La Presse Bisontine 210 - Juin 2019

La Presse Bisontine n°210 - Juin 2019

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l Politique

Trois nouvelles caméras

La Ville passe en mode répression Pour répondre à la hausse des dépôts sauvages, la Ville recrute quatre nouveaux agents. Et annonce la pose de caméras et plus de fermeté dans le suivi des plaintes.

Daniel Mourot,

directeur du service mobilités, Marie Zéhaf, adjointe à la voirie, et Didier Tournoux,

L e sujet des déchets et autres incivilités a donné lieu à un beau débat au dernier conseil municipal du 16 mai. C’est le conseiller MoDem Laurent Croizier qui a allumé la mèche notamment sur

la question de l’affichage sauvage en invitant le maire à “monter d’un cran en matière de fermeté. Les plaintes ne sont pas systématiquement déposées. On ne peut pas laisser impunément les biens de la collectivité se dégrader !”

chef du service propreté.

Mais Jean-Louis Fousseret semble également décidé à aller plus loin et à passer en mode répression. “Je n’ex- clus pas qu’on doive installer des camé- ras pour prendre les gens la main dans le sac, ou plutôt sur la poignée du sac…” dit-il. L’identification des

Pour renforcer la lutte contre les dépôts sauvages, la Ville envisage la mise en place d’une brigade propreté spécifi- quement affectée à la mise en place de P.V. en lien avec la police municipale et nationale, dotée d’au moins trois agents assermentés. Le montant des amendes pourrait lui aussi augmenter. Elles sont actuellement fixées à 50 euros pour la première fois et à 160 euros en cas de récidive. Selon nos informations, elles pourraient passer respectivement à 130 et 300 euros. La Ville ne se privera pas de commu- niquer plus largement autour de la mise en place de ces amendes et fac- turations à destination de ces Bisontins qui bravent une des règles les plus fon- damentales du bien vivre ensemble. n

lance-t-il. Reconnaissant qu’il y a “en effet besoin d’être plus actif dans ce domaine” , le maire de Besançon a confirmé l’embauche de quatre nou- veaux agents, portant à plus de 100 l’effectif du service propreté de la Ville. Une équipe supplémentaire de ramassage des dépôts sauvages sera mise en place dès cet automne, ainsi qu’une autre, de deux agents égale- ment, chargée de nettoyer le mobilier et les équipements urbains des affi- chettes, autocollants et autres tags qui les souillent. “Les panneaux officiels de la Ville sont submergés par les affi- chages commerciaux, notamment des organisateurs de concerts ou de soirées, alors qu’ils devraient être exclusivement réservés aux organisations politiques et aux associations de cette ville” s’in- surge l’adjoint Christophe Lime.

auteurs de dépôts sau- vages est devenue quasi-systématique. “On tombe souvent sur l’adresse des fautifs en ouvrant les sacs qu’ils ont déposés. Depuis le début de l’année, une trentaine de factures à 50 euros ont été envoyées suite à une identifica- tion. Nous sommes très vigilants” note l’adjointe à la voirie Marie Zéhaf.

“Notre chiffre

d’affaires au m2 est bien supérieur.”

L’identification des auteurs de dépôts sauvages est souvent possible. Ils vont risquer plus cher.

J.-F.H.

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