La Presse Bisontine 199 - Juin 2018

La Presse Bisontine n° 199 - Juin 2018

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l Besançon Deux fois par semaine Palente : le vrai marché de quartier Ils sont nombreux à faire le déplacement chaque

Des fruits et légumes, aux viandes et fromages, en passant par les plantes et les étoffes… On y trouve de tout.

mercredi et samedi matin sur la place des Tilleuls. Dans le quartier, on ne boude pas le plaisir d’aller faire ses emplettes en plein air.

S ur des étals aux mille couleurs, des fraises, des carottes, des poivrons… attendent sagement de trouver preneurs. Tandis que des odeurs d’olives et de pain chaud titillent un peu plus loin les papilles des visiteurs. Pas de doute, on se trouve bien sur

un marché. Les discussions sur le repas du midi ou la météo à venir, entre deux remplissages de cabas, achèvent de nous en convaincre. “C’est un vrai petit marché authentique comme on n’en voit pas beaucoup” , recon- naît la mercière Nathalie, de l’atelier Cerise à Quingey. Der-

“On peut se croire dans le Sud même à Besançon !”,

lâche une cliente venue chercher des olives.

retrouve de semaine en semai- ne. Joffrey Conreau, producteur de fruits et légumes à Bucey- les-Gy, fait systématiquement le déplacement. “J’ai repris le flambeau il y a trois ans, der- rière ma maman. Mon grand- père, avant elle, faisait déjà le marché du centre-ville.” L’affai- re de famille perdure aujour- d’hui avec une nouvelle dyna- mique perceptible autour des circuits courts. “Les gens aspi- rent à manger plus sain” , sou- ligne le producteur qui voit peu à peu arriver “de nouvelles têtes, surtout des jeunes parents.” La présence des étudiants res- te, elle, encore à la marge, en raison de prix peu adaptés à leur bourse. “On les voit plutôt venir chercher les invendus.” Ce producteur est un de ceux qui acceptent volontiers de jouer le jeu en fin de marché. Il fait aus- si des prix “pour éviter la perte, sur des produits un peu abîmés ou déjà bien mûrs.” Pour Nico- las Gauthier, un habitant de quartier, c’est justement ce qui fait l’attrait de la chose. “Vous ne verrez pas ça en supermar- ché ! On paie peut-être un peu plus cher, mais on a des produits de qualité et je peux discuter en direct avec celui qui les a plan- tés, lui demander si ses fraises sont sucrées, ses radis piquants… Tout comme lui dire quand ça ne va pas.” Cet aide-soignant,

rière son stand recouvert de bobines de laine et de matériel de couture, elle prodigue ses conseils aux clientes de passa- ge et aux habituées comme Suzanne Valcker pour qui la balade au marché est “un vrai

bonheur. Même quand il pleut, je viens. On se cache sous les toiles des exposants et la promiscuité rend le lieu encore plus chaleureux.” Il faut dire qu’ici, la convivialité semble être le maître mot. La plupart des mar- chands étant des habitués, on les y

“On voit arriver de nouvelles têtes.”

Les cabas se modernisent et la moyenne d’âge rajeunit.

Palente est devenu un des marchés de proximité les plus prisés de Besançon.

ché de Palente est plus attrac- tif que celui du centre-ville, qui a souffert des travaux du tram- way et maintenant de ceux du Marché Beaux-Arts. Reste à vous laisser vérifier sur place. n S.G.

qui venait déjà enfant sur ce marché avec ses parents, appré- cie aussi le contact avec les gens. “J’y croise mes voisins et toutes les classes sociales se mélangent. C’est très convivial.” Il semurmuremême que lemar-

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