La Presse Bisontine 201 - Septembre 2018

BESANÇON

La Presse Bisontine n° 201 - Septembre 2018

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L ’ h u m e u r

SANTÉ

Travaux au C.H.R.U. Jean-Minjoz 1,5 million d’euros pour protéger le bloc opératoire des rayons X L’hôpital doit gérer de grands travaux dans ses 32 salles d’opération tout en garantissant la tenue des interventions chirurgicales. Le personnel soignant s’adapte.

Chamois

D urant l’été, un chamois s’en serait pris à un cou- reur à pied en le chargeant à deux reprises au niveau

a été conduit à l’hôpital de Besan- çon. Plainte aurait été déposée par ce dernier ! On croit rêver. Aucun recours pour le chamois en revanche. Il a été demandé à la Direction départementale des Territoires une “surveillan- ce” du secteur. Le chamois “fon- ceur” n’a qu’à bien se tenir. l

des contreforts de la Cita- delle de Besançon. Bles- sé à une jambe par l’une des deux cornes de l’animal, le sportif

Zoom Refaites en 2010, reprises 8 ans après… Pourquoi le C.H.R.U. doit- il rénover toutes ses salles, mêmes les 20 refaites en 2010 ? Parce que la nou- velle réglementation de l’Agence de sûreté nucléai- re a promulgué une loi en 2013. Ce nouveau chan- tier oblige également le personnel hospitalier à déménager pendant quelques semaines. Fin 2019, tout rentrera dans l’ordre. n

‘ D’ici la fin 2019, les 32 salles d’opé- ration seront refaites du sol au pla- fond dans le cadre d’une mise aux normes voulue par l’Agence de sûre- té nucléaire (A.S.N.). Coût de l’opé- ration : 1,5 million d’euros (hors taxes). 5 îlots sont déjà terminés. “Nous sommes un des premiers hôpitaux en France à appliquer la décision qui consiste à installer une protection à rayon X dans toutes nos salles” pré- sente Serge Carre, technicien supé- rieur de l’hôpital en charge de ces tra- vaux. Ces travaux permettent de protéger le personnel, les patients, D ans l’immense couloir du bloc opératoire situé au N - 1 du C.H.R.U. Jean-Minjoz, le balai des brancardiers conduisant les patients jus- qu’aux salles d’opération ne s’arrête jamais. Pas même quand l’hôpital est en chantier.

des radiations. Pendant que des artisans s’affairent à enduire de plâtre les cloisons plom- bées dans l’îlot G (le plomb évite les rayonnements), médecins, anesthé- sistes, infirmières, opèrent quelques mètres à côté dans un îlot tout juste terminé. Qu’on se rassure, le proto- cole est strict, pour ne pas dire sévè- re. Chaque salle en cours de rénova- tion est protégée hermétiquement de manière à ce qu’aucune poussière ne s’échappe. Un travail colossal sachant que 100 opérations par jour sont menées en moyenne dans l’enceinte bisontine. Les fournitures sont ache- minées très tôt le matin ou tard le soir pour éviter toute collusion avec le monde hospitalier et les patients. Le calendrier du chantier fixé aux sous- traitants l’est au jour près. Les patients, eux, n’y voient que du feu. n E.Ch.

Serge Carre, en charge des travaux, dans l’une des salles d’opération en cours de travaux.

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