La Presse Bisontine 193 - Décembre 2017

La Presse Bisontine n° 193 - Décembre 2017

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l Commerce La politique de la Ville porte-t-elle ses fruits ? “Pas de centre-ville fort sans zones fortes” Si la Ville ne peut pas tout en matière de commerce, elle admet que la fatalité n’existe pas. De nouvelles opérations de soutien au commerce vont être menées.

tés qui souhaitent s’implanter mais aussi des manques en matière de magasins de brico- lage, jardinerie, droguerie, art de la table…” concède l’adjoint au commerce qui veut jouer un rôle de facilitateur. Lorsque des boutiques veulent s’installer, le service commerce tente par exemple d’accélérer le délai des permis d’aménager. D’autres points sont en réflexion comme la création de boutiques éphé- mères, la réflexion d’un parcours pour les touristes qui les gui- derait au centre de la Boucle avant de monter à la Citadelle. La piste d’un espace d’accueil où l’on pourrait poser sa pous- sette le temps de quelques emplettes voire trouver un para- pluie en cas d’intempéries ou connaître les lieux à ne pas man- quer, est en cours de réflexion. Le Free-pass que l’on disait menacé devrait être poursuivi. Une étude stratégique com- merciale (ville-agglomération) débute autour de trois axes :

L’ odeur des marrons chauds place du 8- Septembre, l’anima- tion des bistrots rue Bersot ou les boutiques de la Grande rue font du centre-ville de Besançon un cadre unique. “Arrêtons de se tirer une balle dans le pied en disant qu’il va mal, qu’il est difficile d’accès” demande Jean-Louis Fousseret, maire. Est-ce se voiler la face ? Plus séduisant qu’une galerie com- merciale sans identité, le com- merce de centre-ville vit des hauts et des bas mais il est par- venu ne serait-ce qu’avec l’opé- ration Les Samedis piétons à charmer de potentiels nouveaux clients : “On a rectifié le tir car

nous étions au départ sur de l’animation de rue. Du monde venait en centre-ville avec cette opération…mais les gens n’ache- taient pas, admet Thierry Mor- ton, adjoint au commerce. Du coup, nous avons recentré en réduisant de 50 % le prix des parkings, en organisant des jeux pour inciter les clients à fran- chir la porte des boutiques…” Le prochain Samedi piétons se déroule samedi 9 décembre. Avec 2 000 boutiques environ au centre-ville pour 7 000 emplois, le centre-ville est au cœur de toutes les attentions. Ses forces et ses faiblesses sont connues : “70 % de boutiques indépendantes que vous ne trou- vez ici et pas ailleurs, des socié-

Besançon et l’adjoint au commerce Thierry Morton récompensés à Paris pour la requalification des Passages Pasteur, un moteur pour le centre.

sont la Grande rue et la rue des Granges. Besançon affiche un taux de vacances de 9 % d’après un observatoire mené sur 1 200 boutiques. Il est plus élevé quar- tier Battant (13 %). Sur ce point, la Ville a peu de marge de manœuvre : c’est du ressort des propriétaires. Des pourparlers ont été engagés avec des agences immobilières pour inciter cer- tains propriétaires à “relouer” car certains préfèrent, par choix, laisser vacant. Souvent, les prix de droits au bail ne sont pas en corrélation avec le marché. Bref, l’activité commerciale ne résu- me pas aux transports et aux parkings. Vaste chantier. n

ThierryMorton. Nous nous ren- dons au M.A.P.I.C. à Cannes du 15 au17novembre oùdes contacts vont se nouer. Des enseignes veu- lent s’installer en centre-villemais il faut leur trouver l’emplacement désiré avec les mètres carrés vou- lus. Il y aura des annonces que je ne peux pas dévoiler pour l’ins- tant. Notre objectif est de possé- der une offre diversifiée : il n’y a pas de centre-ville sans zones fortes et inversement.Nous avons besoin de locomotives comme Leroy-Merlin, Décathlon…” On notera l’arrivée de la bou- tique Serge-Blanco à Besançon. Peu d’enseignes restent vides aux endroits les plus prisés que

redynamiser le centre-ville,main- tenir le commerce de quartier, créer un commerce d’agglomé- ration attractif. Pour le cas des Passages Pas- teur, le prix coup de cœur du jury des Trophées des centres- villes et cœurs de métropoles reçu à Paris le 19 octobre der- nier n’est pas qu’un coup de “com- munication”. Rempli avec 19 boutiques, le lieu a été primé pour avoir réussi à ramener des habitants (106 logements) tout en favorisant la rénovation de l’ancien et les trajets piétons. La fréquentation est en hausse à proximité des Passages Pasteur. “Il n’y a pas de fatalité, résume

l Étude Chiffre d’affaires des boutiques Baisse du chiffre d’affaires des boutiques en ville, augmentation en zone

