La Presse Bisontine 196 - Mars 2018

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 26

La Presse Bisontine n°196 - Mars 2018

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. A vec près de 30 000 visi- teurs l’an dernier, la pre- mière édition du salon du 24 000 visiteurs au salon du cheval

vant, nous avons ciblé notre clientèle, les pratiquants et les amoureux du cheval, et non plus seulement les curieux. D’avoir confirmé qu’on pouvait faire à nouveau plus de 20 000 entrées, c’est une belle performance” commente François Alléguède, le président de l’association Équi’org à l’initiative de ce salon. Particulièrement réussie, la jour- née spéciale “Handi’cheval” a attiré trois fois plus de partici- pants que prévu. Si l’heure n’est pas encore au bilan financier, il faut désor- mais attendre que les collec- tivités et partenaires qui se sont engagés à soutenir la mani-

La deuxième édition du salon a confirmé l’engoue- ment du public pour le cheval.

cheval Bourgogne-Franche- Comté qui se tenait à Micro- polis avait créé la surprise. On pourrait donc en déduire qu’à l’issue de la seconde édition qui a fermé ses portes le 25 février, les organisateurs sont déçus d’annoncer “23 500 entrées.” Il n’en est rien. “Nous sommes bien conscients que l’effet curio- sité avait joué à plein l’an der- nier. Nous ne misions alors que sur quelques milliers de visiteurs et nous en avons eu plus de 28 000. Le chiffre de 23 500 cet- te année n’est donc pas déce-

festation confirment leurs sub- ventions, avant de pouvoir crier victoire. Le budget de cette édition 2018 du salon du che- val avoisinait le million d’eu-

ros. Si les partenaires donnent leur accord, une troisième édi- tion de ce salon aura lieu, tou- jours sur le créneau des vacances de février. n

Élections partielles à Osselle-Routelle : rebondissement le 6 mars ?

L’A.U.D.A.B. élargit son horizon

L e 14 janvier, les 765 élec- teurs d’Osselle-Routelle étaient appelés aux urnes pour réélire 4 nouveaux conseillers municipaux dans le cadre d’une élection partielle destinée à compléter le conseil

quotidien régional” détaille le requérant. Les citoyens n’au- raient-ils pas eu les bonnes infor- mations avant le vote ? Ont-ils été influencés ? La réponse du Tribunal Admi- nistratif est attendue le 6 mars. En attendant, Osselle-Routelle aspire à retrouver la sérénité après la fameuse affaire du ter- rain non constructible acheté 249 000 euros mais estimé 37 000 euros. L’autre affaire judiciaire concer- ne la plage. Un différend oppo- se depuis 10 ans l’ex-commu- ne d’Osselle et le gérant de la plage. Il n’est pas encore tran- ché. L’espace ayant été trans- féré à la C.A.G.B. pour déve- lopper un site digne de ce nom, c’est l’Agglo qui a repris le dos- sier en cours. Le jugement n’était pas signifié à l’heure où nous bouclions cette édition. Mais l’Agglo pourrait passer à la cais- se si elle veut se séparer du propriétaire du fonds de com- merce. n

municipal après la démission du maire Pierre Dagon-Lartot fin 2017. Rappelons que ce dernier a été reconnu (en première ins- tance le 18 octobre) coupable

de faux en écriture. 365 votants seulement se sont déplacés. Syl- vette Palys, Sylvain Braun, Fré- déric Lallemand, et Jean-Michel Rehn ont été élus sur la liste “Union de projets”. A suivi samedi 20 janvier l’élec- tion du maire, Anne Olszak. Or, un recours en annulation auprès du Tribunal Administratif de Besançon a été déposé par Christophe Lindeperg, habitant d’Osselle-Routelle et candidat déchu de ces élections. S’il n’est pas mauvais perdant, le citoyen a soulevé trois points dans les- quels il explique la motivation de son recours. “Dans le bulle- tin “Nouvelles d’Osselle-Rou- telle n° 5”, Pierre Dagon-Lartot qui n'est plus maire tient des propos inexacts et mensongers et fait de la propagande électo- rale. Ensuite, le numéro spécial élections explique que “votre vote devra compter quatre noms au maximum” ce qui est inexact. Et enfin l’adjoint Daniel Cuche fait part de son soutien dans le

N e l’appelez plus l’agence d’urbanisme du Grand Besançon. Même si elle a gardé son “B” final, l’A.U.D.A.B. est devenue l’Agence d’urbanisme Besançon Centre Franche-Comté, avec nouvelle iden- tité visuelle à la clé. “On passe un nouveau cap territorial résume Michel Rouget, le directeur de la structure créée en 2000 à l’initiative de Pau- lette Guinchard. Désormais, nous sommes habilités à intervenir sur 790 communes de Franche-Comté qui couvrent 590 000 habitants. D’où notamment cette nouvelle dénomi- nation.” L’A.U.D.A.B., présidée depuis 2014 par Catherine Barthelet, maire de Pelousey est une association qui a pour vocation d’accompagner ses adhérents (les collectivités locales pour la plupart) dans la connais- sance et l’aménagement durables de leurs territoires. Exemple récent : le devenir de la friche Brico Stoc

déjà évoqué dans nos colonnes. “L’A.U.D.A.B. a réalisé pour la com- mune une étude d’opportunité au terme de laquelle il s’est avéré que continuer la vocation commerciale d’un tel site n’était pas viable” note le maire de Dannemarie-sur-Crète Gérard Galliot, par ailleurs trésorier de l’agence d’urbanisme. “Le rôle de l’A.U.D.A.B. est de mettre les élus dans les meilleures dispositions pour qu’ils fassent leurs choix en toute connaissance de cause” résu- me Catherine Barthelet. Parmi les dossiers sur lesquels tra- vaille actuelle l’A.U.D.A.B. figurent notamment la restructuration de l’E.H.P.A.D. de Mamirolle, la ques- tion des déchetteries sur le secteur d’Ornans ou encore la requalifica- tion de l’entrée de ville à Besançon Casamène. L’agence d’urbanisme mène une centaine d’études par an. Elle emploie 18 personnes pour un budget annuel d’1,3 million d’eu- ros. n

Le requérant Christophe Lindeperg, de Routelle, avait déjà levé un lièvre avec la vente du terrain.

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Catherine Barthelet,

présidente de l’agence aux côtés de Michel Rouget son directeur et Gérard Galliot, trésorier.

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