La Presse Bisontine 200 - Juillet-Août 2018

LE GRAND BESANÇON 38

La Presse Bisontine n° 200 - Juillet-août 2018

EN BREF

TOURISME Camping de Chalezeule S.D.H., l’inclusion des handicapés grâce au tourisme L’établissement a repris la gestion du camping de Besançon- Chalezeule. Les travailleurs handicapés entretiennent le site et reçoivent les campeurs depuis quelques semaines.

Récompense La Ville de Besançon a obtenu le label de “L’année européenne du patrimoine” décerné par la Direction Régionale des Affaires Culturelles pour sa programmation liée au 10ème anniversaire de l’inscription des fortifications Vauban au patrimoine mondial de l’Unesco. Éoliennes L’Association “Les Amis de Beauregard” s’oppose toujours au projet qui prévoit l’implantation de deux parcs éoliens à l’ouest de Besançon. 14 éoliennes au total, d’une hauteur de 150 m, soit 8 sur les communes de Mercey-le- Grand et Lantenne-Vertière et 6 à Corcondray et Pouilley- Français. Parmi les raisons invoquées : la proximité des éoliennes par rapport aux habitations, une implantation en forêt pour la moitié des éoliennes, un mépris pour la biodiversité, une covisibilité des éoliennes avec des monuments historiques, dont la citadelle de Besançon, le non-respect de plusieurs recommandations de l’Académie de médecine et des directives eurobats (protection des chauves-souris). Chorale La Chorale Universitaire de Besançon organise son concert de fin d’année le 3 juillet à 20 h 30 au Grand Kursaal avec ses deux Chœurs Universitaires qui chantent a cappella et en polyphonie. En première partie, L’Univoice Band sera accompagné de beat box, et en deuxième partie, le Grand Chœur accompagné de sa petite fanfare, et son répertoire des chants du monde et de l’Europe de l'Est. Réservation conseillée : reservation.cub@gmail.com

L’ été bat son plein. Et avec lui, les camping-cars - souvent immatriculés en Allemagne ou en Hollande - prennent position au camping de Chalezeule, espace propriété du Grand Besançon qui a confié à Solidarité Doubs Han- dicap sa gestion pour trois ans. Enca- drés par 4 professionnels, 6 travailleurs handicapés (au plus fort de la saison)

accueillent et entretiennent le site, nettoient les bungalows, participent à l’état des lieux à l’arrivée et au départ des campeurs. “Que le Grand Besan- çon ait retenu notre dossier est une marque de confiance qui permet de diversifier nos activités avec la branche tourisme” explique Charlotte Le Bris, directrice adjointe de S.D.H. Établissement public de santé men-

Le personnel encadrant de S.D.H. ici au camping de Chalezeule.

tale dont le siège est à Étalans, S.D.H. emploie 200 professionnels lesquels encadrent 375 personnes handicapées dont 170 ont un emploi. “Nous propo- sons des activités à caractère profes- sionnel et un soutien médico-social favorisant l’épanouissement person-

nel et l’intégration sociale” explique Marie-Laure Dalphin, présidente de la structure et élue départementale. L’établissement est bien connu à Besan- çon : il a été l’un des premiers à créer l’activité “bateaux électriques” à la halte du Moulin Saint-Paul. Le per- sonnel handicapé accueille les tou- ristes qui partent en balade sur le Doubs. Si le camping de Chalezeule n’est pas le plus bucolique de la Région, car proche de la route départementale, il demeure très fréquenté. S.D.H. comp- te poursuivre sur cette lancée et le développer. “Le contact avec les tou- ristes se passe très bien. Certains de nos travailleurs vont même pouvoir dire quelques mots en anglais. Cela leur confère une autonomie : c’est une étape vers le milieu ordinaire et cela les valorise” commente Pascal Grand- mottet, pour S.D.H. Une valorisation par le travail qui favorise l’inclusion. Le personnel handicapé se dit heu- reux de travailler ici. Mais lorsqu’il s’agit de prendre une photo pendant leur travail, ils refusent. Ils ne veu- lent pas être étiquetés “handicapés” mais considérés comme des salariés comme les autres. n E.Ch.

Les touristes sont accueillis par des travailleurs han- dicapés.

Le nouveau plan local d’urbanisme sera en vigueur d’ici la rentrée AVANNE-AVENEY Un nouveau cimetière et une salle polyvalente

terrains en bordure de Châ- teaufarine, potentiellement uti- lisables pour l’extension de la zone commerciale ou son acces- sibilité, ont ainsi été reclassés agricoles. Le secteur d’Aveney se voit aussi plus limité en construction. Ce qui a levé des insatisfactions côté habitants. Tout comme la création de vastes espaces classés zones humides, suite aux différentes études réa- lisées. D’autres réclamations ont en outre été formulées lors de l’en- quête publique en fin d’année au sujet des futures nuisances occasionnées par la nouvelle sal- le polyvalente ou par la liaison douce qui la reliera à la mairie, pour les habitations les plus proches. Le Grand Besançon, responsable du dossier depuis la prise de compétence en mars, y a apporté des justifications, appuyées pour la plupart par le commissaire enquêteur. n

La révision du plan d’occupation des sols de la commune en plan local d’urbanisme s’achève. Validée le 24 mai par le conseil communautaire du Grand Besançon, elle comporte quelques changements.

L’ objectif pour la muni- cipalité d’Avanne-Ave- ney était bien de se mettre en conformité avec les documents supra-com- munaux (S.C.O.T., loi Grenelle II…) mais aussi de permettre la création d’extensions urbaines et d’équipements collectifs. La chose est en passe d’être faite. “Le P.L.U. sera rendu exécutoi- re d’ici la rentrée” , précise Tony Menanteau, secrétaire général d’Avanne-Aveney. La principale nouveauté se trou- ve dans la création d’une salle polyvalente et d’un cimetière. “La salle actuelle, située au cœur du village, n’est pas dimension- née aux besoins des 2 323 habi- tants” , rappelle le maire, Alain Paris. Le projet était en réflexion depuis plusieurs années, freiné

par les problématiques d’urba- nisme. “C’est le seul élément structurant qui manquait à notre commune.” Prévus pour être ins- tallés au bout du chemin du Vignier, ces deux équipements ne se feront toutefois “pas sur ce mandat. En raison des temps d’acquisitions, de travaux…”

dédiée aux logements. Néolia voudrait déposer un permis d’aménager d’ici la fin d’année selon les premiers retours. Dans le cadre de la protection de son patrimoine, un nouveau périmètre délimité des abords (P.D.A.) autour de l’église, a par ailleurs été adopté. “Une avan- cée en termes d’autorisation d’ur- banisme. C’est plus compréhen- sible pour les propriétaires qui ont une visibilité directe ou pas, et qui se retrouvaient parfois avec des parcelles coupées en deux” , convient Tony Menan- teau. Un certain nombre de zones à urbaniser ont également été réduites au profit des zones agri- coles et naturelles, en cohéren- ce avec les normes de restric- tion de l’étalement urbain. Les

De l’habitat dans la zone commerciale.

Un autre objec- tif, en attente de longue date, était la création d’un deuxième centre urbain autour du super- marché Colryut. Le nouveau P.L.U. prévoit de redéfinir la zone commerciale avec une partie

Le P.L.U. délimite 8,4 hectares de zones à urbaniser dont le secteur autour du Colryut destiné à accueillir de nouveaux ménages, précise le maire Alain Paris.

S.G.

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