La Presse Bisontine 197 - Avril 2018

LE GRAND BESANÇON 30

La Presse Bisontine n° 197 - Avril 2018

SAINT-VIT Les nouveaux engagés volontaires Elles ont choisi l’armée Plusieurs jeunes filles parmi les quinze nouveaux engagés volontaires ont rejoint les rangs de l’armée. Tous ont signé leur contrat d’engagement début mars.

L’ émotion était palpable au Centre d’informa- tion et de recrutement des forces armées (C.I.R.F.A.), rue Bersot à Besan- çon ce 6 mars dernier. Quelques mamans écrasaient ou rete- naient une larme pendant que leurs protégés étaient appelés par le capitaine Jean-Michel Engels, chef du C.I.R.F.A., à signer leur contrat d’engage- ment. Certains d’entre eux par- tent pour quelques mois seule- ment, d’autres jusqu’à 5 ans, sachant qu’ils peuvent rempi- ler jusqu’à passer 27 ans dans les rangs de l’armée. “Bienve- nue dans la famille” a lancé le

Juste après la signature de leur engagement, tous les jeunes partaient dans leur lieu d’affectation.

capitaine à ces jeunes recrues qui devaient rejoindre le jour même leur régiment d’affecta- tion. Douze semaines intensives de formation de militaires du rang les attendent en guise de période d’acclimatation. “Pour certains, c’est un choc reconnaît le capitaine : se lever tôt le matin, faire des T.I.G., etc. Mais ils savent qu’ils sont là pour aider les plus faibles, et faire progresser le groupe.” Parmi ces quinze jeunes, trois femmes, dont DorineAubry, une jeune fille de 18 ans originaire d’Ornans. Bac S.T.L. en poche, et quelques mois de fac de droit, le temps de s’apercevoir que ce n’était pas son truc, elle a choi- si l’armée “pour me sentir utile” dit-elle. Il faut dire qu’avec un père ancien militaire, elle était “un peu tombée dedans quand j’étais petite” ajoute la jeune recrue. Le soir même, Dorine a rejoint son régiment de chas-

Dorine Aubry a choisi d’être brancardier- secouriste dans le Sud-Ouest.

seurs-parachutistes basé à Pamiers (Ariège) où cet ancien pompier volontaire a choisi d’être brancardier-secouriste. “J’ai signé pour 5 ans dit-elle. J’ai- merais faire carrière dans l’ar- mée.” Un peu plus loin, c’est la Saint-

né à bouger, avec un esprit d’équi- pe et où on peut aider les autres” dit-elle, pas mécontente de pou- voir quitter la grisaille franc- comtoise pour le soleil du Midi. Dorine, Ophélie et les autres ont juste eu le temps de signer leur engagement avant de gagner leur nouveau lieu de travail. Ils seront amenés assez rapidement à rejoindre d’autres bases dans les D.O.M.-T.O.M. par exemple ou en opérations extérieures, là où la France aura besoin d’eux. Avec 15 000 jeunes recrutés en 2017, de sans qualification jus- qu’à Bac + 5, de tout horizon et tout cursus, “l’armée de Terre est l’un des premiers partenaires des jeunes dans leur insertion professionnelle” affirme le C.I.R.F.A. n J.-F.H.

Vitoise Ophélie Da Silva, 21 ans, qui s’en- gage pour trois pre- mières années. Direc- tion le camp de Canjuers, près de Fré- jus, dans l’artillerie. “Je me suis vite aper- çue que les métiers de filles que j’avais essayé de faire, genre coif- feuse, n’étaient pas du tout faits pour moi. Je cherche un métier rythmé, où on est ame-

15 000 jeunes

recrutés en 2017.

Direction le camp de Canjuers dans le Var pour la Saint-Vitoise Ophélie Da Silva.

Deux nouvelles attractions débarquent au Dino-Zoo CHARBONNIÈRES-LES-SAPINS Le parc fête ses 25 ans Alors que s’ouvre la saison du Jurassique Pâques avec ses traditionnelles chasses à l’œuf géantes, de derniers ajustements s’opèrent en coulisses. Une surprise attend les visiteurs d’ici un mois.

Ouverte aux enfants de 3 à 12 ans, la Mégalodon river est une attraction familiale, à sensations douces.

I l faudra encore patienter un peu, jusqu’au 1 er mai exac- tement, avant de pouvoir profiter des nouveautés.Mais pour ses 25 ans, le parc ne pou- vait imaginer faire les choses autrement qu’en grand. Ce n’est

l’époque” , se souvient Geoffroy Vauthier, l’actuel gérant. Le projet mûrit depuis quatre à cinq ans. “Il s’agissait pour nous d’opter soit pour une gros- se nouveauté, soit pour deux moyennes.” Et c’est cette der- nière option qui a été choisie. “ Entre-temps, mon père nous a quittés en 2014.” Passionné de dinosaures et de géologie, c’est par lui que l’aventure com- mencera en juin 1993. “Il a d’abord géré le gouffre de Pou- drey, puis a eu envie de créer le Dino-Zoo après un voyage aux États-Unis.” 25 ans plus tard, c’est donc un nouveau chapitre que s’apprê- te à écrire la famille Vauthier, autour d’une attraction aqua- tique : la Mégalodon river. Sor- te de bûche familiale déclinée autour de ce requin géant pré- historique qui mesurait jusqu’à

ainsi pas une, mais deux attrac- tions qui font leur entrée en cet- te année anniversaire, un peu plus de 10 ans après l’arrivée du manège dino-galopant, du cinéma 3D, puis 4D “qui avaient permis de booster le parc à

20 m de long. “Parents et enfants monteront à bord d'embarca- tions pour parcourir 80 m sur l’eau, avec une chute à pente dou- ce d’un mètre dans la fameuse gueule du requin.” La réplique du requin, en béton sculpté, va être réalisée sur place à partir d’une armature métallique arri- vée par camion de Paris. La seconde attraction consiste, elle, en une aire de jeux gigan- tesque sur près de 1 000 m 2 , accessible dès 2 ans accompa- gné d’un adulte. BaptiséeArbre- ville, elle comprend “une tour géante avec 4 toboggans, une maison autour d’un arbre, une

Trois nouveaux dinosaures, visibles depuis février, sont enfin venus s’ajouter comme chaque année à la centaine de repro- ductions : l’inostrancevia, l’or- nithosuchus et le desmatosu- chus. C’est dire s’il y a du nouveau ! n S.G. Ouvert tous les jours de 11 heures à 18 heures pendant les vacances puis,

toile d’araignée et tout un tas de jeux d’adresse” , précise Geoffroy Vauthier. Le tout “avec une voca- tion pédagogique sur le thème de la faune et de la flore.” Le parc s’est entouré d’entre- prises internationales et locales pour ces deux attractions dont Kinderland et Soquet, pour un investissement global d’1 mil- lion d’euros, entièrement auto- financé. Et pour parfaire l’en- semble, il va aussi proposer une nouvelle animation : la musique préhistorique (à partir du 7 juillet) et a renouvelé 80 % de ses fossiles pour les fouilles archéologiques.

uniquement les mardis, mercredis, samedis et dimanches

Les travaux ont débuté en octobre 2017 et auront duré un peu plus de six mois.