La Presse Bisontine 193 - Décembre 2017

BESANÇON 12

La Presse Bisontine n° 193 - Décembre 2017

Une nouvelle directrice pour le casino de Besançon ÉCONOMIE Jeux Repris par le groupe Joa en 2015, le casino de Besançon a modernisé son parc de jeux et ses salles.

Une nouvelle directrice arrive à l’heure où la fréquentation augmente côté de la salle de jeux (+ 6 %) et côté restaurant (+ 4,8 %).

L e casino Joa de Besançon fait régulièrement des heureux. Der- nièrement, une chanceuse est repartie avec 23 000 euros après une mise de 50 euros. D’autres gains tomberont encore et toujours dans les poches des joueurs. En moyenne, ils

Joa Besançon a édité 70 % de cartes de fidélité supplémentaire pour les 18- 25 ans ces derniers mois. “Ces chiffres de fréquentation sont en augmentation. Lors de l’exercice 2016-2017 (clôturé en octobre), nous sommes à + 6 % de fré- quentation” témoigne Éric Lerat, direc- teur du casino bisontin depuis novembre 2015, parti le 12 novembre diriger le casino Joa du lac du Der en Champagne. Il cède sa place àAnne Duigou (48 ans) qui découvre le groupe Joa (22 casinos en France et 1 500 salariés) mais pas l’univers du jeu. Directrice de centres de profits des agences P.M.U. de Reims, Metz, Vélizy, elle arrive à Besançon avec la volonté de “poursuivre la démarche liée à la démarche de quali- té d’accueil, aumanagement des équipes, à la recherche de croissance, avance la nouvelle directrice. Côté jeu, nous allons ajouter 6 nouvelles machines ainsi qu’une roulette électronique anglaise électronique. C’est un moyen supplé- mentaire pour créer du trafic dans notre casino” poursuit-elle. En décembre, 7 postes de black jack électronique débar- queront. Séduire de nouveaux clients et fidéli- ser les autres passe notamment par

sont 500 par jour àmiser à la roulette anglaise ou s’installer derrière une machine à sous, et 800 le week-end. 80 % des clients sont des retrai- tés et beaucoup de jeunes emboîtent le pas, séduits qu’ils sont par les jeux en ligne sur Internet.

Anne Duigou, nouvelle

76 salariés au casino de Besançon.

directrice du casino Joa de Besançon,

ici dans la salle de jeux.

L’école de croupier Joa formera les futurs collaborateurs jeux de table de ses casi- nos. Pour cette première session, l’éco- le de croupier accueillera début janvier un(e) candidat(e) pour son casino de Besançon. Il sera embauché en C.D.I. Le croupier est un employé de casino garant du bon déroulement et de l’ani- mation des jeux traditionnels. n Un croupier recherché

est pourvoyeur d’emplois avec 76 sala- riés. Il est aussi une manne financiè- re pour la Ville de Besançon avec le paiement du loyer (36 000 euros par mois), 15 % des revenus bruts réalisés par le jeu sont reversés à la collectivi- té sans compter les subventions ver- sées à l’année auxmanifestations artis- tique pour environ 200 000 euros. La

Rodia, le Festival international de musique et Les 2 Scènes en profitent par exemple. Ouvert en semaine jusqu’à 3 heures du matin et 4 heures le week-end et les veilles de jours fériés, le casino n’est pas réservé seulement aux initiés. Seu- le la tenue correcte est exigée. n E.Ch.

cette politique active de modernisation de l’espace. Les travaux entrepris au niveau du restaurant refait à neuf com- binés à une carte des plats retravaillée permettent une progression de 4,8 % du bar et restaurant, qui peut être pri- vatisé pour un mariage. L’espace de jeu bisontin classé 59 ème casino français, situé en centre-ville,

EN BREF

CULTURE Deuxième opération 1 euro pour sauver un chef-d’œuvre C’est la somme minimale requise pour devenir mécène officiel du musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon qui lance une campagne de financement pour restaurer une œuvre.

Livres jeunesse Sorti récemment aux éditions Belin Jeunesse, “Pic Pic Pic le moustique” écrit par la Bisontine Sandrine beau et illustré par Loïc Méhée, dans la collection “Premières lectures” pour les jeunes enfants qui commencent la lecture. Horlogerie À découvrir jusqu’au 20 décembre, l’expo horlogère installée dans le hall d’accueil de la C.C.I. du Doubs (46, avenue Villarceau à Besançon), sur le thème “Made in Doubs”. À travers plusieurs vitrines, l’exposition rend hommage aux entreprises du Doubs et à leurs salariés qui perpétuent une tradition ancestrale, ancrée et tournée vers l’avenir. Exposition Le collectif Besançon Déclic Image propose une exposition photographique animalière à la Halle aux Arts de Saint-Vit du 18 au 25 novembre. Micropolis La fin d’année s’annonce riche en événements à la salle de spectacle du Parc des expositions de Micropolis Besançon avec Messmer le 23 novembre, Carmina Burana le 24, Texas le 28, Naâm le 28, puis la brocante de Noël les 9 et 10 décembre.

L’ initiative avait été prise pour la première l’an dernier. Il s’agissait alors pour le musée de sauver une œuvre du musée vieille de 545 ans, un “Portrait de jeu- ne homme” de l’école florentine, datant du XV ème siècle. 90 mécènes s’étaient alors manifestés et 5 485 euros avaient été collectés sur un objectif initial de 4 000 euros, largement donc de quoi restaurer l’œuvre.

centre à Besançon. C’est ainsi que jusqu’au 15 décembre, chacun a la possibilité de sauver un ensemble de trois sculptures issues des collections du musée : Saint-Ferréol, Saint-Ferjeux et Saint-Étienne, des œuvres sculptées par le célèbre artis- te comtois de la Renaissance Lullier en 1553-1554. Avant de rega- gner le musée dès sa réouverture dans un an, elles ont besoin d’être restau- rées. Une première opération de res- tauration plutôt malheureuse menée le siècle dernier avait profondément dénaturé les œuvres de Lullier : “De nombreuses lacunes, notamment au niveau des habits liturgiques, des visages et des mains, ont été comblées de façon très maladroite : matériaux différents, nez mal réintégrés, doigts recollés à l’en- vers, etc.” Si bien qu’il est nécessaire de tout reprendre. Le musée a besoin de 15 000 euros pour mener cette campagne de restauration. Le musée accepte les dons à partir d’1 euro. Pour l’instant, le démarrage est plutôt timide. “On retrouve les mécènes qui avaient participé la pre- mière fois. Il faudrait que le cercle puis- se s’élargir. La première fois, on avait

Les sculptures Saint-Étienne, de Saint-Ferjeux (photos) et de Saint-Ferréol, signés Lullier, avaient fait l’ob- jet d’une restau- ration peu res- pectueuse de leur intégrité… (photos Ville de Besançon).

Fort de ce succès, le musée bisontin renou- velle l’opération. “L’ob- jectif de ce genre d’opé- ration est de fédérer une large communauté de mécènes autour du musée et de son projet de réno- vation et initier une nou- velle forme de relation entre l’institution et ses publics. En période de fer- meture, cette démarche de mécénat participatif permet de maintenir le lien du musée avec les citoyens” observe Nico- las Surlapierre, le direc- teur des musées du

“Nez mal réintégrés, doigts recollés à l’envers.”

mécènes participatifs, notamment une visite privée du chantier du musée avant sa réouverture dans pile un an. n J.-F.H.

rempli l’objectif en quelques jours seu- lement. Je reste optimiste, l’opération court jusqu’au 15 décembre” ajoute le directeur du musée qui réserve à ces

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