La Presse Bisontine 207 - Mars 2019

La Presse Bisontine n°207 - Mars 2019

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l Étude

Les nuisances Une nouvelle solution contre les crissements D epuis le lancement du tram, les crissements dans les virages agacent. Jusque-là, une équipe dédiée posait du

Brest, Kéolis prévoit un système qui lubrifie (à base d’aluminium) le rail sur des endroits définis par G.P.S. Seul problème : il faut adapter des réservoirs sur les rames. à terme, il n’y aurait plus de crissements et moins de consom- mation de sable (nécessaire au démar- rage et au freinage). n

lubrifiant dans les endroits critiques pour limiter l’impact sonore, perceptible l’été lorsque les fenêtres sont ouvertes. En s’appuyant sur son expérience à

La rame 810 passée au crible.

Projet Le prolongement du tram jusqu’à Châteaufarine

L es conclusions d’une première étude sur “l’optimisation et le développement du T.C.S.P. à Besançon” confiée au cabinet Égis seront révélées avant l’été. Objectif de l’étude : étudier toutes les pistes d’amélioration des lignes existantes. Une seconde étude est menée en parallèle pour confir- mer la pertinence d’un projet de prolongement de la ligne de tram- way au-delà des Hauts du Chazal et jusqu’à Châteaufarine, avec la création de deux nouvelles sta- tions, au Nord et au Sud de la zone commerciale. Autant que de servir à irriguer la zone commerciale en désencom- brant la circulation automobile, ce prolongement serait pour Besançon l’occasion de “créer une vraie entrée de ville sur l’axe

Dole-Besançon, un nouveau pôle de mobilité pour la ville” com- mente Michel Loyat, le vice-pré- sident de la C.A.G.B. chargé des transports. Dans la même optique, la C.A.G.B. va solliciter la Région pour créer une halte ferroviaire en contrebas du parking public du C.H.U. Minjoz. Une gare qui se situerait à 250 mètres à peine de la station de tram de l’hôpi- tal. La décision sur le prolongement de la ligne de tram jusqu’à Châ- teaufarine (il s’agit de réaliser 1 km de voies nouvelles) pourrait être prise avant les élections municipales de mars 2020 et le renouvellement des élus com- munautaires. n J.-F.H.

Les marques jaunes permettent aux mécaniciens de voir rapidement si un serrage a bougé. C’est nouveau.

Le centre de maintenance s’ouvre aux écoles.

Témoignage Le cas nantais À Nantes, des rames CAF en panne depuis décembre D epuis le 4 décembre, 4 des 12 rames du constructeur CAF sont à l’arrêt àNantes pertise pour savoir si le logiciel de freinage est validé par le ser- vice des remontées mécaniques et transports guidés On avait signalé bien avant ce problème. Le service technique CAF a traîné les pieds.Nos tech- niciens ont aussi rencontré quelques difficultés sur des notices qui n’étaient pas toutes en français” indique Gabriel Magner pour le syndicat C.F.D.T. de la Setinam, le réseau de transport nantais. Besançon, plus récente. “Nous n’avons rencontré aucun pro- blème au niveau des systèmes de freinage et nous avons eu la confirmation du constructeur qu’il ne s’agit pas dumême sys- tème” rassure l’Agglomération. Contacté,le constructeur franco- espagnol explique que la panne nantaise s’apprête à être réglée et réfute les allégations sur un prétendumanque de réactivité dans le service après-vente. n Un problème électrique sur le système de freinage a été détecté. Le matériel incriminé n’est pas le même que celui en fonction à Besançon. après qu’un problème sur le système électronique de frei- nage a été détecté. “Nous atten- dons un deuxième rapport d’ex- (S.T.R.M.T.G.). Pendant ce temps, ce sont les autres rames (33 pour Bombardier et 46 pour Alstom) qui prennent le relais. La technologie du système élec- tronique de freinage n’est pas la même que celle utilisée à

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