La Presse Bisontine 210 - Juin 2019
LE GRAND BESANÇON 34
La Presse Bisontine n°210 - Juin 2019
Solidarité La société Belaribi Résine, basée à EN BREF
SAÔNE Commerce Ici, le commerce indépendant tire son épingle du jeu Vont s’installer dans les mois à venir une jardinerie, un salon de coiffure et de bien-être, un magasin de vêtements, et un grand magasin bio.
Les adjoints Lylian Calva (à gauche) et Daniel Fabrègues sur la place de la Liberté qui accueille chaque samedi (à partir du 15 juin) un marché. Une nouveauté.
Corcondray, fête ses 10 ans sur la Foire comtoise de manière citoyenne et responsable en parrainant les Restos du cœur. Sur chaque devis effectué par les prospects de cette société sur la Foire, Belaribi Résine offrira 10 repas aux Restos du cœur. Théâtre Le Théâtre Alcyon et l’Ensemble Ossia “Le Médecin malgré lui” et “L’Amour Médecin”, une trilogie musicale d’après un fabliau du Moyen Âge et Molière sur une musique d’Henri Tissot, mise en scène par Patrick Melior. Représentation au Centre Diocésain du Vilain Mire, le dimanche 2 juin à 15 heures Puis au Fort de Chaudanne, Le Médecin malgré lui et l’Amour Médecin, les 3, 5, 7, 10, 12, 14 juin à 20 h 30. Le Vilain Mire les 4, 6, 8, 11, 13, 15 juin à 20 h 30. Et la Trilogie les dimanches 9 et 16 juin à 15 heures Renseignements et réservation : 06 70 02 46 78. présentent “Le Vilain Mire”,
L a vacance commerciale, Saône ne connaît pas, ou presque. Il y a deux ans, La Presse Bisontine avait rencontré trois commerçants - historiques - de la bourgade pour évoquer, avec eux, la fin de leur activité après 30 ans de service. C’était soi-disant la fin d’une époque. Deux des trois professionnels s’interrogeaient pour savoir si un successeur allait ou non reprendre leur fonds de commerce ou leur bâti- ment. Leurs craintes n’ont pas duré longtemps. Le magasin de luminaires situé rue de la Mairie a été racheté. Transformé, il va à partir de septembre accueillir trois cel- lules commerciales au rez-de- chaussée. Un menuisier et une boutique veulent s’y installer. 5 appartements seront proposés à l’étage. “J’ai choisi Saône parce
que c’est dynamique : il y a encore du monde qui habite au centre et les services sont restés” indiqueYves Larand, à l’origine du projet et également proprié- taire du restaurant “Ô plateau”. Le magasin de vêtements (ex- Sport Détente) est devenu “Appartement 11”, le magasin de chaussures proche de la bou- langerie a également trouvé un successeur. “Nous avons chaque semaine de nombreuses demandes d’investisseurs qui veulent s’installer. On a un rôle de facilitateur” indique Lylian Calva, adjoint à l’urbanisme. “Ce sont en général des demandes qui ne sont pas far- felues. Beaucoup concernent le centre-bourg” poursuit Daniel Fabrègues, premier adjoint. Le bâtiment de l’ex-Bazar de Franche-Comté - rue de l’Étoile - va connaître une nouvelle vie
avec l’arrivée d’un projet de salon de coiffure, esthétique, et d’une boutique de vêtements. 10 appartements seront créés. Sur la place de la Liberté, un premier marché de producteurs va s’installer chaque semaine à partir du 15 juin. C’est nou-
veau. Dans la zone économique gérée par l’Agglomération, c’est aussi l’effervescence : une jardinerie remplacera l’ex-Codimat, Aldi a déposé une demande d’agran- dissement de 300 m 2 , une demande a été déposée pour la
création d’un grand magasin bio. La zone de chalandise du Plateau est-elle suffisante ? “Les investisseurs ne viennent pas sans avoir fait une étude de mar- ché” répond l’adjoint à l’urba- nisme. Saône a semble-t-il trouvé un bon équilibre. n
SAÔNE
8 ème édition Succès familial et populaire pour Saônorités
Le festival de musique, organisé par l’Amicale de Saône, revient ce 15 juin à l’Espace des marais et s’offre un joli plateau avec La Chiva Gantiva, Horskh ou Bear’s towers.
eu aussi Hi Levelz qu’on a vu dernièrement à The Voice. Répertorié festival de France depuis 4 ans, Saônorités a bonne presse auprès des groupes régionaux. Ils consti- tueront cette année encore le gros du plateau. On retrouvera ainsi dès 18 heures sur la scène du poulailler,Ambersand pour un set rock, suivi de Lee Catterson & Tulsa et ses influences folk. Avant de pas- ser un peu plus tard dans la soirée au reggae de Jally et à la chaleur africaine de Kambe. Sur la grande scène, c’est le jazz fusion du Neptune Quar- tet qui ouvrira le bal à 19 h 30. Une heure plus tard, le public sera convié à un road trip à l’américaine, guidé par les accents folks de Bear’s towers (un groupe originaire de la région d’Annecy). Une jolie découverte avant de passer aux hostilités à 22 h 30 avec la cumbia déchaînée de La Chiva Qantiva, venue de Bruxelles. Le groupe passé par les Eurockéennes, écume les scènes internationales avec leur mélange de sonorités afro- colombienne, punk et rock et promet un spectacle énergique. Il laissera place à 0 h 30 aux Bisontins de Horskh, phéno- mène électro-métal-trans qui a fait la réouverture de la Rodia. Du lourd en perspective. Avant ces huit concerts, le fes- tival accueillera aussi comme chaque année, les élèves de l’école de musique du plateau dès 12 h 30. Sans doute les relèves musicales des futures éditions. n S.G.
N é sur le principe d’une fête de village et en écho à la fête de la musique, le festival Saônorités attire à lui un large public. “Tous les Saônois se réunissent ce jour-là et descen- dent à pied en famille” , remarque Raphaël Lazzeroni, son responsable. La gratuité, dont il a fait sa marque de fabrique, a permis son enra- cinement dans le paysage musical bisontin et sur le pre- mier plateau. Bien que difficile à maintenir avec des contraintes grandissantes. “Sur la première édition, nous avions accueilli 600 personnes, en organisant quatre concerts gratuits au centre du village. C’était artisanal, mais nous
avions eu de bons retours. Puis, nous sommes passés de 4 à 8 concerts sur deux scènes, avec le double de spectateurs à l’Es- pace des marais.” Cette année, les 120 bénévoles impliqués attendent entre 3 500 et 4 000 personnes. “Les gens sont généralement surpris par la qualité des groupes présentés, étant donné que c’est gratuit. Or, on porte une grosse attention à la pro- grammation.” Plus que sur des noms déjà connus, Saôno- rités mise sur la qualité musi- cale. Ainsi, a-t-il accueilli une année Last Train : “des musi- ciens de 25 ans de moyenne d’âge et qui ont fait, depuis, une tournée mondiale et la pre- mière partie de Muse.” Il y a
Huit concerts gratuits sont à nouveau programmés (photo E. Ème).
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