La Presse Bisontine 210 - Juin 2019

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BESANÇON

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La Presse Bisontine n°210 - Juin 2019

L ’ h u m e u r

LITTÉRATURE

Son troisième roman

Du football à l’écriture, le parcours de Daniel Ducommun

Urgences

O n nous aurait menti ? D’après la directrice de l’hôpital Minjoz inter- rogée dans nos colonnes le mois dernier, les économies qui ont permis un retour à l’équilibre des finances ne se font ni sur le dos des patients, ni sur

en mai ? Pourquoi l’équipe soi- gnante a-t-elle simulé un suicide collectif avec corde et pistolet en plastique ? Pourquoi en arri- ver là ? Parce que le poste d’in- firmière de nuit qui avait été mis en place l’an dernier a été supprimé. Ils ne sont plus que 5 au lieu de 6. Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent… l

L’auteur bisontin, ancien footballeur professionnel dans les années 1970 au Racing Besançon et à l’internationale S.N.C.F., vient de sortir son troisième roman “Les vendeurs de rêve”.

celui du personnel. Alors pourquoi une nouvelle grève aux Urgences

O n ne semble plus pouvoir l’arrêter. Déjà en prépa- ration d’un autre roman, Daniel Ducommun a pris la plume il y maintenant six ans et ne la lâche plus. Son carnet de notes consciencieu- sement installé sur sa table de chevet, au cas où une idée lui viendrait pendant la nuit.Avant cela, il avait bien écrit quelques éditoriaux politiques, engagé au Parti socialiste et trois fois investi à la candidature aux élections cantonales. “J’aimais bien titiller la droite de l’époque”, confie-t-il. Sans aller toutefois plus loin. C’est en 2014 qu’il choisira finalement de se raconter dans un premier livre autobiographie “La bouteille étoilée”. Dans ce récit hommage à sa mère courage, Daniel Ducom- mun revient sur son enfance dans le quartier Battant et les

difficiles conditions matérielles d’ouvriers de l’époque. Il y évoque les différentes étapes de sa vie. “Je voulais devenir médecin mais une grave ménin- gite m’en a empêché. Je me suis reconverti dans la technique à l’école nationale horlogère et j’ai finalement fait carrière à la S.N.C.F. comme conducteur de trains.” Dans l’intervalle, le

croit peu, se montre plus qu’un outil de réconfort et de recons- truction. Et si elle finissait par la sauver ? L’auteur bisontin a dû beaucoup se documenter pour ce troisième ouvrage, autoédité chezAlbatros et en vente sur Amazon. “Cela aurait été plus simple d’écrire sur ce que je connais, reconnaît- il, mais j’aime la difficulté !” La ténacité et la volonté semblent être aussi chez lui des armes redoutables. Son prochain roman livrera une version un peu plus intime, inspirée de sa propre histoire d’amour. n S.G.

âce à mon expert, rmances et mon a literie a perdu c’est vers la fiction que va natu- rellement se tourner Daniel Ducommun.Après avoir abordé les questions d’authenticité et d’imposture dans “Les griffes du mensonge”, il s’attaque ici à un tout autre registre : celui de la voyance. Les premières pages des “Vendeurs de rêves” plantent d’emblée le décor avec une scène d’obsèques où l’on apprend qu’Hélène vient de per- dre son mari, Philippe, tué dans un accident de voiture par un alcoolique. S’ensuit alors pour cette mère de deux enfants une recherche de sens. Jusqu’à ce que la voyance, à laquelle elle ‘

jeune Daniel vit de belles heures au football, entraîné notamment par Robert Jonquet. “J’ai joué des ren- contres à Angers et côtoyé Raymond Kopa qui me prédi- sait une belle car- rière,mais je n’ai pas voulu continuer.” Un riche parcours qui aurait pu servir d’autres livres, mais

L’art de la voyance.

Daniel Ducommun sera en dédicaces le 12 juin à la librairie “À la page” et le 21 septembre à la salle polyvalente de Miserey-Salines.

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