La Presse Bisontine 212 - Septembre 2019

RETOUR SUR INFO - BESANÇON

La Presse Bisontine n°212 - Septembre 2019

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Retardé par de l’amiante, le chantier de l’ex-Rhodia a repris

Masques Bientôt les masques vont tomber. Nous sommes désormais à six mois des élec- tions municipales et il reste encore pas mal d’inconnues à l’équation bisontine. On a une certitude depuis le début de l’été, c’est la candidature officielle et approuvée par les instances de L.R.E.M. d’Éric Alauzet. Reste à savoir si l’autre prétendante écartée de la course, Alexan- dra Cordier - et en coulisses le maire Jean- Louis Fousseret - jouera à fond la carte de l’unité, évitant ainsi de reproduire à plus petite échelle le douloureux psycho- drame parisien qui oppose encore Ben- jamin Griveaux, candidat adoubé et Cédric Villani, dissident potentiel. À gauche, les choses se corsent un peu plus encore avec l’improbable alchimie entre toutes les forces de gauche, ex-alliés à la mairie dont le spectre s’étend des socialistes, bien seuls pour l’instant emmenés par Nicolas Bodin, à la France Insoumise, bien solitaire, en passant par l’iconoclaste alliance de la carpe communiste et du lapin vert dont on ne sait pas encore si l’écolo Anne Vignot portera les couleurs. Et même si les tentatives de rapproche- ment entre verts, communistes et socia- listes aboutissent miraculeusement, le casse-tête de la tête de liste semble plus insoluble encore. Au vu de ses scores récents, y compris ici à Besançon, le temps où le P.-S. pouvait légitimement prétendre porter la liste semble pour lui révolu. Il reste une dernière inconnue : la droite. En contemplant le paysage à gauche, on pourrait croire Jacques Grosperrin optimiste et volontaire pour transformer l’essai cette fois-ci, après une belle campagne et un score très honorable en 2014, mais non. On ne sent pas le sénateur L.R. particu- lièrement motivé pour tenter l’assaut en 2020. Problème : la droite ne semble pas avoir d’autre poids lourd crédible pour l’instant. Handicap supplémentaire pour la droite républicaine : pas sûr qu’elle puisse compter sur ses alliés traditionnels pour rassembler au plus large. Le MoDem s’allie avec L.R.E.M. tandis que l’U.D.I. ne sait plus trop où il nage. À six mois de l’échéance, un début de certitude émerge néanmoins : les Bisontins en ont soupé des clivages politiciens et partisans. Vu sous cet angle, s’il apparaît qu’un candidat se détache pour l’instant, c’est bien Éric Alauzet. Mais la vérité de septembre n’est pas toujours celle de mars… ■ Jean-François Hauser Éditorial

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, eux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. ous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Le bel été de la nouvelle piscine de Chalezeule avec plus de 34 000 baigneurs

B eaucoup s’inquiétaient de son ouverture, trop rapide. Finalement, heu- reusement que la “nouvelle” piscine de Chalezeule rénovée et fermée depuis un an a ouvert ses portes le 29 juin dernier, date correspondant au premier épisode de canicule. En termes de fréquentation jour- nalière, des pics de fréquentation importants ont été enregistrés dimanche 30 juin avec 2 422

sonnes” précise la Ville de Besançon. Le cru 2019 “a été une très bonne saison pour la piscine de Chalezeule. En fré- quentation globale, 34 000 bai- gneurs ont plongé dans les nou- veaux bassins (chiffre arrêté au 15 août). En comparaison, ils étaient 32 200 en 2017, 48 000 en 2016, 48 800 en 2015, 15 500 en 2014.” La piscine devait fer- mer ses portes depuis le 1 er sep- tembre. ■

personnes, jeudi 25 juillet (2 210), mercredi 24 juillet (2 017), samedi 29 juin (ouverture avec 1 934 personnes), mardi 23 juillet (1 833). “Entre 2012 et 2017, nous n’avions dépassé seule- ment à quatre reprises la barre des 2 000 entrées par jour (record à 2 471, le 20 juillet 2016). À noter qu’en fréquen- tation instantanée, le maximum autorisé au vu de la configuration des lieux est de 1 680 per-

Le chantier de déconstruction de l’ex-Rhodia a ouvert l’horizon sur les Prés-de-Vaux.

