La Presse Bisontine 194 - Janvier 2018

24 DOSSIER

La Presse Bisontine n° 194 - Janvier 2018

l Début de soirée

Mister Y rue Claude-Pouillet

Au Mister Y, cocktail mystère et ambiance conviviale

Erwan Peron et Tony Delienne ont ouvert en juillet 2016 le Mister Y bar rue Claude- Pouillet après un financement participatif. Ils lancent au printemps un comedy club.

Mister Y bar 18, rue Claude-Pouillet à Besançon Contact : misterycomedyclub @gmail.com

C’ est sans doute par- ce que lieu est inti- miste que l’on s’y sent bien. Au 18 de la rue Claude-Pouillet à Besan- çon, les portes du “Mister Y bar” donnent accès à un lieu de sty- le baroque anglais cosy imagi- né par Erwan Peron (24 ans) et Tony Delienne (23 ans), deux amis qui se sont rencontrés com- me serveurs dans un bar bison- tin. Ils ont ouvert en juillet 2016 ce lieu, qui, tous les soirs de fin de fin de semaine, après la sor- tie du travail, accueille de nom- breuses personnes venues décompresser.

Les deux gérants ont transfor- mé ce lieu pour l’ouvrir à l’été 2016 après avoir obtenu un financement participatif. “Les

ment en fin de nuit. “Des gens aiment la rue Claude-Pouillet parce qu’elle est populaire et noble” commente Tony. Pourquoi le nom du Mister Y ? “C’est une triple lecture en réfé- rence à un groupe de rock, au Y qui fait référence à Mister X, et au pourquoi” répond l’un des gérants. Il existe le cocktail Mis- ter avec 10 recettes. Le but du jeu est de découvrir les ingré- dients qui le composent. Le client a le droit à trois essais. Le bar veut lancer un comedy club : “Nous sommes à Besan- çon, une ville ouverte sur l’art.

La joyeuse équipe du Mister Y bar, rue Claude-Pouillet.

banques étaient fri- leuses. Nous avons eu 100 donateurs… C’était déjà 100 clients potentiels” se souvient Tony. Le concept des deux entrepreneurs a fait le reste dans cette rue qui fut l’une des plus des festives de Besançon. Elle a perdu un brin de sa vigueur, notam-

a laissé de côté les tradition- nelles chips et cacahuètes pour des “croquetas”, des tapas à base de produits frais. Un savant mélange que ce bar ! n E.Ch.

Nous allons créer un stand-up (genre comique). Le concept : “t’as de la tchatche, tu fais rire ton entourage, alors viens.” Selon le nombre de candidats (à qui il est demandé d’envoyer une

vidéo), nous organiserons des soirées avec une grande finale pourquoi pas au Grand Kur- saal. On offre la scène.” Au-delà des animations, le Mis- ter Y grâce à un chef cuisinier

Un comedy club à partir du printemps.

P our 2,50 euros de consommation, 1 heure de jeu sur ordinateur ou console est offerte. Ouvert du lun- di au samedi, dès 11 heures le matin en semaine, le E-bar au 37, rue Fon- taine-Argent accueille deux types de clients. Il n’est pas un cyber-café : on n’y vient pas pour lire ses mails ou imprimer un document. Il y a les lycéens qui, pendant un temps mort, viennent jouer en réseau sur l’un des 10 ordi- nateurs du bar, et les autres venus déjeuner ou prendre un café. Souvent, certains adeptes combinent les deux. Le concept du E-bar s’exporte Ce n’est pas uniquement le lieu des “gamers”. Le E-bar a développé un concept de bar- brasserie et de soirées à thème l Début de soirée

