La Presse Bisontine 199 - Juin 2018

ÉCONOMIE 38

La Presse Bisontine n° 199 - Juin 2018

EN BREF

COMMERCE

Ouverture des hypermarchés le dimanche

La nouvelle concurrence du dimanche matin Les grandes enseignes

Musique Les élèves (petits et grands) de La Clé Musicale, l’école de musique bisontine dirigée par Maryline Clerget seront cette année musiciens des rues le jeudi 21 juin de 18 heures à 22 heures devant le magasin des pianos Gaëtan Leroux 9, rue Battant à Besançon où vous pourrez entendre tout style de musique au clavier, accordéon et piano. Foire aux livres Le Secours Populaire Français organise une foire aux livres avec la présence de l’association Atelier de Peinture samedi 2 juin de 14 heures à 18 heures et dimanche 3 juin de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures, salle Battant, 48, rue Battant à Besançon. Cyrano Le Théâtre Alcyon (Chaudanne) présente Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand avec une scénographie et une mise en scène signées Patrick Melior. Spectacle en intérieur du 4 au 20 juin à 21 heures, et les dimanches à 17 heures au

L e dimanche matin, les zones commerciales à l’instar de Car- refour Chalezeule ou Géant à Châteaufarine sonnaient creux. Mais ça, c’était avant. Depuis la loi Macron permettant l’ouverture des grandes surfaces et des hypers le dimanche matin, les parkings se rem- plissent depuis le début d’année. Car- refour Valentin est pour l’instant fer- mé le dimanche. Jusqu’à quand ? Le Super U de l’Amitié à Besançon garde lui aussi portes closes. “C’est un choix” explique son propriétaire qui ne sou- haite pas en dire plus. Historiquement, les enseignes de la périphérie comme Super U Roche-lez-Beaupré, Pouilley- les-Vignes, Saône, Devecey, les deux Intermarché de Besançon, Marchaux, sont ouvertes au même titre que les Carrefour Market avenue de Chari- gney, Casino supermarché (Saint-Clau- de). Super U Saint-Vit est, lui, fermé. C’est un chiffre d’affaires supplémen- taire pour les marques. “Mais cela n’ap- porte rien sinon de la désorganisation et un report du chiffre d’affaires au détriment d’autres jours de la semaine, é ES BE | POL I S d’ bisontines ouvrent quasiment toutes le dimanche jusqu’à 13 heures depuis que la loi leur permet. Les salariés sont payés double et le client semble au rendez-vous. Mais à quel prix ?

La plupart des grandes surfaces ouvrent le dimanche jusqu’à 13 heures dans le Grand Besançon depuis la loi dite “Macron”.

Fort de Chaudanne. Renseignements et

signataire de l’ouverture le dimanche à Carrefour) s’interroge : “Un arrêté préfectoral interdit l’ouverture 7 jours sur 7 d’une boulangerie-pâtisserie… alors que notre rayon boulangerie est maintenant ouvert tous les jours. N’est- ce pas de la concurrence déloyale ?” Pour Thierry Morton, adjoint au com- merce à Besançon, ces ouvertures ne seraient pas une “nouvelle concurren- ce” pour le centre-ville. “Elles captent davantage le client de la périphérie, moins celle du centre-ville, habituée à retrouver ses marchés comme Saint- Ferjeux, Battant et maintenant Rivot- te, ou des magasins ouverts. L’ouvertu- re des hypers du dimanche n’a pas créé une désertification à Besançon” dit-il en livrant son avis personnel sur cet- te loi : “Le repos dominical est impor- tant. Je ne pense pas que le panier moyen des chalands soit extensible. Qu’elle change les habitudes de consommation, c’est certain.” Le dimanche matin, com- me les six autres jours de la semaine, les retraités seront-ils encore les pre- miers devant la grille à l’ouverture ? Fort probable. n E.Ch.

prévient Stéphane Candellier, du syn- dicat C.G.T. à Carrefour Chalezeule. Et cela n’a pas créé d’embauches. Le lun- di, le travail est d’ailleurs plus impor-

tant pour les équipes qui remettent en rayon” poursuit-il. Comme 30 autres Carrefour en Fran- ce, Chalezeule fait partie de ceux qui testent l’ouverture dominicale. Les pre- miers chiffres de vente seraient encou- rageants. Sollicitée, la direction n’a pas souhaité commenter, tout comme celle de Casino, qui ouvre depuis quelques mois à Châteaufarine. Sachant que les grandes enseignes ne sont pas appro-

réservations au 06 70 02 46 78.

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visionnées ce jour-là, les rayons “produits frais” paraissent bien maigres. Les chalands y trouvent toutefois leur compte. Les salariés également : ils sont payés double leur matinée de travail et peu- vent ou non refuser de tra- vailler le dimanche. “Si un salarié embauché en C.D.I. refuse de travailler le dimanche, il ne risque pas grand-chose. En revanche, il est en tout autre pour les C.D.D.” évoque le syndicat. La C.G.T. (qui n’a pas été

“Le panier moyen n’est pas extensible.”

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D’autres comme Super U

Besançon ont fait le choix de ne pas ouvrir pour l’instant le dimanche.

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