La Presse Bisontine 193 - Décembre 2017

LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 193 - Décembre 2017

EN BREF

POUVOIR D’ACHAT La moitié gagne plus et l’autre moins Le revenu des Grands Bisontins est de 20 522 euros Une étude de l’I.N.S.E.E., publiée ce mois de

Théâtre et Chanson La compagnie les Colporteurs présente “Grésils Square”, un spectacle de théâtre et chanson qui aura lieu samedi 16 décembre à 20 h 30 au Petit Kursaal de Besançon. Renseignements au 06 86 44 43 49. Cuisine Cet automne, le magazine “Comtois en Cuisine” fait peau neuve et devient “Comtois je Cuisine”. Retrouvez toute l’âme de la Franche- Comté à travers des reportages et des rencontres qui nourrissent un menu de plus de 50 recettes par numéro. “Comtois je Cuisine”, un magazine de 100 pages en vente en kiosque tous les trimestres. Mozart Les concertos au piano 23 et 24 interprétés par François Chaplin avec l’Orchestre Victor-Hugo dirigé par Jean-François Verdier viennent de sortir en C.D. aux éditions Aparté Music. Le disque a été enregistré au théâtre Ledoux de Besançon. L’orchestre vient également de sortie “Le chant de la terre” de Gustav Mahler, ode à la vie, à la nature, à la beauté. Renseignements au 03 81 87 84 44.

novembre, dresse un panorama du revenu

P ar revenu disponible, il faut com- prendre ce qui reste à la disposi- tion du ménage pour consommer et épargner. Celui-ci inclut à la fois les ressources d’activité (salariés et non salariés), les pensions, retraites, indemnités chômage et maladie, les reve- nus du patrimoine et les prestations sociales.Après déduction de quatre impôts directs : l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la contribution sociale géné- disponible annuel en région. Avec globalement plus de retraites à l’ouest et plus de prestations sociales à l’est.

Les plus aisés sur le Grand Besançon gagnent plus de 36 550 euros (photo archive L.P.B.).

de sa population, joue bien sûr un rôle. Ce qui explique aussi que dans le Grand Besançon, ce revenu soit plus élevé à 20 522 euros. “Dans les espaces les plus urbanisés, où l’emploi dans les commerces et les ser- vices est plus développé et la population en emploi plus jeune, la situation vis-à- vis du revenu est plus confortable” , résu- me Madeline Bertrand, chef de projet à l’I.N.S.E.E. Tout comme dans les zones frontalières à la Suisse où le revenu dis- ponible médian dépasse les 27 000 euros par an (provenant à 90 % des salaires). Les retraites n’y représentent que 17 %

et les prestations sociales (minima sociaux, prestations familiales et de loge- ment) sont deux fois moins importantes que dans le reste de la région. Compte tenu des hauts salaires, la part des impôts y est aussi plus élevée, diminuant d’un cinquième le revenu disponible des habi- tants. Sur le Grand Besançon, les 10 % de la population les plus aisés gagnent plus de 36 550 euros. “C’est 2 000 euros de plus qu’au niveau régional, mais en tant qu’ancienne capitale régionale, Besan- çon concentre aussi des métiers plus rémunérateurs.” Tandis que le 10 % les

plus pauvres gagnent moins de 10 600 euros (ce qui est, à l’inverse, envi- ron 700 euros de moins qu’en moyenne régionale). Les inégalités de revenus y sont ainsi globalement plus marquées. Les plus riches gagnant 3,5 fois ce que gagnent les plus pauvres. La part des impôts dans le revenu est aussi plus élevée sur l’agglomération bisontine : 17,3 % qu’en moyenne régionale : 15,7 %. Les pres- tations sociales constituent quant à elles plus de 6 % du revenu (contre 5,1 % dans le Doubs). n S.G.

ralisée (C.S.G.) et la contri- bution au remboursement de la dette sociale (C.R.D.S.). Au bilan, il est un peumoins élevé en région qu’en Fran- ce métropolitaine avec 20 100 euros de revenu médian annuel contre 20 400 euros. Le fait de pré- senter moins d’actifs et davantage de retraités (avec des ressources mécani- quement moins élevées que des salaires) en proportion

Des inégalités plus marquées.