La Presse Bisontine 207 - Mars 2019

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n°207 - Mars 2019

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. S. N.C.F. Réseau, proprié- taire et gestionnaire du réseau ferré national, Le tunnel ferroviaire de Chalezeule en travaux

deux voies et a été mis en ser- vice en 1858. Le mur de soutè- nement mesure 75 mètres de long pour une hauteur maximale de 9 mètres. Plusieurs opéra- tions de confortements de ces deux ouvrages avaient déjà eu lieu entre 1920 et 2008. Mais suite à l’usure des installations et aux avaries survenues dans le tunnel, “il est aujourd’hui nécessaire de moderniser cet ouvrage. Les travaux sont réa- lisés de nuit, du lundi soir au samedi matin, de 22 heures à 6 heures. Une base vie sera ins- tallée en gare de Roche-lez- Beaupré” ajoute l’investisseur. Sur ce chantier demodernisation du tunnel de Chalezeule, une clause d’insertion de

vient de lancer un long chantier qui mènera les équipes jusqu’au 8 novembre prochain, date pré- visionnelle : le confortement et de sécurisation du tunnel ferro- viaire de Chalezeule, ainsi que le confortement du mur de sou- tènement à la sortie du tunnel côté Belfort. “Ce chantier s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation du réseau, qui donne la priorité à la rénovation du réseau existant. Ces travaux contribueront à garantir la sécu- rité, et améliorer la régularité sur la ligne” précise S.N.C.F. Réseau. Le tunnel de Chalezeule est long de 1 100 mètres, il comporte

Les travaux se déroulent la nuit, le trafic ferroviaire ne sera pas perturbé.

d’euros à S.N.C.F. Réseau, 400 mètres de voûte sont confortés dans le tunnel, 30 agents mobi- lisés et 270 m2 de confortement du mur de soutènement. n

2 400 heures a été intégrée au marché et 30 agents, en moyenne, seront mobilisés pour réaliser ces travaux. En chiffres, ce chantier coûtera 9,9 millions

Transport scolaire sur le Plateau de Saône : après la grogne, une ouverture

Délinquance et sécurité routière : le mauvais cru

L e bilan de la délinquance et de la sécu- rité dans le Doubs, en 2018, n’est pas bon. Unique point positif : les atteintes aux biens (vols) ont observé une baisse significative (- 5,5 %) avec tout de même 11 853 faits constatés. “Notre inquiétude est la hausse inquiétante des atteintes volon- taires à l’intégrité physique (+ 367 faits avec 5 233 faits au total) et des violences sexuelles qui enregistrent une forte progression

(+ 40 %, soit 120 faits). Peut-être ces faits étaient-ils auparavant cachés, heureusement, on note qu’il y a plus de courage de la part des personnes à les dénoncer” présente le préfet du Doubs Joël Mathurin. Gendarmerie et police ont également amélioré leur accueil auprès des personnes venues déposer plainte après une agression sexuelle. Le taux d’élucidation, bien qu’en baisse, demeure bon avec 64%d’affaires élucidées

U ne liaison supplémentaire de transport à la demande (16 places) en direction du collège de Saône sera mise en place à la rentrée de septembre pour le créneau de 9 heures. Voilà en synthèse l’an- nonce de Michel Loyat, vice-prési- dent à l’Agglomération en charge des transports, lors d’une réunion avec les parents d’élèves de l’as- sociation “Rézo Saône” le 31 janvier dernier. L’élu répond - en partie - à la grogne née de la décision unila- térale de l’agglomération de suppri- mer la liaison de transport à la demande de 9 heures. Consé- quence : tous les élèves se sont retrouvés dans le bus de 8 heures dans les salles d’étude sont deve- nues trop petites. “Nous n’avions pas envisagé cette conséquence” admet M. Loyat. Le sentiment d’in- justice est d’autant plus fort pour les parents d’élèves qui déboursent 187 euros par an d’abonnement “pour un service que nos enfants

n’utilisent pas à 100 %, rappelle une maman. En troisième depuis Mami- rolle, on ne descend pas seul à Besançon prendre le tram. “Pourquoi n’avons-nous pas la gratuité du trans- port scolaire comme les autres col- légiens du Département ?” interroge un père. “C’est un choix politique” répondM. Loyat. Le conseiller dépar- temental Ludovic Fagaut, présent dans la salle, évoque “un manque d’équité territoriale. Les parents ne demandent pas un service gratuit mais raisonné” pointe l’élu d’oppo- sition. Les maires de Montfaucon, Nancray, Gonsans, Mamirolle, avaient fait le déplacement. Point positif : le dialogue est renoué entre le service transports de la C.A.G.B. et le collège. Ce dernier adaptera les emplois du temps à la rentrée prochaine. D’autres amélio- rations - qui concernent les temps de trajet - doivent être apportées pour les résidents de Montfaucon notamment. n

pour les atteintes volontaires à l’intégrité physique. Les homicides (5 au total) “se déroulent dans un cadre familial, sauf un, à Planoise, qui concerne lemeurtre d’un dealer le 20 novembre dernier” ajoute le procureur de Besançon Étienne Manteaux. La sécurité routière affiche de très mauvais chiffres avec 359 accidents recensés, pour 37 morts dont “12 motards tués et 5 décès de piétons, ainsi que 412 blessés, dont 181 hospitalisations” , décrit le préfet. “La vitesse, associée souvent à la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants sont pour 46 % des cas responsables des accidents mortels” indique le général Éric Langlois. Enfin, les radars ont moins flashé (203 934 fois en 2018 contre 224 989 en 2017) en raison “des dégradations lourdes ou légères qui ont pu être observées sur le parc en fin d’an- née” dit la préfecture. La procureure de la République de Montbéliard rappelle “que des empreintes génétiques ont été relevées suite à ces dégradations.” n Carte des accidents mortels en 2018. Un mauvais chiffre pour l’arrondissement de Besançon avec 18 tués sur un total de 37.

1/8 DE FINALE ESBF-METZ

CRÉDITPHOTO :©FFHANDBALL/S.PILLAUD

Mercredi 20 Février 2019 - 20h30 PALAIS DES SPORTS GHANI YALLOUZ 42, Av. Léo Lagrange - 25000 BESANÇON

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Le président de l’association des parents d’élèves du collège de Saône (à gauche) a rappelé à Michel Loyat (C.A.G.B.) les problématiques de transport.