La Presse Bisontine 198 - Mai 2018

ÉCONOMIE 34

La Presse Bisontine n° 198 - Mai 2018

TÉMIS

Environ 4 000 emplois sur la zone Ces nouvelles entreprises qui choisissent Témis Trois sociétés : Polycaptil, Usigep et Trendy

Zoom La nouvelle structure

C e ne sont pas de véritables installations mais des trans- ferts d’activités de la part de trois sociétés qui ont choisi Témis à Besançon pour pros- pérer. C’est aussi une question d’ima- Elements s’implantent sur la Technopôle bisontine. L’incubateur qui avait fermé réintègre Témis Innovation.

geant. 15 salariés travaillent ici. Dans une autre gamme, plus luxueu- se, l’horloger Usigep a centralisé à Témis ses activités. 8 salariés conçoi- vent et fabriquent des pièces métal- liques de haute qualité destinées à l’horlogerie, la joaillerie et au proto- typage de dispositifs médicaux. Depuis 2014, ce spécialiste de la pièce unique et de la petite série était implanté sur deux sites. “En multisites, la gestion de l’activité n’était pas optimale. J’ai donc décidé d’investir dans un bâti- ment plus grand et plus fonctionnel, au cœur du parc microtechnique” , explique Éric Pillot, le dirigeant. Ces arrivées font dire à Jean-Louis Fous- seret que “Témis est un endroit qui bouge.” n E.Ch. Par ailleurs, le Pôle des Microtech- niques vient de lancer “Propulseur”. Ce service propose un accompagne- ment intense et sur mesure aux start- up et entreprises innovantes plus anciennes sur une période très cour- te allant de trois à dix-huit mois. Il s’agit de leur proposer un parcours d’inno- vation structuré, efficace, rapide pour accélérer la mise sur le marché de leurs produits et services (renseignements : www.propulseurbfc.com). n qui remplace l’incubateur L’ incubateur de Franche-Comté a disparu. Il est remplacé par D.E.C.A. B.F.C. (Dispositif d’en- trepreneuriat académique de Bour- gogne-Franche-Comté) qui reprend la place laissée vacante dans la maison des microtechniques, à Témis Inno- vation. Opérationnelle depuis mars, la structure anime le réseau des dispo- sitifs académiques d’entrepreneuriat pour susciter des vocations, détecter des projets porteurs. Elle accompagne des issus ou adossés à la recherche publique afin de les valoriser par la création d’entreprises. Un comité de sélection déterminant les porteurs de projet qui pourront intégrer l’incuba- teur B.F.C. se tient le 26 avril.

Zoom Témis

4 000 emplois 130 établissements 15 000 étudiants 20 hectares disponibles

l l l l

l Témis microtechniques : 130 hectares dédiés à l’industrie, l’aéronautique, le spatial. l Témis santé : 120 hectares réservés aux dispositifs médicaux et aux biothérapies.

Jean-Charles Amrane, directeur de la société Trendy Elements, a installé ses équipes dans 900 m 2 de bâtiments à Témis.

depuis l’été 2017 sur le technopôle, la P.M.E. bisontine de 14 salariés jadis installée à Palente a créé un nouveau site de 1 200 m 2 . Elle est spécialisée

ge : “C’est là où il faut être, notamment pour attirer des ingénieurs” résume Étienne Lotz, directeur commercial de la société Polycaptil-F.C.E. Implantée

dans lamécatronique, étudie et fabrique des solutions innovantes à base d’élec- tronique. Elle mène en partenariat un projet de recherche pour la conception d’un dispositif d’insufflation électro- nique nommé “Védias”. Polycaptil tra- vaille pour des marchés de niche com- me le domaine de la dentelle et la fabrication des systèmes numériques de pilotage des métiers à tisser. “Nous avons favorisé par exemple le main- tien de l’activité en France des métiers à tisser Jacquard Laevers” témoigne la société. Grâce à leur concept, ils ont contribué par exemple à la création de la robe de mariée de Kate Middleton. Du côté est du technopôle, la société Trendy Elements - qui fête ses 20 ans - a investi début mars 900 m 2 de nou- veaux bureaux. Entreprise horlogère qui fabrique et distribue des montres

sous licences (Superdry, Lee Cooper, Lulu Casta- gnette…), elle avait besoin d’espace pour se dévelop- per : “Nous avons de nou- veaux clients et des sala- riés supplémentaires. Il nous fallait plus de sur- face pour le stock, mais aussi pour les bureaux afin que personne ne se sente à l’étroit” explique Jean- Charles Amrane, le diri-

“C’est là où il faut être.”

Polycaptil présente son transfert à Témis et ses activités.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online