La Presse Bisontine 191 - Octobre 2017

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 191 - Octobre 2017

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EN BREF Recrutement

DIJON

Depuis le 3 septembre L’ouverture le dimanche

Le réseau des Urssaf recrute 100 inspecteurs. En 2018, 100 postes d’inspecteurs du recouvrement seront ouverts sur tout le territoire pour renforcer les équipes des inspecteurs des Urssaf. L’Urssaf Franche-Comté recrute, quant à elle, 1 élève inspecteur. Dépôt des candidatures avant le 1er octobre pour une entrée en formation en mars 2018. Pour candidater, rendez-vous sur le site de recrutement des Urssaf : https://urssaf- recrute.talent-soft.com Santé Vendredi 29 septembre à la mairie de Dole (10 heures à 16 heures), L’Alliance du Cœur, Cardio Franche-Comté et Alsace Cardio font équipe pour sensibiliser le grand public à la pratique quotidienne d’une activité physique pour mieux protéger son cœur, et cela dès le plus jeune âge. Des débats, conférences, animés par des professionnels, permettront (gratuitement) de poser toutes les questions. Les thèmes retenus cette année : “Le cœur et le sport, quelle alimentation pour mon cœur et mes artères”.

va-t-elle booster les commerces ?

L es enseignes n’ont pas encore modifié leurs horaires d’ouverture sur leur devanture. Mais la clientèle n’en est pas moins au rendez-vous, aidée par la gran- de médiatisation de ces der- nières semaines. Et les retours d’expérience sont plutôt posi- tifs. “Les commerces ouverts ont réalisé deux excellents premiers dimanches (N.D.L.R. : l’expéri- mentation est menée depuis le 3 septembre et sera poursuivie jusqu’au 31 décembre), avec des chiffres d’affaires supérieurs à ce qu’ils espéraient” , relate le président de la fédération des commerçants Shop In Dijon, Denis Favier. Cela répondrait ainsi à “une vraie attente” de la part de la internationale (Z.T.I.), plusieurs commerces (F.N.A.C., Galeries Lafayette, Longchamp) ont décidé d’ouvrir leurs portes sept jours sur sept. Suite au récent classement du centre historique de Dijon en zone touristique

clientèle dijonnaise. Mais pour l’heure, cette ouverture sept jours sur sept, laissée au libre choix de chacun, ne concerne qu’un petit nombre de com- merces, principalement les grandes enseignes nationales. H&M ayant rejoint ses voisins de la rue de la Liberté le 10 sep- tembre dernier. “Nous avons la chance d’avoir encore 40 % de commerces indé- pendants en centre-ville, or, ceux qui fonctionnent seuls, sans sala- riés, travaillent déjà du lundi au samedi. Ils ont aussi droit à une vie privée le dimanche” , remarque Denis Favier. Là serait le principal frein à l’ouverture, avec également un bénéfice rela- tif pour tous les franchisés, les succursales et les indépendants, qui préfèrent pour l’instant “prendre la température.” “En ouvrant tous les dimanches, il y a un fort risque que les charges salariales (jour payé double avec récupération en semaine) soient plus importantes que les entrées, et les chalands n’ont pas encore l’habitude de venir ou alors, pour se prome- ner. Les convaincre sera long. Pas sûr que tout le monde est la patience d’attendre et la tréso- rerie suffisante” , reconnaît Denis Favier.

Les grandes enseignes à Dijon, comme les Galeries Lafayette, ont déjà décidé d’ouvrir tous les dimanches jusqu’au

31 décembre. Tandis que les petits commerces

restent pour l’heure porte close (photo D. Ratat).

La solution intermédiaire consis- terait à n’ouvrir que certains “dimanches clefs” : “précédant la fête des pères, des mères, la rentrée, Noël ou encore l’été, en faisant en amont de la commu- nication” , d’après le président de Shop in Dijon. “Cela doit se faire en concertation, je sou- mettrai l’idée lors du prochain conseil d’octobre.” D’autant plus que le périmètre concerné est très restreint. Ne sont en effet autorisés à ouvrir le dimanche

que les commerces de l’hyper- centre. À Besançon, il paraît difficile qu’un jour se pose cette problé- matique. La ville n’ayant pas cette classification en Z.T.I.moti- vée par “une renommée inter- nationale, des infrastructures de transport à rayonnement national et international et une affluence exceptionnelle de tou- ristes, résidant hors de France.” L’inscription des climats de Bour- gogne au patrimoine de l’Unes-

co ayant été, semble-t-il, la sui- te logique à la classification de sa voisine en juillet 2016. Tou- jours est-il qu’un arrêté pris à l’échelle de l’Agglomération bisontine (dans un souci d’uni- formisation et pour éviter les concurrences entre communes) permet l’ouverture en 2017 sur six dimanches : les premiers des soldes d’hiver et d’été, les trois précédant Noël ainsi que le der- nier de décembre. n S.G.

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