La Presse Bisontine 199 - Juin 2018

DOSSIER 26

La Presse Bisontine n° 199 - Juin 2018

l Collectivité Quelle politique de communication pour Besançon ? Besançon n’est pas en retard en matière de digital Si elle s’est fait reprendre par

Mikaël Demenge, ambassadeur libre et heureux l Community manager Le Bisontin parmi les meilleurs de son métier pour le Bisonteint O ù sont ses cornes, qui jadis, venaient titiller pour ne pas dire botter le popotin de certains Bisontins, élus notamment ? Le Bisonteint, qui res- te l’un des blogueurs les plus connus de Besançon pour avoir “buzzé” et balancé du scoop se fait plus discret. Les pavés chinois du tram, c’est lui. La photo de foule utilisée pour inciter un appel des jeunes en faveur de Hollande (qui était en fait une photo prise lors d’un meeting de Sarkozy), c’est encore lui. Il est toujours présent sur les réseaux et notamment Twitter, où ironie de l’his- toire, il se décrit désormais ainsi : “Ancien twittos compulsif du temps où Besan- çon émettait jusqu’à Besançon. Tente un discret et pathétique come-back.” Celui qui est derrière ce compte a toujours souhaité garder l’anonymat. Peu avant les municipales (2014), un étrange blog menant campagne contre la droi- te bisontine était apparu (Bisonpeint) comme pour le décrédibiliser. Depuis cet- te période, il ferraille moins. n Les entreprises (mais pas que) lui font confiance pour doper leur visibilité sur les réseaux. Le Bisontin a été classé 6 ème Community Manager le plus influent de France sur Twitter en 2017. Avis de recherche

“E t si demain Facebook ou Twitter ferment, on fait quoi ?” interroge assez justement le directeur de la communication pour la Ville de Besançon, Stéphan Raphaël. Besan- çon, présente sur Facebook (61 000 abonnés) et Twitter n’a pas à rougir face aux autres collectivités.Au contrai- re, elle est active mais a fait le choix de développer sa communication via mois, la Ville possède une politique de communication qui passe par le data… des twittos pour avoir délaissé son compte depuis quelques

d’autres réseaux. Elle s’est fait rap- peler à l’ordre il y a quelques semaines par Le Bisonteint, célèbre twittos, qui a ironiquement publié un message d’alerte pour “Disparition inquiétan- te de l’utilité d’un compte Twitter”, celui de Besançon. Créé en 2011, il ne répond plus depuis décembre 2017. Il en a été question lors du dernier conseil municipal. Que les élus se rassurent : Besançon prépare un coup d’avance en utilisant le data (données) pour mieux informer les Bisontins par rap- port à leurs centres d’intérêt. “Sur le fond, le Bisonteint n’a pas tort, admet Stéphan Raphaël. Mais nous avons un travail de communication à 360 degrés. Les réseaux sociaux, c’est bien,

mais ce n’est pas suffisant. Twitter n’est par exemple pas un outil pri- mordial à Besançon même s’il y a une communauté influente. On utilise aujourd’hui le data. On envoie l’in- formation dont les gens ont l’habitu- de. Nous l’avons fait avec la consul- tation sur les rythmes scolaires : chaque parent d’élèves a reçu un S.M.S. Demain, pour l’ouverture du musée des Beaux-Arts, on pourra envoyer les informations à ceux qui consomment la culture car on peut les cibler. Si c’est le sport, on les orientera vers le festi- val Grand’heures nature…” explique le dir’com. Besançon lui doit quelques pubs “rock’n’roll” qui ont eu un retentisse- ment national comme celle sur “trou- ver un assesseur” ou encore ce clip pour dénoncer les dépôts sauvages. La Ville a embauché un community mana- ger (animateur de communautés) et un cameraman pour réaliser des séquences. Les photographes seront, eux, équipés d’I-phones pour balancer en direct des vidéos sur le net. Grâce au data, Besançon peut donc cibler les envies des Bisontins. La Vil- le a également anticipé la loi R.G.P.D. (règlement général sur la protection des données personnelles) en deman- dant l’autorisation à ses contacts d’uti- liser leurs données. Elle s’appuie éga- lement sur les influenceurs locaux pour augmenter sa visibilité. Une ville connectée en somme… n

Ironique le message sur Twitter posté par le Bisonteint sur le compte de la Ville.

