La Presse Bisontine 194 - Janvier 2018

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BESANÇON

19 La Presse Bisontine n° 194 - Janvier 2018

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MÉDIA

Née en 1997 sur le campus de la Bouloie Radio campus Besançon a 20 ans

Anglicisme

P eut-on s’enorgueillir d’être d’un côté la ville de Victor Hugo, et de l’autre, user des anglicismes ? Cette ques- tion, Pascal Bonnet (Les Répu- blicains) l’a posée au maire de Besançon. Il ne comprend pas pourquoi le Musée des Beaux- Arts de Besançon a choisi le hashtag #IMBAAK (en fait, juste les initiales de

Avec 17 000 écoutes par semaine, le 102.4 F.M. a su se faire une place sur les ondes bisontines. Pour fêter ses 20 années d’antenne, un programme riche est à venir du 16 décembre au 30 juin.

communiquer sur sa réouver- ture, dans un an. De l’humour, juste de l’humour, voilà ce qu’a réclamé le maire à l’élu. Il aurait pu demander de l’amour car un jour plus tôt, Johnny Hallyday était parti. Finalement, je suis heureux que l’on puisse - enco- re - s’indigner de sujets qui sem- blent si futiles comme le récla- mait Jean d’Ormesson, parti la veille. Vivement le prochain conseil. Bye . l 17 décembre 1997 : lancement de Radio Campus Besançon par Martial Greuillet, dans le bâtiment Colette l 2002 : obtention de la fréquence permanente, 102.4 F.M. l 2006 : déménagement à la Maison des étudiants l 2011 : premières délocalisations avec des pla- teaux “hors les murs” et en direct l 2017 : renouvellement de l’autorisation d’émettre pour les 15 prochaines années Zoom l

te diversité” , reconnaît Claire Millot, en charge de l’événement. La radio y répond par un programme élargi, “où il n’y aura pas que de la musique !” Deux gros événements sont pro- grammés le 30 mars et le 28 avril autour d’un multiplex radio. Le pre- mier, dans une version plus musica- le, se tiendra dans six bars de la vil- le avec “des bénévoles qui se relaieront à l’antenne en continu” et le second prendra place dans quatre maisons de quartier avec des émissions thé- matiques. “Une soirée piscine patinoire au parc Lafayette est aussi prévue le 6 avril avec D.J., un micro festival aura lieu à la Bouloie du 16 au 19 mai avec des activités sportives, un ciné plein air… et un théâtre radio show avec blind- test sera organisé le 17 janvier au théâtre

À la vingtaine, on n’est plus dans l’adolescence et pas tout à fait dans l’âge mûr. Cette radio associative locale a pourtant montré qu’elle avait déjà tout d’une grande à travers ses nombreux projets : des balades sonores aux festivals Hors les murs et Herbe en Zik, en passant par ses actions de vulgarisation scientifique, de soutien à l’environnement ou de lutte contre les discriminations. Si la musique occupe bien sûr une lar-

ge part de l’antenne, Radio campus Besançon reste un média d’informa- tions étudiantes, locales et culturelles. Depuis l’an dernier, elle cherche même à élargir son audimat en proposant notamment l’émission “Au fil des his- toires” qui s’intéresse à des récits de vie de personnes âgées. Ses interven- tions régulières dans les maisons de quartier de la Ville (Montrapon, Gret- te-Butte) créent aussi du lien avec les habitants. Le gros défi pour ses 20 ans était donc “d’être représentatif de cet-

“Musée des Beaux-Arts et de l’Archéologie”) pour

de la Bouloie” , énumère Claire Millot. Les plus nostalgiques plébisciteront l’exposition rétrospective, installée du 26 janvier au 4 mars dans l’espace cul- turel du Fort Griffon. “On pourra y écouter les portraits sonores des pre- miers bénévoles dans une 205.” Il faut ajouter à tout cela le concert des Girls inHawaii et Cannibale les 23 et 24mars à La Rodia, une silent party le 8 février au Fonds régional d’art contemporain et une soirée événement le 15 mars durant laquelle seront désignées les voix Mister et Miss Besançon. “Tout le monde est invité à prendre le micro.” À l’instar des 75 bénévoles de la radio : “Des étudiants et parfois même lycéens” , qui assurent régulièrement leur émis- sion. Certains y ont même trouvé leur vocation comme Erwan Henaff, qui, sans s’y connaître au départ, est aujour- d’hui D.J. reconnu à Berlin. n S.G. ‘

Au principe de ce melting-pot radiopho- nique, se trouvent 7 salariés, 2 services civiques et une armada de bénévoles.

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