- rement convoitées par les primo- accédants mais aussi par les investisseurs locatifs, les pre- miers et les seconds se livrant à une concurrence acharnée… Très bien situé parce que limi-

A u 1 er janvier 2017, le loyer moyen mensuel aum 2 hors charges pour l’ensemble du parc locatif privé bison- tin s’établissait à 8,70 € tous types de logements confondus correspondant à un renchérissement modeste de + 1,1 % par rapport à l’année précé- dente.Après quatre années de décélération dont deux de baisse, les loyers bison- tins et duGrand Besançon retrouvent le chemin de la hausse en 2018 avec + 1,5 % pour s’établir à 9,28 euros dum 2 . Un loge- ment de 60m 2 se loue envi- ron 556 euros hors charges. Ce sont les dernières don-

nées publiées par l’étude de l’observatoire de l’ha- bitat conduite par l’A.D.I.L. du Doubs et la Direction régionale de l’environne- ment, de l’aménagement et du logement (D.R.E.A.L.). À Besançon, l’étude a dis- socié le Besançon urbain (centre-ville) et les quar- tiers.Au cœur de la Boucle, il faut compter une moyenne de 14,56 euros dum 2 pour un studio (hors charges), 10,40 euros du m 2 pour un 2 pièces, 7,75 euros pour un 3 pièces. Dans la périphérie, le studio est à 13,69 euros, le 3 pièces à 7,20 euros du m 2 . n

l Planoise n’attire pas

ici. En revanche, les services et bientôt la rénovation urbaine programmée jusqu’en 2029 vont changer complètement la phy- sionomie de ce quartier… à la mauvaise réputation. n

Les délais de vente sont ici très hauts, bien plus que lamoyenne, et les prix s’écrasent. Certains T3 se vendent entre 70 000 et 90 000 € et les bases locatives (élevées) n’incitent pas à investir

L a refonte du campus de la Bouloie et l’arrivée prochaine de 1 000 agents à la gare Viotte renforcent l’attrait pour cet espace. n Les quartiers de la gare Viotte et Montrapon : des valeurs à suivre

l

Hauts-du-Chazal : pourquoi ils le quittent au bout d’un an l Tendance Derrière la belle image Les étudiants, souvent en médecine, passent en général un an dans ce nouveau quartier puis préfèrent le centre-ville. Tentative d’explications.

S ur le papier, c’est idéal. Appartement neuf, bien agencé, à deux pas de la faculté de médecine, proche du tram, de l’hôpital et de Châteaufarine. Le tout pour un studio (38 m 2 ) à 450 euros par mois charges comprises, avec des charges faibles. Lorsque l’on veut le meilleur pour son enfant quittant le cocon familial pour sa première année d’étude loin de papa et maman, le quar-

2 heures dumatin enmédecine, c’est encore l’apéro… De nombreuses agences immo- bilières l’ont remarqué : les appartements du centre-ville ont toujours la cote chez les étu- diants, même de médecine. “Beaucoup recherchent rue Mégevand, et pas très loin de l’arrêt de tram Chamars car cela leur permet d’aller en tram à Châteaufarine” explique une responsable de l’agence immo-

bilière StartImmo, rue Battant à Besançon, qui confirme qu’elle pourrait encore louer de nom- breux T1 en centre-ville… à condition d’en trouver. Un autre évoque une insécurité. Peut-être aussi la peur d’être seul(e) le week-end dans un lieu, certes joli, mais un brin dortoir. Le quartier continue son extension avec de nouvelles constructions derrière l’hôpital Minjoz. n

tier des Hauts-du-Chazal appa- raît comme idéal. Sauf que les jeunes étudiants déchantent vite. Boulot-dodo, vivre auxHauts-du-Chazal pour un futur médecin ou pharma- cien, c’est le ghetto parce que même si le tram existe, difficile de se rendre au centre-ville pour aller décompresser (comprenez faire la fête) sans devoir se poser la question du retour. La nuit, les trams ne circulent plus. Et

Beaucoup de propriétaires ont investi aux Hauts-de-Chazal, dans le cadre du Pinel.

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