“A vant de créer un business, créez déjà votre réseau, c’est votre réseau qui créera votre business.” Ce conseil, c’est Mikaël Demenge, Bisontin de 47 ans, qui le délivre, lui qui développe la visibi- lité des marques ou des personnes sur les réseaux sociaux. Ne l’appe- lez pas “influenceur” mais “ambas- sadeur”. Une condition pour les socié- tés voulant travailler avec lui : “Avoir un budget publicité. Avec 200 euros par mois, vous pouvez être sur Face- book le roi du pétrole. Moi, j’appor- te du comptable aux clients qui me font confiance” poursuit celui qui fut agent général d’assurances avant de tout quitter il y a 7 ans pour se consacrer à cette activité. Grâce à des publications ciblées sur les réseaux, il a par exemple dopé l’activité de comptes de restaurants, de commerces, d’industries, de médias. Au niveau de son travail de Community Manager, c’est un clas-

sement en janvier 2017 (6 ème Com- munity Manager le plus influent de France sur Twitter) et un article sur un site d’information qui a dopé son activité… “J’ai aujourd’hui la chan- ce d’avoir des clients contents, fidèles qui me recommandent et qui paient surtout. Lorsque j’évoque les clients pour lesquels je gère la communica- tion sur les réseaux sociaux, on me dit souvent : “Ah c’est vous le Chi- natown, ah c’est vous Sifco, ah c’est vous François Nature !” Autodidacte dans son nouveaumétier (qu’il pratique depuis 2016 en free- lance), Mikaël a réussi à privilégier qualité de vie et maîtrise du temps face à un métier qui pourtant peut vite absorber et devenir chrono- phage… Il a fait le choix de ne tra- vailler que le matin. “Cela me per- met d’avoir du temps libre les après-midi à consacrer à mon papa (N.D.L.R. : Michel, 87 ans, architec- te de renom qui a notamment des- siné l’Office de tourisme ou le Conseil départemental) dont j’essaie de m’ins- pirer de sa sagesse, à être disponible pour ma fille (Lou 16 ans) et de me ressourcer dans la nature à la lisiè- re de Besançon.” Selon lui, la stra- tégie social media est indissociable de la stratégie générale de dévelop- pement de l’entreprise. Il conseille Facebookmais rappelle que les autres réseaux peuvent être performants en fonction de la cible choisie. C’est un excellent ambassadeur de la vil- le. Il a créé le hashtag “Besançon j’aime ma ville” qui regroupe avec à ce jour plus de 5 400 membres. Ce groupe des amoureux de la ville de Besançon permet de publier les pho- tos “de notre belle ville, dit-il. Je plains les gens qui critiquent systé- matiquement notre ville… Je cite souvent ce magnifique adage : l’her- be est plus verte là où on l’arrose. Autant dire qu’en termes de verdu- re, il y a de quoi arroser et cultiver son jardin à Besançon” conclut le Bisontin. n

Un nouveau programme immobilier neuf d’exception à Besançon

Publi-information

compris. Le Panoramic est également éligible au prêt à taux zéro pour les primo- accédants. Pour toute information com- plémentaire sur ce pro- gramme d’exception, n’hési- tez pas à contacter l’agence Trilogie de Besançon. Ses 25 années d’expérience dans la commercialisation de biens immobiliers, la gérance loca- tive et le conseil patrimonial en font un interlocuteur de confiance sur lequel vous pourrez compter, de la recherche de financement à la livraison du logement.Tri- logie a développé autant de services afin de permettre à ses clients de bénéficier d’un accompagnement person- nalisé à long terme. Franck Valory, responsable de l’im- mobilier neuf et Gaëtan Flo- renty, conseiller commercial, sauront vous guider pour trouver l’appartement qui vous correspond. Dernier avantage non négli- geable : Trilogie offre aux premiers acquéreurs les frais de notaire et un bilan fiscal et de financement complet. n

Dans le quartier très prisé de Saint-Ferjeux, l’agence Trilogie propose Le Panoramic,un programme d’une quarantaine d’appartements neufs, au calme, à deux pas des transports et des commerces de la Rue de Dole.

P our les acquéreurs qui souhaitent en faire leur résidence principale, le Panoramic a tous les atouts : un environnement préser- vé, la proximité des trans- ports publics (bus et tram- way), le tout à quelques minutes seulement des com- merces de Châteaufarine et des Hauts de Chazal. Pour les investisseurs, c’est une des dernières opportu- nités qui s’offre à eux sur Besançon de bénéficier du dispositif de défiscalisation Pinel qui s’arrêtera à la fin de l’année. “C’est le moment au jamais de bénéficier de

réduction d’impôts tout en investissant localement” note Astrid Cretin, responsable de l’agenceTrilogie à Besan- çon, qui commercialise ce programme en exclusivité. Le Panoramic, c’est une rési- dence à taille humaine de trois étages seulement, pro- posant 42 appartements, du studio au T4 (entre 32 et 83m²), avec garages en sous- sol, terrasses privatives, bal- cons, volets roulants élec- triques, ascenseur et autres prestations de qualité… Le tout à des tarifs attractifs, inférieurs à 3 000 euros le mètre carré, stationnement

Le Bisontin Mikaël Demenge (crédit : J.-C. Jacottot).

Le Panoramic, quartier Saint-Ferjeux à Besançon, est sans doute un des derniers programmes bisontins à pouvoir bénéficier du dispositif de défiscalisation Pinel.

10, rue de la Préfecture - BESANÇON Tél. : 03 81 81 85 85 Contact : info@trilogie.fr - www.trilogie.fr

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