E-bar, rue Fontaine-Argent

VincentAubertin, Jérémy Drouhin, Loïc Navar- ro, Romain Perroux, tous trentenaires et ex- croupiers au Casino de Besançon ont ouvert en 2013 ce concept où l’univers du jeu mul- timédia se combine avec l’univers des soirées. Ils projettent de lancer des franchises de ce type dans d’autres endroits en France. Même s’ils sont cloués derrière leurs écrans, “les clients échangent, rapporte l’un des gérants. Certains vont jouer au même jeu en réseau et vont dialoguer.” Si une des salles est réservée aux jeux en réseau, le plus grand espace a tout d’un bar- brasserie traditionnel avec une décoration

l Début de soirée Kilarney rue Gustave Courbet Un pub, avec de la vraie bière ! Le Kilarney a fait

L a bière de soif n’existe plus vraiment. Comme le vin, elle est devenue une boisson qui s’ap- précie. Dans votre chope, le patron et les serveurs du Kilar- ney (situé rue Gustave-Cour- bet à Besançon) ne vous conseilleront pas le même pro- duit en hiver, en été, ou si vous recherchez de la douceur, de l’amertume, du sucre des épices… C’est en 1998 alors que le concept de “pub” n’est pas encore à la mode que Xavier Racine ouvre le “Kilarney” en référence à un village irlandais. Il s’installe en repris sans vraiment le dépasser. Le bar fête ses 20 ans en 2018. construit sa réputation en dénichant des bières uniques. Un concept que beaucoup ont

noire et argentée. De nombreuses soirées sont organisées, notam- ment celles coïncidant avec les soirs de match, mais aussi des soirées “blind test”, tournoi Lea- gue’s of legends (5 contre 5), ou plus récemment Star Wars pour la sortie du film le 13 décembre. “Nous avons voulu un concept où les personnes peuvent se rencon- trer, où elles peuvent discuter en toute convivialité. L’été, nous avons la terrasse. C’est adapté à tout type de clientèles” témoigne Vin- cent Aubertin. Le bar s’est doté d’un jeu de réalité virtuelle, très à la mode. Pas besoin d’être un “geek” pour entrer en réseau avec le E-bar. n

Un jeu de réalité virtuelle.

Xavier Racine, gérant du Kilarney, là où les bières prennent une autre dimension.

se, il tente de dénicher de nou- velles boissons. Bière irlandaise, belge bien sûr, allemande, anglaise, américai- ne, tchèque…, et maintenant franc-comtoise, sont à la carte. Pour découvrir une boisson, ne dites surtout pas la couleur de bière que vous préférez (brune, ambrée, blonde) car pour les spécialistes du “Kil”, cela n’a que très peu d’importance. “On demande le goût que le client recherche et après on lui dit de nous faire confiance” rapporte un serveur. Souvent rempli de monde les soirs de fin de semaine, le “Kil” dispose d’une nouvelle rampe où coulent les bières en pres- sion. La clientèle est mixte, sou- vent entre 25 et 40 ans. Contrai- rement aux idées reçues, les

femmes sont aussi adeptes de l’élixir. À noter que le bar est spécialisé dans les whiskies avec une cinquantaine de références. Du 17 au 21 avril 2018, l’éta- blissement fêtera ses 20 ans. L’occasion de se rappeler de bons souvenirs et d’inviter des bras- seurs pour qu’ils évoquent leur travail. Chaque jour sera réser- vé à un producteur. Concernant le prix des bières, il varie de 2,60 à 5,20 euros pour 25 cl (à consommer avec modé- ration). “Si les gens viennent ici, c’est parce qu’ils savent ce qu’ils vont boire. Ce n’est pas qu’une histoire de prix” conclut Xavier Racine. n

lieu et place d’un ancien bar de quartier. “Je vou- lais un bar à bières. Nous avons commencé avec 5 pressions et environ 40 bou- teilles différentes. Aujourd’hui, nous proposons 18 pressions et environ 75 bières différentes” témoigne Xavier Racine. Sans ces-

Entre 2,50 et 5,20 euros.

Pub Le Kilarney 7, rue Gustave-Courbet à Besançon

Vincent Aubertin dans l’une des salles du bar, celle réservée aux jeux en ligne. Une consommation donne droit à 1 heure de jeu.

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