La Presse Bisontine 198 - Mai 2018

La Presse Bisontine n° 198 - Mai 2018

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CHAPELLE RÉHABILITÉE APPARTEMENT 203M² AVEC JARDIN

BESANÇON (Boucle) Ancienne chapelle réhabilitée en habitation 203 m avec jardin privatif composée : Rdc : entrée sur grande pièce de vie accès sur jardin et terrasse privative, cuisine d’été, W.C, cellier, bureau en mezzanine. 1 er etg: cuisine équipée haut de gamme, salon avec aménagement bibliothèque, suite parentale avec chambre et salle d’eau (à l’italienne), W.C suspendu, buanderie. 2 ème etg: 2 grandes chambres, salle d’eau, W.C. Produit d’exception. 4 places de parking. Visite Virtuelle disponible ! DPE : C Honoraires : 41 700 € inclus

l Réaction Patrick Bontemps “Ces travaux sont complètement justifiés”

SCP RACLE & COLIN & ASSOCIÉS 06 83 28 39 97 laura.mouchot.25004@notaires.fr

820 000 €

L a Presse Bisontine : La construction de la Rodia avait finalement coûté plus de 6 millions d’euros au lieu des 3,5 prévus au départ, et la Ville réin- jecte à nouveau 900 000 euros. Ce n’est pas excessif ? Patrick Bontemps : Le coût final de la Rodia dont le dossier avait été monté par la précédente municipalité n’a pas été finalement conforme aux prévi- sions, c’est vrai. Il ne s’agit pas d’être toujours dans la fuite en avant, mais ces travaux d’agrandissement qui vont débuter vont permettre de reclasser la Rodia dans un circuit différent. Ces travaux vont améliorer le confort des usagers, notamment le public à mobi- lité réduite, améliorer l’acoustique de la grande salle qui était perfectible et au final augmenter la résonance de cette salle bien au-delà de Besançon. Il est important pour Besançon de maintenir son attractivité sur le plan des musiques actuelles et ces travaux sont complètement justifiés. L.P.B. : Comment se décompose le budget ? P.B. : Sur les 900 000 euros d’investis- sement, la Région Bourgogne-Franche- Comté prend en charge 150 000, l’État 150 000, le Département du Doubs 75 000, le Centre national des varié- tés 75 000, la C.A.G.B. 75 000, ce qui fait que le reste à charge pour la Vil- le n’est “que” de 225 000 euros, hors

L’adjoint bisontin à la culture justifie pleinement les investissements consentis à Besançon pour les musiques actuelles. Au détriment, peut-être, des amateurs d’autres musiques ?

taxes (plus la T.V.A. que la Ville récu- pérera). Pour accueillir 20 % de public en plus, ça vaut franchement le coup. Et si on rapproche cet investissement avec celui consenti au Bastion (voir notre article page suivante), on appor- te un vrai plus pour les musiques actuelles dans cette ville. L.P.B. : Les travaux de la Rodia programmés en octobre tombent au plus mauvais moment pour la saison culturelle… P.B. : Il n’y avait pas d’autre choix. Ce genre de travaux nécessite un suivi permanent, ce n’est pas en période esti- vale que c’est le plus propice. On avait imaginé un temps pouvoir garder le

lité, il faut maintenant savoir se renou- veler et aller chercher les publics. L.P.B. : Les musiques actuelles sont donc choyées à Besançon. Mais les amateurs de musique classique restent sur leur faim. À quand un vrai auditorium, sur le site Saint- Jacques par exemple ? P.B. : Je sais que certains le réclament, je sais que Besançon a besoin d’une belle salle de musique, mais il faut être raisonnable. On ne peut pas créer un auditorium tel quel à Besançon. Ce n’est pas la construction qui coûte cher, mais c’est son fonctionnement. Il suf- fit de voir ce qui se passe à Dijon… Ceci étant dit, l’idée qu’on installe sur le site Saint-Jacques une salle de confé- rences, avec un système de finance- ment public-privé, qui pourrait être modulable jusqu’à 1 100 ou 1 200 places, ou divisible en deux salles de 600 places ou trois salles de 400 places, adap- tables à des concerts, je pense que ça peut être une bonne idée. Mais pas une salle dédiée 100 % à des concerts, qui ne serait pas viable. L’orchestre Victor Hugo, le Festival de musique méritent bien évidemment un outil, je fais tout pour que cette demande soit entendue. n Propos recueillis par J.-F.H.

club (la petite salle) ouvert, mais cela s’est avéré impossible. Ces six mois de travaux seront mis à profit par tout lemonde, et l’équi- pe pourra se mobili- ser sur d’autres évé- nements et en profiter pour réfléchir plus glo- balement au projet cul- turel des prochaines années pour cette S.M.A.C. La Rodia a prouvé toute son uti-

“On ne peut pas créer un auditorium à Besançon.”

L’adjoint à la culture Patrick Bontemps estime que ces travaux “sont complètement justifiés.”

second septennat

La Rodia a ouvert ses

octobre s’étalera sur six mois. Pen- dant ce laps de temps, “on pratique une anesthésie générale du bâti- ment. On pensait un temps pouvoir utiliser la petite salle mais il fau- dra temporairement couper des réseaux, des systèmes de sécurité, on ne peut donc pas se permettre de maintenir une activité” explique le directeur. Pendant les six mois de fermeture,

la Rodia se délocalisera hors les murs en organisant des événements dans les médiathèques du Grand Besançon ou encore à Micropolis. La Rodia fermera ses portes juste après le prochain festival Détona- tion du 27 au 29 septembre. Et puis rideau, jusqu’en avril. Manou Com- by promet : “À la réouverture en avril, on va faire un vrai foutoir !” n J.-F.H.

taire en créant un balcon un peu dans l’esprit d’un théâtre à l’ita- lienne. On montera ainsi la jauge de la grande salle à 1 200 places” note Manou Comby. De quoi accueillir une autre catégorie d’ar- tistes dans la trempe d’un Étienne Daho, StephanEicher ou des groupes comme Franz Ferdinand pourquoi pas. Le chantier qui doit démarrer début

portes en 2011. Sept ans après, des travaux d’agrandisse- ment s’imposent déjà (photo J.-C. Sexe - Ville de Besançon).

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