B esançon dispose depuis début novembre d’un nouvel acteur du funéraire. La socié- té Pompes funèbres et marbrerie de Saint- Claude est née du rachat en début d’an- née de l’ancienne marbrerie créée il y a 35 ans dans ce quartier bisontin par Patrick Aubry. Le groupe Funécap Est, le nouveau propriétaire, a mis un point d’honneur à conserver l’esprit fami- lial des lieux et le sens de l’accueil. Publi-information Un nouveau funérarium à Besançon La société Pompes funèbres et marbrerie de Saint-Claude a ouvert début novembre un funérarium disposant de quatre chambres funéraires. Un prestataire au service des familles.

C’ est une évaluation précise que vient de réaliser le Centre Régional de Ges- tion Agréée (C.R.G.A.) de Franche- Comté. En lien avec la chambre de commer- ce et l’Union des commerçants de Besançon (U.C.B.), il recueille les chiffres d’affaires réa- lisés par les commerces (hors pharmacie) en centre-ville et en périphérie qui souhaitent les communiquer. Toutes les sociétés ne sont Malgré un bon de mois de septembre, les enseignes du centre-ville marquent le pas en matière d’évolution de leur chiffre d’affaires sur un an (- 1,1 %).

bien évidemment pas représentées, mais le panel donne une indication sur l’état de san- té commercial. “On note une baisse du chiffre d’affaires d’1,1 % entre septembre 2016 et sep- tembre 2017 pour les entreprises observées en centre-ville. C’est une baisse marquée alors que les sociétés de la périphérie ont augmen- té d’1,4 %” commente Hélène Livet, analyste. 62 % des boutiques de centre-ville ont vu leur chiffre baisser alors qu’elles ne sont que 36 % en périphérie à être dans ce cas. Lot de conso- lation : le centre-ville a réalisé un bon mois de septembre (+ 3,4 % par rapport à sep- tembre 2016). Sur 39 points de vente obser- vés, 69 % sont en hausse, 31 en baisse. C’est une hausse moins marquée comparée à la périphérie (+ 4,1 %). À suivre les prochains mois… n

Ce nouveau funérarium dispose de quatre salons tout équipés.

D’importants travaux d’agrandissement ont été réalisés ainsi que la création d’un nouveau funé- rarium disposant de quatre salons funéraires, spacieux, au décor sobre et chaleureux, et dotés tous les services que les familles sont en droit d’attendre. “Les chambres funéraires sont dis- ponibles en accès libre 24 heures sur 24 grâce à un digicode réservé aux familles. Tous les salons disposent d’un système audio et vidéo afin que les familles puissent retrouver l’intimité du défunt” indique Frédéric Nicolas, le chef d’agence. La société Pompes funèbres et marbrerie de Saint-Claude propose également tous les ser- vices funéraires associés : transport de corps avant et après mise en bière, organisation de la cérémonie civile ou religieuse, transport longue distance, ainsi que la prévoyance obsèques. Le magasin attenant au funérarium, entièrement refait à neuf, propose un large choix de fleurs ter- gal, plaques, photos porcelaine, bougies et urnes cinéraires (métalliques, granit ou porcelaine). Les Pompes funèbres et marbrerie de Saint-Claude, c’est donc un service complet à la disposition des familles de Besançon et des alentours. n 45, rue des Grands Bas- Besançon Tél. : 03 81 26 65 77

Les pompes funèbres sont situées à côté du cimetière de saint-Claude, rue des Grands Bas à Besançon.

Évolution du chiffre d’affaires sur les 12 derniers

Pompes funèbres & Marbrerie de Saint-Claude

mois au centre- ville.

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