La Presse Bisontine 204 - Décembre 2018

BESANÇON

La Presse Bisontine n°204 - Décembre 2018

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VIE ÉTUDIANTE

Sur le site de l’Observatoire

Le C.R.O.U.S. Bourgogne-Franche-Comté aura bientôt son nouveau siège Les travaux se poursuivent sur le haut du Campus de la Bouloie et devraient s’achever en juin. Les équipes du C.R.O.U.S. seront dorénavant voisines de la C.O.M.U.E.

“L e processus a été assez long”, reconnaît Dominique Fro- ment, directrice du C.R.O.U.S. Bourgogne- Franche-Comté. Le projet de fusion des C.R.O.U.S. de Besançon et Dijon a été engagé par le gouvernement en janvier 2016, “mais nous n’avons eu connaissance du siège qu’en octobre 2017 et la création effective du nouveau C.R.O.U.S. Bourgogne-Franche-Com- té a, elle, été actée par décret le 28 octobre dernier.” Aujourd’hui, ce n’est plus qu’une question de mois. Le siège du C.R.O.U.S. devrait ouvrir ses portes à la rentrée de septembre, y regroupant toutes les fonctions régaliennes et les services administratifs. On s’en souvient, c’était l’une des batailles (victorieuses) de Besançon, contre laquelle s’étaient opposés à l’époque des élus de Dijon Métropole arguant que “l’académie dijonnaise comptait 45 000 étudiants (+ 3,9 % par an), tandis que l’académie bisontine n’en dénombrait que 34 000 (+ 1,9 % par an).” Le nouveau siège prendra donc fina-

La maîtrise d’ouvrage est assurée par le cabinet d’architecte bisontin “La Fabrike” (photo J.-B. Aebischer

lement place dans l’ancien laboratoi- re de physique et de métrologie du C.N.R.S. Un bâtiment où l’on trouvait autrefois des chercheurs de Femto- S.T., à proximité immédiate du siège de la C.O.M.U.E. (lui aussi arrêté à Besançon) et au cœur du campus de la Bouloie. Ce projet fait d’ailleurs par- tie des grands équipements dans lequel la Région a décidé d’investir, dans le cadre de son contrat de développement métropolitain (qui consacre plus de 30 millions d’euros à l’enseignement supérieur et la recherche et qui pro- jette de faire du campus bisontin, un campus du XXI ème siècle). Pour la directrice du C.R.O.U.S., cet- te implantation “au cœur de la vie étu- diante” permet aussi au C.R.O.U.S. “de garder son rôle central.” La gestion des restaurants universitaires, des pres- tations sociales et du logement des étu- diants ne représentant qu’une part de ses missions avec “celle d’animer le campus.” Les 1 300 m 2 réhabilités ici,

pour environ 3 millions d’euros par- tagés entre le Grand Besançon, la Vil- le, l’État, la Région et le C.R.O.U.S., devraient y aider. Aux dernières normes environne- mentales, le nouveau siège mettra aus- si l’accent sur la mutualisation de moyens avec l’université voisine. Res- sources informatiques, salles de réunion, vidéosurveillance… seront partagés. 75 salariés (qui se trouvaient déjà sur Besançon pour la majorité) y tra- vailleront. Les antennes sur les terri- toires sont, elles, conservées à Dijon, au Creusot, à Belfort “pour dévelop- per les services de proximité aux étu- diants.” Avec une volonté également de rapprocher le site dijonnais de son campus, jusqu’ici implanté en centre- ville. La fusion a amené au passage la création de nouveaux services rappelle Dominique Froment, “comme ceux de l’emploi étudiant ou d’une mission sport et handicap.” n S.G.

Pour Dominique Froment, la directrice, “l’at- tractivité d’un territoire passe également par la dynamique qui y est impulsée, au-delà du choix de formation.”

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