A nnoncée pour l’été 2019, l’ouverture du parc “urbain” de l’ex- usine Rhodia est repoussée à l’automne. Peu avant l’été, le chantier de déconstruction a été inter- rompu après la découverte de résidus d’amiante durant le chantier. Ce n’était pas prévu. Entamée en 2017, la décons- truction des bâtiments a repris il y a quelques semaines. L’ouverture du site au public est prévue pour l’automne annonce la Ville. Des arbres vont être plantés entre les bâtiments encore debout comme une grande partie de ce que les ex-ouvriers appe-

laient la “cathédrale”, le châ- teau d’eau, le bâtiment his- torique Hilaire de Chardonnet à l’entrée du site, vestiges de l’époque industrielle. Ces bâti- ments représentent 10 % de l’occupation de l’espace qui s’étend sur 4,5 hectares. La fin de la démolition coïn- cide avec un autre chantier : l’aménagement de la “cathé- drale”. Prévu pour le deuxième semestre 2020, il va concerner l’aménagement du rez-de-chaussée qui doit accueillir les nouveaux locaux du Sport nautique bisontin (S.N.B.). L’association quittera ses locaux historiques de l’avenue de Chardonnet vrai- semblablement en 2021. ■

Le toboggan, une activité prisée des jeunes à la piscine Chalezeule.

La voix de l’E.S.B.-F. à nouveau prête à chauffer le Palais

I l ne suffit pas d’avoir de la gouaille pour en arriver là. Il faut aussi beaucoup de travail. Depuis 4 ans, Sébastien Jouan- neau, 50 ans, est devenu le spea- ker officiel de l’E.S.B.-F. Sa voix - qui s’est reposée quelques semaines - reprend du service le 31 août pour le premier match à domicile des handbal- leuses bisontines qui accueillent Nice. Sébastien a hâte d’y être, de chauffer la salle, de présenter les nouvelles joueuses, de les motiver. C’est une vraie prépa- ration même s’il n’existe aucun

Pas du tout. Incollable sur le pal- marès des coureurs de trail lorsqu’il commente par exemple la “Maxi Race”, un trail couru devant 8 000 à 10 000 per- sonnes, ou capable de connaître l’arrière-droite de l’équipe de hand de Metz, “Seb” a travaillé pour en arriver là. Ce qui n’était qu’une passion au départ, décou- vert lors du premier Trail N’Loue, pourrait devenir son métier à 100 %. Le voilà fin prêt pour chauffer à blanc les gradins du Palais des Sports pour la saison à venir. ■

cours pour apprendre. À ce niveau de compétition, le timing doit être parfait. Le Bisontin avait tenu à réagir un article que nous avions consacré “aux nuisances sonores” en juin dernier. Dans cet article, un adjoint à la Ville de Besançon s’interrogeait sur le fait de savoir si un speaker lors d’une manifestation sportive en extérieur notamment du côté de la Rodia devait “brailler” toute la journée au risque de gêner les habitants. Un terme qui ne le visait pas mais qui l’a attristé. Un speaker est-il réduit à cela ?

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Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. A collaboré à ce numéro : Sarah George. Contact publicitaire : François ROUYER au 06 70 10 90 04 Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Août 2019 Commission paritaire : 0220 D 80130 Crédits photos : L.P.B., R. Chapuis, Grand Besançon Métropole, P. Laurençon, Mairie de Chalezeule, Musée de la résistance, S.M.M.S., Y. Petit, Ville de Besançon.

Sébastien Jouanneau, speaker officiel de l’E.S.B.-F.

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