La Presse Bisontine 197 - Avril 2018

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 26

La Presse Bisontine n° 197 - Avril 2018

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

9 sources d’eau potable menacées dont Vaire-Arcier

consommateurs basée à Besan- çon semble différent : “Parmi les 9 sources prioritaires qui sont situées dans les communes de notre département, 7 sont menacées de fermeture du fait des pollutions en pesticides : Cademène, Mathay, Vaire-Arcier, Issans, Abbans-dessous, Man- cenans, Luxiol. 2 sont mena- cées car aucune information n’est disponible” précise-t-elle. Autre point : “L’insuffisance d’in- formation permettant de mesu- rer la mise en œuvre effective, captage par captage, des mesures de protection et leur impact.” L’U.F.C.-Que choisir du Doubs entend remettre la protection de l’eau à l’agenda des pouvoirs publics pour obte- nir un bilan détaillé et des mesures de protection vérita- blement efficaces pour chacun de ces captages prioritaires du département. n

L’ U.F.C.-Que Choisir du Doubs à l’occasion de la journée mondiale de l’eau (22 mars), constatant l’in- suffisance d’information sur la protection des 9 sources d’eau potable les plus menacées dans

le Doubs par les pollutions en pesticides et nitrates, “interpelle la préfecture et les agences de l’eau Rhône-Méditerranée-Cor- se pour obtenir un bilan détaillé des mesures de protection exi- gées par la loi” indique Monique

Bisson, présidente de l’U.F.C.- Que choisir. Cette même agence tient une conférence de presse 4 avril sur le thème “Quel état de santé des eaux en Bourgogne- Franche-Comté ?”. Selon elle, “la qualité des cours d’eau s’améliore et la pollution régres- se en Bourgogne-Franche-Com- té. La pollution domestique a été divisée par 20 en 25 ans grâ- ce à l’installation de stations d’épuration performantes. La pollution par les micropolluants diminue également progressi- vement. En Bourgogne-Franche- Comté, 33 % des rivières sont en bon état” dit l’agence. Le constat de l’association de

La source de Vaire-Arcier

serait menacée de fermeture du fait des pollutions en pesticide selon l’U.F.C.-Que Choisir (photo D.R.).

Les employeurs à la rencontre des jeunes en insertion

Parents d’élèves et enseignants manifestent à Saône

L a Mission Locale Espace Jeunes du bassin d’emploi de Besançon organisait le 23 mars dernier au F.J.T. de la Cassotte une rencontre entre les jeunes deman- deurs d’emploi et les employeurs. Même si la conjoncture se redres- se, les jeunes restent particulière- ment touchés par la crise du mar- ché de l’emploi. Ils rencontrent également des difficultés dans l’ac- cès au logement, à la mobilité et à la santé. Afin de leur apporter une réponse spécifique, le dispositif “Garantie Jeunes” a été lancé il y a deux ans, avec six salariés de la Mission Locale dédiés au sujet. Ce dispositif a pour objectif l’accès à l’autonomie et à l’emploi en favori- sant et en multipliant les mises en situation professionnelles. C’est un contrat d’accompagnement de 12 mois articulé autour de périodes en collectif, de suivi individuel et de périodes en entreprises. Depuis avril 2015, 620 jeunes ont intégré cette “Garantie Jeunes”. Et depuis quelques mois, la Mission Locale renforce ce partenariat en lançant le parrainage de groupes de jeunes

en “Garantie Jeunes” par des entre- prises. “Les parrains-marraines ont un rôle précieux au sein du dispo- sitif. En effet, ils facilitent pour ces jeunes la connaissance du monde de l’entreprise, ses codes, son fonc- tionnement, ses exigences. Les entre- prises engagées dans ce dispositif accompagnent vers l’emploi des jeunes connaissant des difficultés dans leur parcours. Elles le font dans une démarche résolument citoyen- ne” résume Anne Dupeyron, coor- dinatrice Garantie Jeunes à la Mis- sion Locale. La rencontre employeurs-Garantie Jeunes du 23 mars a permis aux employeurs déjà parrains de faire part de leur expérience et “de la satisfaction retirée à accompagner des jeunes dans leur accès à l’em- ploi. Un jeune qui a bénéficié de la Garantie Jeunes et est actuellement en C.D.I. chez Leclerc Drive, a pu témoigner de son parcours. Les employeurs qui n’ont pas encore parrainé d’équipe ont montré un grand intérêt pour ce type d’action et vont sans doute s’engager à nos côtés” ajoute Anne Dupeyron. n

U n rassemblement devant le collège Entre Deux Velles organisé par Rézo- saône, l’association des parents et des enseignants du collège était program- mé le 28 mars, suite au dépôt d’une motion lors du dernier conseil d’administration de l’établissement, “qui a pour but de dénon- cer une diminution des moyens horaires pour la prochaine rentrée malgré une haus- se attendue des effectifs” résume Béatrice Monneur, la présidente de Rézosaône (voir notre article dans le précédent numéro de La Presse Bisontine). Selon l’association, cette diminution horaire aura comme consé- quences “une augmentation du nombre d’élèves par classe (par exemple : unemoyen- ne de 30 élèves par classe sur le niveau 4 ème ), une baisse considérable du travail en groupe, ce qui aura des conséquences néfastes sur l’apprentissage oral en langues vivantes et sur la pratique de l’expérimen- tation en sciences et enfin, une baisse des

heures attribuées aux langues anciennes. L’enseignement du latin ne sera plus pro- posé à tous les élèves de 5 ème , comme c’est le cas cette année, mais uniquement à quelques élèves sélectionnés” argumente Béatrice Monneur. Rézosâone demande donc officiellement à la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale “une augmenta- tion de la dotation horaire d’un minimum de 46 heures par poste pour la création d’une classe supplémentaire sur le niveau 4 ème , la création d’un groupe supplémen- taire par niveau en anglais et une dotation horaire spécifique en langues anciennes.” Rézosâone est une association, née au cours de l’année scolaire 2010-2011 ras- semblant parents d’élèves et professeurs. Elle a à son actif plusieurs actions pour “défendre une école publique de qualité” en association avec les écoles et les asso- ciations de parents d’élèves du plateau. n

Béatrice Monneur, présidente de l’association Rézosâone.

Plus de 600 jeunes ont déjà intégré la Garantie Jeunes mise en place via la Mission Locale de Besançon. Renseignements au 03 81 85 85 85.