La Presse Bisontine 209 - Mai 2019

BESANÇON 18

La Presse Bisontine n°209 - Mai 2019

IMMOBILIER

L’I.N.S.E.E. s’attarde sur le prix du foncier Le prix du foncier varie du simple au double

L a palme revient au Haut-Doubs. Avec plus de 2 200 euros du m², la bande frontalière “atteint des niveaux comparables à ceux de certains départements franciliens” révèle l’I.N.S.E.E. Besançon avec des prix observés à 2 000 euros du m² tient la partie haute de ce classement, avec Les zones les plus attractives comme Besançon, Dijon, la frontière suisse, dépassent les 2 000 euros du m² quand il atteint péniblement 800 euros au nord de la Haute-Saône.

“+ 40% d’intentions d’embauche en 2 ans” Les résultats de l’enquête en Besoin de main-d’œuvre (B.M.O.) pour 2019 ont été divulgués par Pôle Emploi. Ils sont prometteurs pour l’activité économique à condition de trouver les profils en face. “74 900 établissements de Bourgogne- Franche-Comté ont été interrogés entre octobre et décembre 2018, 3 870 entre- prises du Doubs ont répondu à l’enquête. 16 900 projets de recrutements dans le Doubs sont ainsi anticipés pour l’année 2019” annonce Pôle Emploi. Les projets de recrutement sont de plus en plus nombreux : une hausse de 12,6 % en un an, et une hausse de 40 % en 2 ans. Dijon avec 12 940 projets est le premier bassin concernant le nombre d’intentions d’embauche (14 % de la région) devant Besançon (9 571). En 2018, dans le Doubs, 27 000 offres d’emploi ont été déposées à Pôle Emploi. 550 offres d’emploi ont été non pourvues, par manque de candidats (2,1 %). Pôle Emploi annonce des actions en développant une approche par compétences, ou encore des immer- sions professionnelles pour les candi- dats. n

Le centre de Besançon, notamment le coteau de Bregille, a des prix au m² élevés, comparables

Dijon. “Le prix des trans- actions immobilières varie fortement d’un territoire à l’autre en Bourgogne- Franche-Comté. D’un prix moyen d’un peu plus de 700 euros du m² dans la frange dijonnaise au nord de la Tille (sud de Selon- gey), il atteint plus de 1 500 euros du m² dans les franges les plus attrac- tives de la région” poursuit l’institut d’études. La formation du prix des

Une égalité entre Besançon et Dijon.

à Dijon dit l’I.N.S.E.E.

pas profit de sa proximité immédiate avec le pôle d’emploi de Nevers. C’est encore plus marqué dans le nord de la Haute-Saône (800 euros) où l’absence de grands pôles explique ce prix plus bas… qui en soit n’est pas une mau- vaise nouvelle. n E.Ch.

transactions immobilières entre par- ticuliers reflète le niveau de tension du marché du logement. Ce dernier résulte d’abord de l’importance de la demande générée par les évolutions démographiques, notamment par l’at- tractivité résidentielle. Mais il varie aussi selon le nombre de logements

disponibles. Les prix les plus élevés s’observent d’abord dans les cœurs urbains. L’attractivité suisse et un bâti affecté par le relief montagneux expli- quent les 2 000 euros du m² à Pontar- lier. Avec un prix moyen de 990 euros seu- lement, la frange nivernaise ne tire

MUSIQUE 300 places supplémentaires La Rodia s’offre un balcon Les six mois de travaux s’achèvent. La grande salle des musiques actuelles des Prés-de-Vaux aura désormais une capacité de 1 100 places grâce à l’ajout d’un balcon. Réouverture le 8 mai.

C es nouvelles places seront sans doute dispu- tées les premiers temps, et il y a fort à parier qu’elles continueront de l’être à l’avenir, le point de vue offert par ce balcon périphérique offrant un maximum d’ouver- ture sur la scène. Le parti pris par l’architecte, Paul-André Rit-

zenthaler (déjà là à la création de la Rodia), fait penser au théâ- tre à l’italienne. Sans pousser les murs, la grande salle se voit ainsi doter d’un nouvel espace en hauteur, à quatre mètres du sol. Un ajout qui a tout d’une prouesse technique quand on sait que la structure métallique

qui a servi à créer ce balcon (d’environ 22 tonnes), ne repose sur aucun poteau. Pratiquement autoportée entre trois murs, elle est suspendue en partie par cinq tirants reliés à la charpente, qui a dû être renforcée. “C’est une sorte de fer à cheval un peu dés- articulé. Le vrai mérite de cet agrandissement sera de renforcer le lien entre le public et la scène” , estime l’architecte. 200 personnes pourront être accueillies sur ce balcon, répar- ties pour moitié en places assises avec un espace gradin de trois paliers, et pour moitié debout. Les personnes àmobilité réduite y auront également accès. Bonne nouvelle pour ceux qui resteront en fosse, où se répar- tissent 900 places. Le gradin existant est remplacé par deux plateformes qui permettent d’of- frir une meilleure visibilité depuis le fond de salle. Dans le même temps, la sonorisation et l’acoustique ont été revues avec du matériel dernier cri pour un confort d’écoute. Il y aura aussi du changement autour du bar. Au final, ces transformations

Le balcon qui inclut un gradin accueillera jusqu’à 200 personnes.

mais trois soirées de concert qui sont prévues. Le 8 mai d’abord, avec la participation d’Électro- Deluxe et des élèves du Conser- vatoire et de la M.J.C. Palente. Les groupes locaux Horskh, Cat- fish,Wormhole et Mystical Faya se réapproprieront ensuite les lieux, deux jours plus tard. Sui- vis le 11 mai par l’un des grands noms de l’électro français Fakear, avec des portes ouvertes en parallèle au Conservatoire et au Bastion. Cemois, Besançon “mai du son” ! n S.G.

auront nécessité tout de même 900 000 euros (partagés entre la Ville, le Département, la Région, le Grand Besançon et le Centre national de la chan- son), et sixmois de travaux, avec l’intervention de neuf entre- prises, dont huit de la région. Mais il fallait bien ça pour don- ner à cette scène les moyens d’accueillir son public et des artistes de plus grande enver- gure. La jauge, ainsi augmentée de 800 à 1 100 places, porte déjà ses effets. “On aura des nou- veaux noms. Il est notamment

question de Tiken Jah Fakoly, mais à confirmer”, note Manou Comby, directeur de la Rodia.

La programma- tion 2019 pré- voit par ailleurs Miriam Makeba, Ber- trand Belin et Red, Shellac, Bertrand Bur- galat et Ané- mone… Pour la réouver- ture, ce n’est pas une, ni deux,

Attirer des artistes de plus grande envergure.

Manou Comby, qui dirige la Rodia (à droite), et Luc Bardi, conseiller régional, se réjouissent de l’agrandissement.

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